Retour sur la venue à Paris du rockeur américain Gary Clark Jr. pour son Jpeg Raw Tour.
INDAL
La soirée démarre avec le groupe Indal. Anciennement connu sous le nom de Lloyd, le groupe se réinvente depuis quelques années sous une nouvelle identité, Indal. Nommés en hommage à Indalo, messager des dieux en Espagne, le groupe vient de sortir un premier album Set the night on fire. C’est d’ailleurs la deuxième fois qu’ils ouvrent pour Gary Clark Jr, après l’Olympia en juin 2022. Une bonne entrée en matière avec un Rock teinté de Blues qui a préparé comme il faut, le public à la déferlante de décibels guitaristiques promise par Gary Clark !
Nous tenons à préciser qu’un contretemps nous a empêché d’arriver pendant les deux morceaux autorisés pour photographier Indal, nous nous en excusons donc auprès des artistes et de la production.
GARY CLARK JR.
A 21h, c’est Gary Clark qui fait son entrée sur scène, un boîtier photo en main…hommage à cet album Jpeg Raw qu’il vient défendre sur scène ? C’est d’ailleurs avec son dernier single Maktub qu’il entame son show avec sa guitare saturée qui le caractérise depuis ses débuts il y a plus de vingt ans. C’est l’album Black and blu qui le consacre dès 2012 et le fait entrer dans le club des grands guitaristes de ce monde, un talent confirmé par un premier Grammy en 2014, puis quatre autres en 2020 dont celui du meilleur album de Blues contemporain. Si son univers était plus Blues-Rock, plus brut dans ses premières années, son style s’est enrichi album après album pour mêler habillement Blues, Rock, Soul et un soupçon de Hip-Hop. Un univers singulier qui séduit un public diversifié happé à la fois par les qualités de songwriter et de guitariste hors pair de Gary Clark Jr. Ce sixième album studio sorti en février (avec des featurings de choix avec entre autres George Clinton et Stevie Wonder) était donc l’occasion pour le guitariste originaire d’Austin, Texas, de reprendre la route pour retrouver son public le temps d’une nouvelle tournée mondiale passée ce soir par la salle Pleyel, deux ans après son dernier concert dans la capitale. Le public a pu profiter à foison de ses solos rugueux au travers d’une setlist faisant la part belle à ce nouvel opus (Jpeg Raw, Hyperwave, To the end of the earth, Habits..) mais aussi d’anciens titres comme When My Train Pulls In issu de Black and Blu.