Nous nous retrouvons ce soir à l’Empreinte où fait étape le Gorecrusher tour composé exclusivement de Gindcore qui tache bien. Tous sont là avec un nouvel album à défendre et pour en mettre partout, au sens propre comme au figuré.
Guineapig
Groupe de grindcore italien formé en 2013, ils viennent tout juste de sortir leur second album, Parasite, 8 ans après Bacteria. Il est aujourd’hui composé d’Alessio (basse/chant), Fra (guitare/chant) et Giancarlo (batterie).
Les gars arrivent tranquillement sur scène pour les derniers réglages et enchaînent dans la foulée avec l’intro. On n’est pas là ce soir pour faire des choses propres. Les cordes sont bien grasses, à l’instar des voix très gutturales. Rien de bien étonnant en soi. La batterie a quant à elle une clarté qui est la bienvenue, pour mettre un peu d’ordre dans ce bordel…
Setlist :
- Ocular Tormentor
- Plasmodium
- City of the Monkey God
- Maruta
- Cyclopia
- Taxidermia
- Project Sunshine
- Spine-covered Larva
- Rice Blast Fungus
- Zatypota
- Coccobacilli Shotgun
- Epidemic
- Mermaid in a Manhole
- Terminator Mosquito
Facebook : https://www.facebook.com/guineapigband/
Instagram : https://www.instagram.com/guineapig_band/?hl=fr
Spasm
1er salve de grind Tchèque de la soirée avec Spasm. Créé en 2000 (sous le nom Psychopathie dans un premier temps), ils se présentent comme du “drum ‘n’ bass gigolo goregrind”. Comme le genre le sous-entend, la groupe s’affranchit de la présence d’une guitare dans le line-up. On retrouve donc Sam à la basse, Radim au chant et Lukas à la Batterie. De leur côté, il font la promotion de leur 5ème album sortie l’année dernière, Mystery of Obsession.
Les cloches sonnent l’arrivée du jambon. En effet, ⅔ du groupe est simplement en strings. Laissant vraiment un doute sur l’adage, tout est bon dans le cochon. On passera sur le magnifique masque de début de set. Côté musical, l’absence de guitare est tout simplement reléguée au 36eme plan tellement les 2 instrus historiquement rythmique font le taf. Et que dire du chant qui est monstrueux, tant par sa technique que par sa puissance. Pig Squeal, growl et scream, le panel est très large.
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Gutalax
Pour être dans le thème de la soirée , voici la cerise sur le gâteau de caca avec les gars de Gutalax (Oui, c’est bien une référence au produit laxatif). La formation voit le jour en 2009 et enregistre la même année un split en collaboration avec le groupe italien Cannibe. Ils sortent 3 albums en une grosse dizaine d’années et nous présentent ce soir The Shitpendables.
Pas de mauvaise surprise pour ce dernier groupe de la soirée. Tout le monde porte des vêtements, ouf … Enfin, là on est sur une espèce d’équipement de scène de crime bactériologique qui ne laisse rien présager de bon. L’ambiance est très festive et bon enfant (si si ça passe bien et on devrait finir propre). L’orientation presque dance de ce grindcore (je sens que j’en ai perdu là…) donne un esprit de fête de village au pit qui honore le groupe par des jets de PQ à travers toute l’Empreinte. Mention particulière à Martin Matoušek et sa technique vocale plus qu’atypique.
Setlist :
- Diarrhero
- Nosím místo ponožky kousek svojí předkožky
- Fart Fart Away
- Poopcorn
- Soustani Prdele Za Slunne Nedele
- Robocock
- Vaginapocalypse
- Total Rectal
- Fart and Furious
- Assmeralda
- Shit Hit
- Toi Toi Story
- Strejda Donald
- Shitbusters
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Instagram : https://www.instagram.com/gutalax.band_official/?hl=fr
Un soirée hors du commun où le nombre de fait pas l’ambiance et où le Grindcore peut s’exprimer sans complexe, quitte à asperger des civils s’étant perdu ce soir là. Un énorme merci à l’Empreinte d’offrir ce genre de date.
Web : https://www.lempreinte.net/
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Crédits photo : Shatenewton (Lydie Perrin)
