Embarquez pour un roadtrip au pays du Fare West avec Black Stone Cherry et The Georgia Thunderbolts ! Entre Santiags, pattes d’eph’, vieilles guitares et harmonie Rock sudiste/Country mêlée à un swing à tout épreuve, la soirée promettait d’être rythmée !
THE GEORGIA THUNDERBOLTS
Il est 20h00 quand nous voilà lancés sur la route du Nouveau Monde. Placée devant la scène avec, en visuel, l’entièreté du groupe, je ne pouvais qu’être à la meilleure place pour m’imprégner au plus vite de cette ambiance sud-américaine. Composé de cinq énergumènes aussi énergiques que talentueux, le groupe originaire de Rome dans l’état de Géorgie aux States nous en a fait voir de toutes les couleurs !
Tout le monde était présent et l’attention portée à la première partie était sincère et faisait chaud au cœur mais pour être honnête, c’était somme toute logique. Dès les premières notes, les sourires aux lèvres et l’énergie des cordes grattées emplirent rapidement la salle du Trianon. Jouant principalement sur une 2002 Gibson Custom Shop Les Paul ’56 Reissue de légende, Riley Couzzourt nous balança ses meilleurs riffs tout au long du concert alors accompagné de Logan Tolbert et de sa SG 1961 démente. Mêlé au chant clair de T.J. Lyle et d’un fond d’harmonica avec Zach Everett à la basse et Bristol Perry aux percussions, The Georgia Thunderbolts interpréta ses titres les plus représentatifs en passant, entre autres, par Can I Get A Witness à Take It Slow puis par leur nouveau single Livin’ In Muddy Water. Jouant pendant une bonne demi-heure, rien n’était non plus à redire au niveau du son et de l’éclairage.
La voie était donc royale pour la tête d’affiche, Black Stone Cherry, qui s’apprêtait à monter sur les planches de la salle parisienne !
Setlist
- Can I Get A Witness
- Be Good To Yourself (reprise de Frankie Miller)
- Half Glass Woman
- Boogie
- Take It Slow
- Spirit Of A Workin’Man
- Looking For An Old Friend
- Livin’ In Muddy Water
- It’s Alright
- Lend A Hand (précédé d’un extrait de Cowboys From Hell)
BLACK STONE CHERRY
Et c’est donc à peine arrivé sur scène que le groupe originaire du Kentucky commença fort grâce au titre Me And Mary Jane ! Avec une salle en folie, il n’en fallait pas plus pour que Black Stone Cherry (B.S.C. pour les intimes) fasse trembler les planches du Trianon, littéralement. L’atmosphère était toujours aussi chaleureuse et vivante, empreinte d’airs sudistes et d’une volonté de tout donner afin de terminer sous les meilleurs auspices, cette tournée promotionnelle. L’énergie transmise par le groupe était donc vraisemblablement communicative et ce, dès leur entrée ; la soirée continuait alors, sur la même lancée.
Dès lors, et reconnaissable entre toutes, la voix de Chris Robertson, mêlée aux différentes guitares maniées par lui et son partenaire dynamique Ben Wells, su rythmer le concert. De modèles classiques type Tele’ surboostée à des plus « jazzy » avec cette somptueuse Jazzmaster violette certainement toutes construites par un luthier local, en passant par les inévitables PRS dont le groupe a toujours été très friand (on notera une S2), le ballet des grattes était particulièrement sympathique à regarder et à écouter ! Cependant, ils n’étaient pas seuls. A leurs côtés, frappant ses cordes et occupant également tout l’espace de la scène, se trouvait leur nouveau bassiste, Steve Jewell, arborant une Stingray couleur vert Cadillac (la classe incarnée), accompagné de John Fred Young et de sa maitrise fine et puissante de la batterie ponctuée par une habileté aux lancés de baguettes toujours aussi hauts. Une vraie représentation live se produisait devant et avec nous. Preuve en est, la sœur de Ben, alors dans le public, pu en profiter plus individuellement car elle se vit souhaiter un joyeux anniversaire par des centaines de personnes et cela, sans que le rythme ne soit cassé.
De sorte que les titres s’enchaînèrent, passant de Burnin’ à Blame It On The Boom Boom sans oublier White Trash Millionaire pour un total de quinze morceaux et d’un solo de batterie massif de plus de trois minutes. Et c’est pour finir en beauté avec le morceau Peace Is Free que Black Stone Cherry se vit rejoindre sur scène par The Georgia Thunderbolts et que tout deux, avec le public en chœur, chantèrent dans cette ambiance de franche camaraderie.
Setlist
- Me And Mary Jane
- Burnin’
- Again
- Blind Man
- Like I Roll
- Cheaper To Drink Alone
- Hell & High Water
- Soul Creek
- Devil’s Queen
- Drum solo
- Ringin’in My Head
- In My Blood
- White Trash Millionaire
- Blame It On The Boom Boom
- Lonely Train
- Peace Is Free (avec The Georgia Thunderbolts sur scène)
Ce soir, Black Stone Cherry aura confirmé qu’il est l’un des meilleurs groupes scénique qui soit avec, en soutien, The Georgia Thunderbolts, un groupe dont il faudra surveiller la progression.
Textes par Sartemys
Photos par Vassago