Aujourd’hui, Joe Lynn Turner, chanteur emblématique de la scène « hard-rock »,
annonce la sortie son nouvel album solo,
mais rend également public qu’il souffre d’alopécie,
maladie dont il est victime depuis son plus jeune âge…
Il se présente pour la première fois sous son visage naturel.
Les moments les plus fous appellent les voix les plus libres !
Après avoir vendu des millions de disques, joué devant les publics du monde entier
et participé à certains des plus grands groupes de l’histoire du hard rock,
Joe Lynn Turner s’exprime pleinement à travers son onzième album studio.
Intitulé « Belly of The Beast », ce disque marque les débuts de l’artiste sur Mascot Label Group.
En s’associant avec le musicien/producteur Peter Tägtgren [Hypocrisy, PAIN, Lindemann],
le chanteur originaire du New Jersey délivre un heavy metal qui va non seulement
vous faire lever le poing en l’air et remuer la tête, mais aussi vous faire réfléchir.
« Belly of The Beast est une phrase que l’on a entendue maintes et maintes fois dans l’histoire », observe-t-il.
« On en retrouve la trace dans le monde entier à travers les religions, la corruption et en remontant jusqu’aux prophéties de la Bible.
Et on a maintenant l’impression que l’histoire se répète de nos jours. Quand vous lisez le livre de l’Apocalypse, tout est déjà là.
J’ai toujours été passionné par tout ce qui touche à l’ésotérisme, l’hermétisme, l’occultisme, les recherches bibliques,
l’éclectisme dans la philosophie. Je suis fasciné par la découverte de mystères cachés.
En ce moment, nous faisons face à une véritable guerre spirituelle. C’est le Bien contre le Mal.
Nous avons tous un ange sur une épaule et un diable sur l’autre.
Nous sommes dans le ventre de la bête, piégés dans le système,
et il n’y a aucun moyen d’en sortir. L’album aborde ce sujet. »
Tout a commencé en 2017, lorsque Joe a rencontré Peter Tägtgren à l’occasion d’une fête.
Peu de temps après, ils ont commencé à travailler sur un premier morceau,
« Don’t Fear The Dark », cimentant ainsi un partenariat créatif qui a abouti sur « Belly Of The Beast ».
« C’est arrivé complètement par accident, mais certaines des meilleures choses arrivent souvent comme ça », confie Joe.
« Je n’étais pas très familier avec les groupes de Peter – Pain et Hypocrisy – mais lorsque nous nous sommes rencontrés, j’ai adoré sa personnalité,
j’ai rapidement ressenti une sorte d’alchimie entre nous. Côté écriture, j’ai toujours su changer, grandir, mûrir, évoluer… »
Pour ce qui est de l’aspect plus « heavy » de la musique Peter ajoute que : « Joe a su adapter sa voix,
c’est toujours lui, mais il y a apporté un grain sale, granuleux et métallique ».
A l’image du premier titre révélé aujourd’hui « Belly Of The Beast » déboule sur un véritable barrage de guitares
et au son écrasant d’une double grosse caisse. Avant le vertigineux solo de guitare,
Joe se lance dans un plaidoyer : « Heaven help us shall we be released, ’cause we can’t break free ».
« Tout tourne autour du rituel et du ‘Serpent God of Fear’, qui est en fait Lucifer », précise-t-il.
« Le sort sur l’humanité dépend aussi de lui. Si vous êtes croyant, vous devez aussi croire au mal.
C’est le Yin et le Yang de la vie. Ils doivent coexister, c’est de la simple physique.
Ce morceau a une saveur maléfique, donc, à l’écoute, le scénario était évident pour moi.
Peter m’a proposé le refrain à double temps, puis on a foncé. »
Ce nouveau chapitre le voit également prendre une décision personnelle cruciale.
Atteint d’alopécie à l’âge de trois ans, Joe a commencé à porter une perruque à 14 ans,
pour faire face aux « dommages émotionnels et psychologiques causés par les cruelles brimades à l’école ».
Il a donc porté un postiche tout au long de sa carrière, jusqu’à ce qu’il décide finalement, aujourd’hui, de s’en passer.
« D’une certaine manière, c’est une bénédiction et une malédiction », admet-il. «
Je n’ai rien à prouver, et je peux porter une perruque – ou pas.
Je suis libre de faire ce que je veux. Je suis un adulte qui est en train de devenir un homme plus âgé.
De nombreux musiciens continuent à « porter des cheveux » ou décident carrément de se raser la tête,
ce qui est même très à la mode aujourd’hui. Dans les deux cas, cela demande beaucoup de courage personnel.
Les trous du cul du lycée qui essayaient de me frapper m’ont rendu plus fort
et m’ont donné la motivation et la force nécessaires pour m’élever au-dessus des autres.
La colère et la douleur sont des outils formidables s’ils sont appliquées correctement
cela peut vous permettre de devenir une meilleure version de vous-même.
Au lieu de m’enfuir, je me suis caché à la vue de tous ».
Et Joe de conclure au sujet de « Belly Of The Beast » : « Le rock’n’roll est un divertissement, bien sûr, mais j’espère que l’on entendra aussi le message.
On dirait que tout le monde a vendu son âme aux grandes entreprises.
Une fois que les gens sont riches et populaires, ils font partie de l’établissement. Où sont passés les rebelles ?
Qui va dire : Allez vous faire foutre ! On ne va pas se laisser faire ? Moi… »
Liste des titres :
01. Belly of The Beast
02. Black Sun
03. Tortured Soul
04. Rise Up
05. Dark Night Of The Soul
06. Tears Of Blood
07. Desire
08. Don’t Fear The Dark
09. Fallen World
10. Living The Dream
11. Requiem
La carrière de Joe Lynn Turner s’étend sur cinq décennies ! En 1977 il a fondé Fandango avec qui il a enregistré quatre disques.
Puis il a rejoint Ritchie Blackmore au sein de Rainbow. On retrouve sa voix album « Difficult to Cure » (1981),
sacré disque d’or au Royaume-Uni, en France et au Japon.
Un an plus tard, il a enflammé l’album « Straight Between the Eyes » de Rainbow,
que le magazine Guitar World a rétrospectivement salué comme l’un des « 25 plus grands albums de guitare rock de 1982 ».
En 1988, il collabore avec le légendaire virtuose de la guitare Yngwie Malmsteen pour son projet Rising Force.
Leur album, « Odyssey », disque d’or en Suède, s’est hissé dans le Top 40 des charts aux USA.
Peu de temps après, il retrouve Ritchie Blackmore pour l’album « Slaves and Masters » de Deep Purple (1990).
Il a aussi participé, en co-signant différentes chansons, sur l’album solo de Mick Jones, le leader de Foreigner (1989],
« The Privilege of Power » de Riot (1990) et « DangerousCurves » de Lita Ford (1991), pour n’en citer que quelques-uns.
Sans oublier qu’il a prêté sa voix pour les choeurs « TheHunger » de Michael Bolton (1987),
Cher (1987), « StormFront » de Billy Joel (1989), , et bien d’autres encore.
De 2001 à 2004, il s’est associé à son ami Glenn Hughes pour former HTP, Hughes Turner Project.
La sortie de deux albums et deux tournées mondiales lui ont apporté une reconnaissance supplémentaire.
D’autres collaborations vont d’apparitions au sein du spectacle Raiding the Rock Vault au LVH Hotel and Casino
à une participation inoubliable dans l’émission X Factor en Bulgarie
ou deux morceaux sur l’album « Immortal » du Michael Schenker Group, sorti en 2021.