Au soir du 24 février, sur la fin d’un mois très riche en concert dans la capitale, c’est sur la scène de la Maroquinerie que Dylan viendra à la rencontre de son public, accompagnée de Nieve Ella pour sa première partie.
NIEVE ELLA
En effet, Nieve Ella, jeune artiste de 19 ans qui s’est fait connaître grâce à son activité sur TikTok, la menant très vite à des dates complètes, s’est frayée un chemin dans la pop britannique (qui n’a pas l’air de vouloir s’arrêter) et c’est tant mieux car avec des débuts pareils, on a vraiment envie de voir la suite.
Avec des morceaux comme Glasshouses, 19 in a Week ou Girlfriend, c’est plusieurs aspects positifs ou non de son adolescence que Nieve Ella traite avec bienveillance dans ses textes et avec une émotion parfaitement dosée soulignant sa voix douce qu’elle laisse parfois s’envoler, notamment sur sa reprise de Mr Brightside du groupe The Killers.
On ressent que la chanteuse a été amplement inspirée par la pop rock britannique des années 2000, et même si on ne chamboule pas les codes, ils sont parfaitement réutilisés avec un regard plus frais et pour les nostalgiques de cette époque, le résultat fonctionne à merveille.
Pour ma part ce sera un plaisir de la revoir s’accaparer une scène parisienne avec un set qui lui appartiendra entièrement et un projet qui aura gagné l’expérience de la tournée européenne de Dylan !
Et pour les plus curieux, je vous invite à aller lire l’interview de Sylvie Hareau qui a pu lui poser quelques questions après cette première partie.
DYLAN
En parlant de la tête d’affiche de la soirée, c’est avec une passion toute particulière que le public accueille Natasha Woods. Les décibels montent avant même que le premier son de guitare ne se fasse entendre et la chanteuse britannique nous le rend bien.
Avec une énergie folle et une puissance vocale faisant résonner haut et fort ses influences punk rock appliquées à des rythmiques électro-pop que le public entier semblait connaître par cœur.
Qu’il s’agisse de morceaux ultra dynamiques tels que Girl Of Your Dreams ou de morceaux plus posés comme Blue, le public la suit de bout en bout et Dylan en joue, s’appropriant la salle et ses fans, c’est avec conviction qu’elle s’empare d’un drapeau aux couleurs LGBTQI+ qu’elle agitera au rythme de The Greatest Thing avec la même énergie électrisante et des sourires qui illuminent la Maroquinerie toute entière.
C’est pour son set entier que Dylan et ses musiciens auront conquis le public : cris de joie et de colère se mêleront à des instrumentations particulièrement catchy, et cette énergie c’est ce qui caractérise leur projet. Un projet qu’on a envie de voir et de revoir, pour se prendre une claque d’énergie qui n’a que bien trop manqué ces dernières années.
Alors pour cette date mettant à l’honneur deux artistes féminines avec des projets qui méritent toute l’attention du monde, un grand merci à Live Nation pour l’organisation et l’invitation ainsi que La Maroquinerie pour leur accueil.