Comme on a pu s’en apercevoir en juillet dernier lors de leur récent passage au festival Lollapalooza Paris,
THE STRUTS détientune personnalité et une attitude à même de transformer des chansons
telles que « Could Have Been Me » ou « Body Talks » en véritables tubes.
C’est dans la lignée de ces hits, que le groupe britannique nous offre aujourd’hui « Fallin’ With Me »,
un irrésistible brûlot dance-rock propre à faire frémir les plus réfractaires au genre.
On y retrouve tout le magnétisme du frontman Luke Spiller qui commande à l’auditeur
de le rejoindre vers ce « pays des merveilles » qu’est le fameux Sunset Strip de Los Angeles :
« Rendez-vous au Rainbow, 21h45 », chante-t-il. « Portez quelque chose de trash, c’est ce que j’aime. »
Ce morceau marque le début de la collaboration de The Struts avec avec Big Machine Label Group,
leur nouveau label avec qui ils ont signé en mars dernier.
Produite par Jayson DeZuzio (Imagine Dragons) et composée par Spiller
avec le guitariste Adam Slack, Joshua Karp, Jesse Thomas et DeZuzio,
cette chanson est clairement inspirée par d’interminables soirées passées à arpenter le Strip : « En fait les paroles ont littéralement été écrites lors de nombreuses soirées
que j’ai passées avec une personne que je fréquentais à l’époque », explique Spiller.
« Nous nous retrouvions toujours au même endroit sur le Strip et, au bout d’un moment,
j’avais une collection de phrases et de répliques qui reflètent parfaitement le feeling particulier qui émane de cet endroit. »
On retrouve la plus évocatrice de ces expressions dans le refrain : « Are you fa-fa-fa-fallin’ with me ? »
que Spiller chante dans un dramatique staccato, tandis que Slack,
le batteur Gethin Davies et le bassiste Jed Elliot l’aident à la transformer en une invitation décadente.
« Le refrain devait être une ballade sincère, mais une fois la musique enregistrée,
la voix est passée à un tout autre niveau », explique-t-il malicieusement.
« Fa-fa-fa-fallin’, c’était juste moi qui plaisantait et riait, mais c’est rapidement
devenu un élément crucial qui a donné le ton de la chanson. »
Formé à Derby, en Angleterre, en 2012, The Struts a acquis une réputation de groupe de scène incontournable.
Ils ont fait la première partie des Rolling Stones et des Foo Fighters, ont joué dans des festivals comme Lollapalooza
et Governors Ball, et ont été la tête d’affiche de leurs propres tournées à travers le monde,
hypnotisant les foules avec une assurance et un musicalité live amplifiée par l’énergie débridée de Spiller.
En 2020, sur « Strange Days », leur dernier album en date, on remarquait
des collaborations avec Robbie Williams, Tom Morello, ou encore Joe Elliott et Phil Collen de Def Leppard.
Mais avec « Fallin’ With Me », le groupe pousse l’expérience un peu plus loin,
vers quelque chose que les Struts n’ont jamais fait auparavant.
« Nous avons fait beaucoup de rock pur et dur, mais là, c’est différent », dit Spiller.
« Lors de notre récente tournée sold out au Royaume-Uni, les réactions que nous avons eues
en l’interprétant sur scène ont été aussi immédiates qu’électriques.
Alors je suis vraiment impatient que tout le monde puisse enfin entendre la version studio ! »