« Paradis » est un titre à coeur ouvert, dans lequel RIVIERE exprime notre condition à faire bonne figure lorsque rien ne va plus, et de notre volonté de regagner la surface. Ce single est très personnel et cathartique pour l’artiste qui explique : « Cette chanson a été écrite au moment précis où mes doutes existentiels récurrents s’étaient mêlés à la douleur et la tristesse intenses. Je décidai d’accepter que rien ni personne ne pouvait me sauver. J’ai fait face à ma dépression, à ma totale mésestime de soi »
Le clip, réalisé par Julien Metternich met en scène un homme qui avance sur la route, perdu dans la forêt, suite à un accident de voiture. Déboussolé, seules les lumières de son véhicule et d’une mystérieuse lampe torche vont l’aider à se diriger vers sa destinée.
À propos, le réalisateur explique : « La perte de repères et la quête de soi, sont les principaux thèmes évoqués ici. Lorsqu’une difficulté survient dans notre vie, nous sommes souvent désemparés, perdus, et nous nous retrouvons seuls face à nous-même. Il faut alors prendre une décision et choisir une direction, guidé par notre instinct, l’unique source de lumière dans l’obscurité. Mais sera-t-elle salvatrice ou bien destructrice ? »
RIVIERE : NOUVEL EP « DANS LA SPLENDEUR », LE 3 FÉVRIER
Soutenues par une musique progressive, depuis son premier album ‘Sous le pont où RIVIERE braille’’, sorti en octobre 2020, ses chansons sont pensées comme des vagues qui submergent ou caressent. ‘‘Je suis fasciné par ce besoin intrinsèque de se définir, de donner un sens à tout ce qui nous entoure, qui aboutit pourtant bien trop souvent à une très mauvaise compréhension de ce qui est autre. J’aime aller voir ce qui fait mal, ce qui merde, ce qui pourrit, pour au final accepter, désacraliser, apaiser et surtout créer’.’’ déclare t-il.
Dans cette lignée, il sortira en février 2023 son nouvel EP ‘‘Dans la splendeur’’. Il continue, avec sa voix claire, d’explorer ses failles et d’affirmer son engagement altruiste sur un rock plus direct, avec l’envie toujours tenace de s’affranchir des limites du genre. Imprégnés des oeuvres socio-politiques de Steinbeck, Fante ou Gaudé, ses textes se fondent dans une musique plus brute, plus organique et orchestrale. Il aborde sans retenue la xénophobie, le pillage planétaire, sa dépression ou son athéisme. Mais pour ce nouvel EP, il souhaite quelque chose de plus rugueux : ‘‘je voulais arrêter de me cacher derrière une poésie trop nébuleuse. Il me fallait des mots plus directs, plus bruts et plus en adéquation avec le rock anglais, qui reste ma principale influence’’. Quant à la pochette, elle symbolise l’humanité face à ses questionnements et sa quête d’identité, plongée dans la splendeur de l’univers ; une entité malgré tout fragile et insignifiante.