« Opus n’est pas un festival que l’on consomme, mais un festival que l’on vit.
Opus n’est pas fini, mais est en perpétuelle construction, mouvement, évolution.
Opus n’est pas une rave party, mais une party de rêve !
Opus n’est pas constitué d’inconnu·e·s, mais tout le monde ne se connaît pas encore. »
Membres de l’association Chillanka
Deuxième jour, après les activités de journée conduisant à de multiples rencontres, les concerts prennent le relais pour laisser des souvenirs impérissables !
Le groupe La Veine se charge d’ouvrir la scène pour ce vendredi soir avec son style Pop Rock doux et rêveur. La formation est classique : voix, guitares, basse, batterie et cela fonctionne parfaitement. On se laisse entraîner volontiers par la musique.
La Phobie des Mégalithes enchaîne pour nous proposer des chansons plus Folk/Country, reprenant des titres connus du genre, permettant à chacun de chanter avec eux. Les trois musiciens changent régulièrement d’instruments, guitare, trombone, saxophone, banjo, etc. Une belle performance pour notre plus grand plaisir ! Le talentueux Paul a rejoint ensuite la scène pour ajouter ses rythmes endiablés.
Cette diversité d’instruments ne s’arrête pas là, Le Bruit des Pavés en fera de même avec trompette, saxophone, contrebasse, etc. Les cinq garçons vont mettre le feu au festival allant jusqu’à jouer et danser dans le public ! Ce groupe d’amis propose un set progressif, qui monte en puissance au fur et à mesure. Ayant suivi Le Bruit depuis plusieurs mois, ce fut un plaisir de voir leurs progrès sur scène et l’évolution de leurs textes. Le mélange entre chansons écoutables sur les réseaux et nouvelles que l’on entend seulement en live est percutant. C’est toujours agréable d’ecouter des versions différentes de Ni une Ni deux ou Le menuisier. A partir de Narcisse, j’ai ressenti une vraie différence. Nos corps ne se mouvaient plus, ils s’exprimaient librement sous l’influence de la musique. Petit big up à Paul, notre percussionniste favoris qu’on n’arrête plus, puisqu’il accompagne depuis quelques dates maintenant Le Bruit.
Pour conclure cette belle soirée, malgré un début sous quelques gouttes de pluie, Ultramoderne a réussi la belle prouesse de poursuivre la fête et les danses avec des sons Electro Inde. L’engagement mêlé à un humour absurde que l’on retrouve dans leurs chansons comme Autobiographie Sélective (Gouinasse Gauchiasse) ou encore Lacrimosa Bernard fut très agréable. Ultramoderne fut ma découverte du festival parmi les groupes que je ne connaissais pas.
Ma joie de la journée est d’avoir vu les groupes s’amuser et apprécier leurs shows tout autant que le public. Cela allait plus loin que seulement livrer une prestation professionnelle et propre, du moins je l’ai perçue comme ça.
Cette deuxième soirée, haute en émotion, en danse (et en sueur) se termine sous les étoiles. Tout le monde s’endort rêvant des derniers concerts du lendemain qui s’annoncent aussi mémorables.
Un grand merci aux artistes et à l’organisation,
DavBig.