Pour nous c’est la journée mousse costaud car ça commence très tôt avec des groupes qu’on ne pouvait pas ne pas couvrir et elle va se finir comme chaque soir à la fermeture du festival pour la nuit. Le point d’orgue sera le show de Iron Maiden suivi de Within Temptation, mais les autres scènes proposaient elles aussi du lourd avec Meshuggah, Clutch, The Hu ou encore Monster Magnet.
BLOODYWOOD Pierre-Luc (Photos V.Photographie)
Grosse ambiance matinale tant sur scène que dans le pit avec les gars de Bloodywood en provenance de New Delhi. S’il se font connaître d’abord sur le net en 2016 par des reprises parodiques de titres pop, ils répondent rapidement à l’engouement par des compos Folk Indi sur base Nu Metal. Le réel engouement du public donne l’impression d’être plus avancé dans la programmation. Si la fosse n’est pas encore remplie, elle bouge comme un seul homme, pas une personne n’est passive même aux extrémités. Le slameur est aussi très motivé en cette fin de matinée. Plus le set avance et plus tout cela se confirme. Le changement de scène est aussi laborieux qu’en fin de journée.
THE DALI THUNDERING CONCEPT par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Peu représenté cette année, il serait dommage de passer à côté de cette proposition de djent à la française. The Dali Thundering Concept est là pour vous retourner le cerveau rythmiquement. Si certains se sont dirigés d’instinct vers les tentes en ce troisième jour pour du Death/Black, ils risquent de déchanter. Maintenant ça saute, ça breakdown à vous faire trembler les entrailles, ça se monte dessus dans le pit, pas tout à fait la même ambiance que la veille, mais on est toujours sur du très bon.
ENFORCER par Vassago (Photos V.Photographie)
Enforcer c’est à notre connaissance le seul show qui va démarrer avec un peu de retard. Loin d’être déstabilisé par ce stress, d’autant que ce sont les musiciens qui s’installent tout seuls sur scène, le groupe va démarrer très fort et balancer son Heavy Metal mélodique avec fougue et bonne humeur. Un excellent show de début de journée pour se mettre en jambe devant la Mainstage 1.
FEVER 333 par Vassago (Photos V.Photographie)
Ceux qui connaissent Fever 333 savent que le frontman est taré. Capable de détruire une scène et de finir en slip dans une poubelle au milieu du public. Pour son passage en Mainstage 2, le groupe sera un peu plus sobre que la dernière fois au Lollapalooza. La cause est sûrement à chercher du côté du changement de line up. Le groupe s’enrichit d’une bassiste aux charmes évidents mais qui n’a pas l’énergie débordante du chanteur, le batteur et le guitariste ont été remplacé et de ce côté-là aussi on est loin du jeu de scène des deux précédents membres. Néanmoins le chanteur se démène, déplace la batterie avec son estrade, fait du saut d’obstacle avec les retours et va finir le show du haut de la tour régie avec un micro sans fil. On sent une vraie envie de convaincre, gageons qu’avec le temps le reste du line up se mette au diapason de ce chanteur survolté.
TEN56. par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Troisième date couverte par votre binôme préféré cette année pour la bande de paname Ten56. (Visibles ICI et LA pour les deux premières) On les retrouve pour le coup dans un contexte bien différent sur la scène de l’Altar. Les tentes débordent déjà à chaque alternance. Aaron et ses comparses semblent quelque peu attendus malgré seulement 2 ans d’existence. Le set est bien connu, les artistes n’ont plus rien à prouver, mais le lieu fait changer le tout de dimension. On est loin des 200/300 places parisiennes (qui n’ont pas à rougir du Hellfest, mais qui proposent juste des ambiances plus intimes). Le retour à une affluence normale après leur passage n’est que l’ultime preuve d’une montée en puissance exponentielle, mais où s’arrêteront-ils ?
Asking Alexandria par Sartemys (Photos Sartemys)
Quelle attente ! Cela faisait 5 ans que le groupe anglais aux élans Metalcore et Screamo n’avait pas foulé la terre clissonnaise et ils nous avaient manqué ! Ainsi, et groupe phare des années 2000, Asking Alexandria a beaucoup évolué au fil du temps mais pour ce passage au Hellfest 2023, ce fut un retour vers le passé. Les titres cultes comme The Final Episode ont été joués ravissant les connaisseurs. Cependant, deux mini bémols, un pour la capuche jamais enlevée de Danny Worsnop, nous limitant, les photographes, à une scénographie d’ensemble assez simple et l’autre relatif à l’absence d’un de leur membre fondateur et guitariste principal, Ben Bruce. Mais qu’importe, le show resta dément et le retour à l’adolescence, garanti !
EVERGREY par Vassago (Photos V.Photographie)
Cette année on les avait vus à Petit Bain à Paris et c’est un véritable plaisir de les retrouver sur la Mainstage 1. Le groupe va balancer son Metal Progressif mélodique devant un public acquis à sa cause. Il faut dire qu’Evergrey n’est pas un groupe de jeunes premiers, même s’ils n’ont jamais rencontré le succès mérité en France, ça fait un moment qu’ils tournent et remplissent nos petites salles. Gageons que le groupe gagne encore des points grâce à ce passage au Hellfest et qu’ils pourront prétendre à des Elysées Montmartre ou Bataclan lors de leurs prochains passages par chez nous.
CROWBAR par Vassago (Photos V.Photographie)
Encore un vieux de la vieille qui fait son apparition sur la Valley. Crowbar c’est surtout un chanteur guitariste très charismatique. Le mec n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour en imposer. Le gros Rock Stoner s’impose comme une évidence sur cette nouvelle Valley en pleine air devant un parterre de personnes présentes pour planer sur du gros son. Mission accomplie !
SVALBARD par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Formé en 2011, nos britanniques de Svalbard prennent le nom d’un archipel Norvégien perdu dans l’océan Arctique. Clairement ce n’est pas l’instant lol du fest, mais leurs textes engagés méritent cette mise en avant par un post-hardcore intense et sensible.
L’énergie est bien là, ça scream avec ses tripes, l’instru n’est pas trop imposante sans pour autant se faire oublier avec régulièrement des changements d’intensité. Une belle prestation qui a su remplir à nouveau la Temple.
LOATHE par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
On voyage de quelques kilomètres jusqu’à Liverpool pour découvrir les mecs de Loathe et leur métal progressif. On n’est pas forcément dans le stéréotype des longues envolées techniques habituelles, mais plus dans une déstructuration de la rythmique couplée à une ambiance assez moderne. Des gros breakdowns, des riffs acérés ou encore des jumps sur fond de growls rappelant le Deathcore. Tout cela avec une ambiance particulière composée d’auditeurs, mais aussi de festivaliers se mettant à l’abri d’une belle averse. Une chance peut être pour le groupe de jouer devant la plus grosse affluence du week-end sous les tentes, remplies.
BEAST IN BLACK par Vassago (Photos V.Photographie)
De retour sur la Mainstage 2 le temps de profiter du Metal festif de Beast In Black. Le groupe qu’on a pu croiser cette année à la Cigale va mettre le feu au public dans la bonne humeur. Ici le propos est léger, on ne se prend pas la tête, on est là pour s’amuser. Et ça marche, dans le public le pogo agressif se mue en slam de bonne humeur et de pensées positives. Tout juste si chaque belligérant parti à l’assaut de la scène à dos de métalleux ne fait pas un câlin tendre à la sécu qui le récupère avec douceur !
GRANDMA’S ASHES par Vassago (Photos V.Photographie)
Encore un groupe qu’on a croisé, c’était l’année dernière au Forum Vauréal en première partie de Chris Slade’s Timeline et déjà elles nous avaient fait une belle impression. Limite on avait préféré leur set. C’est une belle performance d’avoir pu s’insérer sur la Valley pour jouer cet après-midi au Hellfest et les Grandma’s, loin de s’excuser d’être ici, va dérouler son bon vieux Hard Rock avec une grâce et une efficacité que le public saluera avec respect en fin de prestation. Bien joué les filles !
GOROD par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
On retrouve les Bordelais de Gorod quelques mois après leur passage à l’Empreinte. Si l’écrin change pour eux aussi, la prestation reste propre devant 300 ou 3000 personnes (peut-être plus, bref un Altar complet). Si pression il y a, elle ne prend pas le moins du monde. Les riff/solo répondent aux screams/growls sans fin et sans embûches. Il est vrai que l’ambiance est moins survoltée que les précédents passages, mais le Death qui plus est technique, ça s’apprécie avec un minimum de concentration.
PUSCIFER par Vassago (Photos V.Photographie)
De retour sur la Mainstage pour le show quelque peu lunaire de Puscifer emmené par Maynard James Keenan qu’on connaît aussi pour ses faits d’arme dans Tool et A Perfect Circle et Carina Round qui s’est déjà fait remarquer avec Early Winters que personne ne connait vraiment en France. La musique très originale du groupe ne fait pas fuir le public qui se rassemble en masse devant le concept, néanmoins on sent que beaucoup en profitent pour se reposer dans l’herbe et se détendre. C’est un peu un moment de pause et d’attention.
ARCH ENEMY par Pierre-Luc (Photos V.Photographie)
On enchaîne avec la figure de proue du Death mélodique aujourd’hui. Difficile de parler même du Death au sens large sans évoquer les Suédois d’Arch Enemy. Sans surprise, on les retrouve sur les main stages, mais si tôt… preuve qu’il y vraiment du beau monde au Hellfest cette année. Passage dans l’après-midi oblige, le set est court pour cette renommée, alternant les titres emblématiques tels que Eagles Flies Alone, Nemesis ou My Apocalypse, avec ceux du dernier album, Deceiver sorti l’année dernière. On en redemanderait bien encore un peu, tant pour l’aspect musical que visuel. C’est comme la pyrotechnie, c’est du feu !
PORCUPINE TREE par Vassago (Photos V.Photographie)
On se faisait la réflexion sur le fait qu’on n’avait assez peu de Metal Progressif cette année au festival. Heureusement Porcupine Tree vient faire son quota sur la Mainstage 1. Comme pour Puscifer, le public va être attentif, calme. Le groupe va distiller son univers avec aisance. On n’est clairement pas dans une ambiance défouloir. Les plus tendus du festival sont partis voir sur les autres scènes si un wall of death n’est pas en mal de participants. Sur scène, Steven Wilson déroule sa force tranquille avec ce touché fin et personnel dont il est le seul représentant.
BORN OF OSIRIS par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Retour sous la tente avec les premiers représentants du Deathcore du week-end avec Born Of Osiris. Le pit est très différent de la veille, 10/15 ans de moins disons, et la dynamique s’en sent quand même. Mais ne soyons pas gérontophobe, les moins jeunes ne sont pas rebutés bien au contraire et les têtes headbang à l’unisson qu’elles soient encore colorées, grisonnantes ou inexistantes.
FINNTROLL par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Les déplacements de Finntroll en France sont rares, malgré une résonance incroyable dans leur branche qu’est le Black Folk. Si nous connaissons sans doute tous le titre phare Trollhammaren sous cette tente, il ne faut pas oublier que leur répertoire est très fourni. Certes, les mélodies fantaisistes et les rythmiques parfois pachydermiques nous emmènent loin du Black Metal traditionnel scandinave, mais les accélérations soudaines et les notes gutturales de Vreth nous rappellent rapidement aux fondamentaux. Le public a plus que répondu présent, étant quasi complet avant même le changement de scène. Belle prestation des longues oreilles !!
POWERWOLF par Vassago (Photos V.Photographie)
Bienvenue au pays des tsoin-tsoin du Gévaudan et des gros yeux. Qu’on aime ou pas, il faut reconnaître que le groupe fait le job, le chanteur parle beaucoup au public et le fait participer, c’est la foire aux flammes (tout doit disparaître jusqu’aux musiciens derrière des rideaux de feu), ça joue bien, ça chante juste, c’est carré quoi. Du côté du public c’est la grosse fiesta. Powerwolf finalement c’est un peu le même délire que Beast In Black, c’est léger, sans prise de tête, c’est fun et positif. Pourtant pour qui n’a jamais entendu une note de ce groupe, le maquillage peut laisser croire que ça va bastonner. C’est souvent là que la déception pointe le bout de son nez.
LORNA SHORE par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Seulement 2nd groupe du trop peu représenté Deathcore, on nous propose le très haut du panier avec les Américains (le contraire aurait été surprenant) de Lorna Shore. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont très très soutenus. Le set n’est même pas débuté qu’un Altar qui dégueule de partout scande leur nom. Les premières notes retentissent pour un effet pétard mouillé. Mini douche froide sur le premier scream, on n’entend presque pas Will. Le public s’énerve rapidement, sans bouder la musique. Heureusement le problème se résoudra progressivement sur cette même chanson. L’incident d’envergure n’est pas passé loin (à noter que le groupe semblait ok de son côté). La suite est simplement un déferlement de violence saccadée.
MONSTER MAGNET par Vassago (Photos V.Photographie)
Voilà un groupe qu’on n’avait pas vu depuis quelques temps par chez nous et c’est un véritable plaisir d’avoir la quasi-référence du Stoner US. Le groupe est toujours en forme malgré un peu d’embonpoint dû à l’âge et à quelques changements de line up (c’est un peu les chaises musicale ce groupe) autour de Dave Wyndorf l’indétrônable chanteur guitariste. Pour nous c’est l’occasion de passer par la Valley qui depuis qu’elle a rejoint la Warzone à l’autre bout du festival ne peut plus être un petit détour en passant sous les tentes. Le public est présent en masse pour accueillir Monster Magnet qui assurera un show de grande qualité comme à son habitude.
FAUN par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
De prime abord, Faun c’est un groupe de Pagan Folk allemand discret sur les réseaux. C’est avec grande surprise que l’on constate que la Temple attend gentiment, pleine à 90%. Le transit n’est pas simple mais les styles étant aux antipodes l’un de l’autre, on arrive tout juste à traverser la zone. Il est 21h45 et la foule accueille très chaleureusement la tribu et leurs instruments rares sur les scènes métal. Le reste tient plus de la féérie que de la musique énervée, maîtresse en ces lieux. Les voix ont un super rendu et chaque instrument, qu’importe sa manière de faire du son, a le droit à une sonorisation particulièrement soignée. Un beau moment dans ce monde de brutes qui aura été plus qu’apprécié.
IRON MAIDEN par Vassago (Pas de photos)
Tête d’affiche oblige nous n’aurons pas de passe photo pour Iron Maiden. Mais on n’est pas rancunier on a quand même envie de vous en parler. Et puis vous retrouverez les photos de V.Photographie sur son Instagram. Le show démarre sur deux vieux titres présents sur Somewhere In Time, de quoi se mettre les fans de la première heure dans la poche. Bruce Dickinson arbore des lunettes futuristes rondes, queue de cheval. Le gars est toujours aussi mobile derrière son micro, une vraie pile. Jannick Gers et Steve Harris ne sont pas en reste de leur côté de la scène avec beaucoup de contorsions alors que de l’autre côté de la scène on assiste aux forces tranquilles du groupe avec Adrian Smith et sa superbe Jackson signature et Dave Murray toujours très discret dans son attitude. On vous aurait bien parlé de Nicko, mais il est tellement planqué derrière sa batterie qu’on l’a à peine aperçu lorsqu’il est entrain sur scène. Le show est comme à son habitude très visuel avec quelques explosions, des jets de fumée, un Eddie ou deux qui débarquent et les backdrops changeants. Le décor est plus sobre que sur la tournée précédente. Dans le public au premier rang, on a du fan hardcore du groupe qui s’égosille gaiement, des gens venus pour en prendre plein les yeux et quelques-uns qui se défoulent au milieu. La moyenne d’âge est difficile à définir, Iron Maiden draine toutes les populations. La setlist va moins puiser dans les classiques sur cette date et proposer pas mal de titres qu’on ne les a pas vus jouer depuis un moment (voir setlist). Par exemple, le groupe ne jouera pas Number Of The Beast ! C’est la force des vierges, avec une discographie aussi importante, ils ont le choix et ils en profitent !
WITHIN TEMPTATION par Vassago (Photo V.Photographie)
On avait déjà eu droit à Within Temptation en première partie de Maiden à Arras. Là, ils jouent après eux. Ce n’est toujours pas une tête d’affiche, mais au moins les rôles sont inversés. Du show de Within, on appréciera le soin porté aux décors de la scène. Le groupe se met en scène et rien n’est laissé au hasard. Sharon est toujours très apprêtée, fut un temps c’était robe de princesse à tous les étages, de nos jours la princesse devient de plus en plus badasse avec la couleur noir prédominante. Le public est encore très présent devant la Mainstage 2 malgré l’heure, même si certains vieux de la vieille sont rentrés ou partis sur une autre scène après le show précédent, bon nombre sont massés devant la scène et ils vont en avoir plein les yeux et les oreilles. On pourra dire ce qu’on veut à propos de ce groupe, le côté Disney Metal toujours assez positif dans son attitude malgré la mélancolie des textes et des mélodies, c’est une affaire qui roule. C’est très pro, rien ne dépasse, tout est géré précisément. On sait que certains préfèrent plus de rock n roll avec son lot de surprises mais on reste impressionné par autant de maitrise témoignant du travail accompli pour y parvenir !
THE HU par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
Phénomène mondial dans le secteur de la musique folk de ces dernières années, le clan de The Hu débarque au Hellfest pour balancer de sa bonne culture musicale de manière énervé. Côté pit, c’est simple, ça ne se vide même pas depuis la précédente sortie. Un bon quart est même clairement installé dans l’Altar sans se préoccuper de la session en cours.
Peut-être un problème de gestion de notoriété… Beaucoup de déçus au final, côté public comme photographes. La prestation est à la hauteur de l’engouement. Le public est en transe. Il n’y a plus de jonctions entre les salles, tous sont à l’écoute des mongoles. Le concept de claque musicale vient de passer un nouveau stade ce soir.
CLUTCH par vassago (Photos V.Photographie)
Dans la Valley c’est Clutch qui s’y colle. Face à lui il a les ténors qui s’expriment sur les Mainstages et ce n’est pas simple de rivaliser. Pourtant, devant la scène il y’a du monde, le groupe de Stoner ne laisse donc pas indifférent et c’est un excellent choix de les avoir placés aussi haut à l’affiche. Le chanteur est l’attraction principale du groupe avec son air débonnaire, le groupe n’en fait pas des caisses, seule la musique compte.
CARPENTER BRUT par Vassago (Photos V.Photographie)
Avec Carpenter Brut pour finir la soirée, le Hellfest se transforme un peu en club géant. On se croirait à Tomorrow Land le temps d’un long set. Comme à son habitude, les lights sont au rendez-vous et les individus restent dans l’ombre. Le public profite de la relative fraîcheur de la nuit pour se dépenser encore un peu en dansant. Quelques-uns se posent pour un peu pour reprendre des forces avant le départ. Le DJ recevra un très bon accueil confirmant deux choses : 1 il a complètement sa place musicalement dans une programmation Metal, mais qui en doutait ? et 2 le public metal est bien plus ouvert qu’on pourrait le penser de prime abord. Un set idéal pour clôturer les Mainstages pour la soirée.
MESHUGGAH par Pierre-Luc (Photos Shatenewton)
De base, on parle Death Metal progressif. De base oui parce que dans les faits, nos compères suédois de Meshuggah ne font (oui c’est toujours le cas) que faire évoluer leur musique depuis plus de 35 ans. L’idée, toujours repousser les limites du faisable sans se préoccuper de la technique car les gars savent tout faire de toute manière. Encore une fois, exception d’un concert, les photographes n’auront que 2 titres pour shooter (les 5 et 6) sous conditions d’une fosse pas trop slameuse. Sans doute les conséquences d’une journée très dense pour la sécu des tentes, habituée à des festivaliers amateurs de Black/Death plus calmes. Ou bien encore une programmation qui mériterait une scène plus grande. A croire au vu des têtes de la journée qu’il faudra bientôt installer une troisième Mainstage !
Au niveau des conditions, ça aura été surement la journée la plus cool de ce week-end. Pas trop de grosse chaleur, pas trop de pluie (juste une petite averse très courte pour nous faire peur), au poil. La journée aura tout de même été très fatigante avec beaucoup de marche pour passer d’une scène à l’autre. Avoir éloigné la Valley est un plus pour le public qui n’étouffe plus sous une tente, mais pouvoir passer d’une tente à l’autre avait tout de même un côté pratique pour les photographes et surement une partie des festivaliers. Le Sanctuaire abritant le merchandising est toujours noir de monde, mais les temps d’attente sont plus raisonnable que l’année dernière. On est à un jour de la fin et la pluie nous attend pour le dernier jour. Rendez-vous la semaine prochaine pour revivre le dimanche.
Rédaction par Pierre-Luc Perrin, Sartemys et Vassago
Photos par Shatenewton, Sartemys et V.Photographie