Dernier jour de cette édition sous le signe du changement. Et quoi de mieux pour illustrer le propos que d’accueillir LE groupe qui se réinvente tout en restant la crème de la crème mondiale, j’ai nommé Linkin Park. Les fans de Deathcore et Nu-Metal seront sans doute très nombreux à camper les Mainstages et les tentes en ce jour dédié. (Message personnel, donnez-nous-en plus !!!).
TSAR [Photos : Shatenewton]
Les locaux de TSAR ouvrent pour la dernière fois les tentes avec leur Metal Prog / Groove. Formé en 2018 sous le nom de base The Sirus After Rumble, il abrège sous TSAR par la suite. Très porté sur la scénographie, le MC de l’instant, Kyrian Liberge dit “Le Baron”, représente une satire du pouvoir dans ses paroles et ses agissements.
Chose promise chose due, nous sommes là tôt en ce dernier jour de fest 2025 pour les nouveaux copains. (Interview ici ). Notre baron et ses acolytes eux sont prêts depuis bien longtemps et profitent à fond du moment. Les mecs se payent même le luxe d’un petit Wall of death sous les tentes, le premier de cette année sous nos yeux. Un nouveau pas de danse est sans doute né aujourd’hui sur base de valse entre métalleux… Waltz of Doom, Circle Waltz… il faudra bien y trouver un p’tit nom. Et forcément le set se termine par un circle pit presque aussi large que l’Altar. Les nantais viennent de délivrer une très belle représentation.
GRAVEKVLT [Photos : Shatenewton]
Ouverture de la Temple dans la foulée avec un autre groupe du coin. Cette fois c’est Gravekvlt et son « Evil Speed Metal Punk » ou plus communément appelé Black’N’Roll. Tout juste 4 ans après leur formation, ils possèdent déjà une discographie importante.
Déjà premier switch inter tente. Entre nantais ils se transmettent volontiers un public bien chaud. Ça part déjà en circle pit dès le 2nd titre. Le mélange musical fait un super taf pour s’accaparer les faveurs du public matinal.
GUINEAPIG [Photos : Shatenewton]
Retour sur l’Altar avec nos voisins transalpins de Guinea Pig. Ils viennent nous présenter un instant de poésie propre au Goregrind, sous genre extrême du Grindcore. On les découvrait en 2022 en première partie de Gutalax également présent sur l’Altar cette année (report !)
Toujours sous les tentes, les curieux s’agglutinent déjà pas mal. Nombreux sont ceux restant perplexes face à la prestation ultra énervée de nos petits cochons d’Inde. Ça part tout de suite en bagarre dans le pit. Les gros Blast et Breakdown de bon matin font mal aux organismes affaiblis.
ASHEN [Photos : Shatenewton]
On enchaîne sur les Mainstages avec les parisiens d’Ashen et leur Metalcore Deathcore nuancé de Rock. Le jeune quintet est un habitué des festivals de toutes tailles (Extrait ici du dernier en date). Initialement prévu pour la mi-juin, leur 1er album Chimera sortira finalement mi-septembre. Il intègre leur dernier EP tout frais également et autant de nouveaux titres.
La zone se remplit gentiment, pour ce début de journée grandement consacrée aux pépites françaises. Une météo plus abordable permet aussi d’accueillir plus de monde. Après un démarrage un peu timide, peut être l’ampleur de l’événement, les gars rentrent les 2 pieds en avant direct dans la face. La suite ne sera que formalité. Le petit coucou de Will Ramos fera sensation dans le public, ainsi que leur désormais célèbre reprise de Smells Like Teen Spirit mettront définitivement le public au diapason. Énorme vague de slam en fin de set.
NOVELISTS [Photos : Shatenewton]
Toujours sur les Mainstages pour la nouvelle scène Metalcore française, on retrouve cette fois Novelists (FR) et leur Metalcore Djent au structure Prog. Depuis 2013, c’est principalement au chant que le line-up évolue. Nous les rencontrions en 2022 à l’époque de Tobias (interview ici) , mais c’est bien l’arrivé de Camille Contreras en 2023 qui marque le changement de dimension du groupe. CODA, sorti en mai dernier est la concrétisation de leur renouveau.
Le public reste quasi inchangé, même style et groupe également français, tous les ingrédients sont là pour que nos découpeurs de cube (Petite private joke avec Amaël et Pierre) nous sortent un truc de dingue. Depuis leur passage au Cabaret Sauvage, il est vrai que Camille a également un impact sur la scène. Sans faire de l’ombre au Tobias de l’époque, elle capte naturellement l’attention et l’écriture des musiques incorporant réellement le chant se voit très bien en live également.
UNE MISERE [Photos : Shatenewton]
De retour sur l’Altar, on tombe sur les islandais de Une Misere. Fusion de plusieurs groupes de Hardcore des alentours de Reykjavik, ils ont pour but de fusionner leur maître genre avec du Metalcore et une ambiance Blackned évoquant leur mythique ile, de manière brute et sans artifice. Leur présence est rare sur le continent (premier passage depuis le Covid), il est donc de bon ton de venir vivre cette expérience.
Transit en sprint vers l’Altar. Le hardcore étant jalousement gardé cette année sur une Warzone qui met des pains comme jamais, l’occasion est trop belle de profiter de ces énervés sous les tentes. Le public sans doute un peu plus timoré des tentes ne se fera pourtant pas attendre pour arrêter les politesses et mouliner comme des pêcheurs en pleine mer. Merci les messieurs d’avoir rejoint le continent.
BLACKGOLD [Photos : Shatenewton]
Passage obligatoire pour tout fan de Nu-Metal à la sauce Limp Bizkit avec les Britanniques de Blackgold. Basé sur le total anonymat, il faut se référer au frontman Spookz pour connaître la voix du groupe, au sens propre comme au figuré. Leur but, faire perdurer ce mouvement iconique des années 90 en gardant la musique au centre de tout, qu’importe qui la joue.
Jamais simple à placer dans une programmation éclectique, cette vision du Nu metal semble pourtant mettre tout le monde d’accord. Spookz fait son show et se met le public dans la poche sans effort tellement le rythme est entraînant. Ils se permettent de faire l’unanimité avec un certain Hyro Da Hero, rappeur de profession, sur les scènes centrales du Hellfest.
PRAYERS [Photos : Vassago]
Dernier OVNI de passage sur les grandes scènes cette année avec Prayers et son « Cholo Goth ». Si le Gothique n’est plus un secret dans le monde du Metal, le Cholo demande peut être quelques explications. Il s’agit en réalité de la culture des gangs latino qui, il faut l’avouer, est loin d’être une évidence dans notre monde d’énervés. Côté son, concrètement, c’est un mélange d’Electro, de Darkwave et de Synth Pop. Nous étions là pour leur passage parisien de leur tournée promotionnelle de Fission, dernier album sorti en 2024.
Côté scène, on est également sur du minimaliste avec un Rafael Reyes, seul artiste, avec son sampler entouré de deux gorilles équipés de machettes. Son Metal Electro Goth dynamite les alentours de la Valley dans une ambiance quasi SM.
SIGNS OF THE SWARM [Photos : Shatenewton]
Membre de cette grande famille du Deathcore américains, Signs of the Swarm arrive tout de même à tirer son épingle du jeu avec un penchant Slam Blackned qui n’a pas à rougir des comparaisons. De passage pour la 1ère fois à Clisson, ils viennent défendre leur future sortie, To Rid Myself of Truth, prévue pour la fin de l’été. L’occasion pour eux de faire une petite tournée nord-américaine en fin d’année.
Retour sous les tentes pour un nouvel instant de poésie. La session est mouvementée, les fans de gros breakdown bien sale n’attendent que cette journée pour enfin se lâcher.
DEAD POET SOCIETY [Photos : Vassago]
On retourne gentiment à un peu plus de douceur, toujours de ce vaste pays que sont les Etats-Unis, mais cette fois pour pour le Rock cérébral et sans fioriture de Dead Poet Society. Directement inspiré du film éponyme (Le Cercle des Poètes Disparus en français), leur approche brute et émotionnelle est tirée du message de ce dernier à savoir vivre selon ses propres règles, penser librement et remettre en question les normes.
Sur scène, le Rock promis est même plus proche d’un Metal mainstream pas trop énervé mais bien peaufiné. Si leur présence sur scène est très bonne, il manque encore peut-être un peu d’engagement pour les mains.
LORNA SHORE [Photos : Shatenewton]
Phénomène de la scène Deathcore, Lorna Shore représente à lui seule la nouvelle page du genre avec son approche symphonique et sombre. Bien évidemment, Will Ramos et sa voix iconique sublime tout cela, positionnant le concept de technique vocale à un nouveau niveau encore jamais atteint. De retour seulement 2 ans après leur début au Hellfest (extrait ici), leur promotion en Mainstage n’est que le symbole de leur fulgurante progression.
Parmi les plus grosses progressions de ces dernières années dans la programmation du HF, le public leur fait un bordel d’une autre dimension alors qu’on parle Deathcore, tellement sous-représenté sur les Mains. C’est toujours un plaisir de voir ces genres extrêmes laisser dubitatif les spectateurs casu. Petite visite d’un certain Nick Chance sur Cursed to Die qui n’est nul autre que le vidéaste/photographe de Lorna Shore.
GUTALAX [Photos : Shatenewton]
Amis du bon goût, de la finesse et de la légèreté, venez découvrir cette magnifique chose qu’est Gutalax. Venez vous délecter de la technique vocale, si si c’est très technique, de Martin Matoušek. Humeur festive garantie, le set devrait laisser des traces, espérons juste que cela ne soit qu’une façon de parler. Imprégnez vous de ces quelques lignes pour bien saisir cela. Tous à vos PQ !!!
Déjà difficile de partir des scènes principales, l’Altar est juste incompatible avec la prestation en cours. Nos amis tchèques rassemblent tellement par leur ambiance live. L’événement ramène sans doute plus de festivalier lambda que de fan de Grindcore et le pire c’est qu’ils restent.
EAGLE OF DEATH METAL [Photos : Vassago]
Groupe désormais iconique malgré eux et pour les pires raisons qui soient, les gars d’Eagle of Death Metal sont pourtant construits sur un esprit d’ironie et de parodie des clichés du Rock. Bien loin du genre évoqué directement dans leur nom, ils proposent une fusion de Rockabilly et de ses proches cousins comme le Blues Rock, Garage Rock ou un peu de Hard Rock.
Leur arrivée sur scène montre qu’ils sont ancrés dans le cœur des Français, qu’on aime ou non leur musique, et ils le rendent toujours aussi bien. Le show est rempli d’hommages, d’émotions et bonté. Un instant unique dans cette édition.
SHAÂRGHOT [Photos : Shatenewton]
Figure de proue du Metal Indus en France, Shaârghot vient présenter sa pièce de théâtre Cyberpunk Post-Apo dansante et bourrine sur fond sonore Electro Indus, Dancefloor et Punk. Déjà leur 3ème passage ici, dont l’édition particulière qu’était le Hellfest From Home, ils sont aujourd’hui sur une Temple dédiée à l’approche Electro du Metal. Quelques instants captés par nos merveilleux photographes ici ou encore là.
La scène en place est à des années lumières de sa voisine. Peut être la plus grande différence de concept musical et visuel entre 2 groupes qui se suivent du fest. Un jeu du chat et de la souris se met en place avant le show avec les membres avant de tenter un lancement via un clapping. L’intro, membre après membre est soignée, tant côté musical que visuel. La suite n’est qu’une formalité pour la formation tant le show rodé emmène le public en transe.
MOTIONLESS IN WHITE [Photos : Shatenewton]
Régulier de Clisson, on retrouve Motionless in White sur les grandes scènes. Leur Metalcore Gothique fait désormais l’unanimité et leur ascension (il est loin le temps des salles de 300/400 personnes), édition après édition (leur passage de 2023 ici), vers le haut de l’affiche des scènes principales prouve que le travaille paye, leur 7ème album étant attendu pour cette année sans plus d’info pour le moment.
Le public des Mainstages reste stable maintenant, seuls les opportunistes de dernières minutes bougent entre les zones. Les mecs savent y faire, l’intro sur Sandstorm remobilise les égarés et les indécis. La prestation est dans la lignée des précédents passages, MIW devient année après année une des nouvelles valeurs sûres du Metal contemporain.
A DAY TO REMEMBER [Photos : Shatenewton]
1ers de la dernière vague de tête d’affiche, c’est au tour des américains de A Day To Remember de fouler la Mainstage. Leur proposition Metalcore / Post Hardcore parfois décrite comme “pop-mosh” ou Easycore n’aura pas été le choix le plus simple pour le succès. Pourtant, à l’image de la trajectoire de Motionless In White, ADTR touche au grâal en se produisant pour la 1ère fois en 4 passages comme tête d’affiche.
Les incursions devant les Mainstages se font encore pas trop mal à cette heure-ci, grâce notamment à des enchaînements de groupe sans trop de lien musical. Il y a de tout aujourd’hui. A peine arrivé, la voix de Jeremy transpire les années 90/2000, ajoute à son scream moderne, le combo dit risqué est gagnant. Visiblement le public en redemanderait plus les prochaines années.
WALLS OF JERICHO [Photos : Shatenewton]
On poursuit dans le très lourd avec tout simplement LA dame du Metalcore Hardcore, Candace Kucsulain et son équipe de Walls of Jericho. Cela fait plus 25 ans qu’ils laissent leur empreinte bien enfoncé dans le genre. Ils font également partie du groupe très fermé des formations ayant foulé le plus de fois ce mythique sol. (Petit souvenir de leur passage en 2022).
Arrivés pour une fois en avance sur la Warzone, c’est plutôt la sortie qui s’annonce difficile au vu du monde qui s’est agglutiné en 20 min. Comme prévu le pit part en délire dès les premiers instants. Quelques petits soucis micro, mais qui n’auront pas d’impact. La Candace est quand même bien énervée en vrai également.
CYPRESS HILL [Photos : Vassago]
Monument et pionnier du Gangsta/West Coast Hip-Hop, Cypress Hill et leurs 2 frontmen B-Real et Sen Dog ne sont pas là par hasard. Ils sont même très attendus pour ce premier séjour à Clisson. Outre leur son composé beats lourds, des samples affolants ou des voix cassées, ils ont un réel lien avec le Metal. Par exemple, le concept de Skull & Bones (double album Rap pur d’un côté et Rap-Metal Nu Metal de l’autre) ou encore des tournées avec SOAD, RATM ou même Slipknot.
Bien que les plus éloignés du Metal passant sur les scènes principales cette année, il n’y aura eu que très peu de débat sur leur présence et la foule en place le prouve bien. Si le show apporte quelques attentions aux métalleux qui les accueillent, c’est surtout les fans de Nu-Metal (et par extension de Hip-Hop) qui apprécient le moment. La place est désormais bien chaude pour Linkin Park.
FALLING IN REVERSE [Photos : Vassago]
Enfant terrible de la scène Metal actuelle, Ronnie Radke représente à la fois le meilleur (ambition musicale, innovation dans la recherche de son ou encore une grande implication dans les multiples tournées américaines et européennes) et le pire de ce qu’est un artiste d’envergure mondiale (annulation de concert à la dernière minute, clash avec ses fans ou dernièrement une exclusion du Nova Rock). Néanmoins les gars de Falling in Reverse n’ont pas volé leur place en haut de l’affiche et le show promet beaucoup (s’il a lieu …). Leur dernier album, Popular Monster est d’ailleurs décortiqué ici.
Pas de mauvaise surprise à Clisson, M. Radke est bien là et marque bien son territoire par le son et les flammes. Peut-être même un peu trop, au détriment de ses comparses relégués en arrière plan d’une scène visiblement difficile à appréhender pour une observation optimale.
EISBRECHER [Photos : Shatenewton]
Autre monument du Metal Indus allemand, mais sans controverse, voici Eisbrecher. Avec plus de 20 ans de carrière à leur actif, ils se sont fait une place de choix dans le mouvement NDH (Neue Deutsche Härte). Leur identité musicale évolue régulièrement d’un album à l’autre, marquant en profondeur leur fusion du Metal Indus et Electro. Le dernier en date, Kaltfront°!, marque également un changement d’ère pour le groupe car il s’agit du premier enregistrement depuis le départ de Noel Pix, cofondateur du groupe avec Alexx Wesselsky
On se retrouve une dernière fois entre festivaliers sous les tentes, enfin dans une température et densité tolérable. Bien que s’approchant un peu du son de leurs célèbres compatriotes allemands, il n’est pas question ici de pyro ou autre artifice visuel. Les mecs ont la pêche, les lumières sont même bien clémente pour les derniers photographes courageux. Le public est dans un mood très festif malgré la fin du festival approchant à grand pas.
LINKIN PARK [Photos : Vassago]
On ne présente plus Linkin Park que ce soit dans la sphère Metal comme pour la musique au sens large. Pilier du mouvement Nu Metal des années 90/2000, il explore ensuite des sons plus introspectifs sous la plume notamment d’un Chester en souffrance. Leur unique passage ici, en 2017, restant à jamais la dernière date de M. Bennington dans l’Hexagone. L’arrivée Emily Armstrong l’année dernière, au-delà de diviser à tort des personnes se considérant comme fans du groupe, pourrait être considérée comme le plus grand changement de line-up du 21ème siècle, toute musique confondue. Leur passage en clôture de la Mainstage de ce dernier jour est sans nul doute le moment le plus attendu de cette édition. (un petit avant goût ici avec leur passage à Paris en Novembre dernier).
Promis à un enfer au Hellfest si l’on en croit les réseaux sociaux, c’est pourtant avec chaleur et excitation que tous sont accueillis en clôture de cette année. Emily aura même droit à un traitement de faveur. (Et pourtant on est français, râler pour rien c’est dans nos gênes). Bien que malade (petite pensée à nos amis Suisses qui ont trinqué pour que tout se passe bien ce soir), elle prouve à elle seule le renouveau du groupe et que Linkin Park version 2025, ça marche aussi très bien sur scène. Les puristes chipotent toujours sur les classiques du groupe, mais entre sa condition physique, le peu de temps pour faire sa place dans la tête des gens et peut être une certaine émotion encore un peu vive, madame a sans doute fermé le claque-merde de beaucoup ce soir.
C’est ainsi que s’achève cette belle édition bien éclectique malgré toute les mauvaises ondes qui l’ont suivie depuis l’annonce des têtes d’affiche. Tout le monde aura eu droit à ses petites déceptions durant ces 4 jours (trop de monde, mauvaise prestation sur scène ou encore caprice de star de dernière minute), pourtant la grande messe du Metal français reste cette référence, édition après édition, quelque soit le line-up, le public, la météo ou tout ce qui gravite autour de son organisation. Un grand merci à toutes ces petites mains et petits pieds (et même petites oreilles pour écouter nos complaintes), qui travaillent toute l’année pour notre plaisir égoïste sur 4 jours.
…
Ah oui, on a eu notre feu d’artifice cette année, donc on est content !!!