AYRON JONES
Il y a des moments où les planètes sont alignées, on se retrouve totalement par hasard au bon endroit, au bon moment. Ayron Jones nous n’avions pas prévu de les couvrir et puis en arrivant en avance pour le concert d’après on est resté scotché par la prestation. Ça groove, c’est rock, ça joue grave en place et ça chante la mort ! Ayron Jones pourrait être le petit fils d’Hendrix et le cousin germain de Lenny Kravitz. Le mélange de blues et de rock tilte littéralement dans les oreilles de notre photographe qui se précipitera dans le pit, heureusement toujours ouvert, pour réaliser ces quelques clichés. Ayron Jones c’est assurément le groupe à suivre, on ne voit pas ce qui pourrait arrêter son ascension.
Set List :
Boys From the Puget Sound
Emily
Supercharged
Breed (Nirvana cover)
(Unknown)
My Love Remains
Baptized in Muddy Waters
Mercy
Take Me Away
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FEJD
Envie de danser sur de la musique nordique authentiquement métal ? Venez voir Fejd, vous ne serez pas déçu. Entre instruments conventionnels au métal et musique plus traditionnelle avec les instruments qui vont bien, nos oreilles ne s’ennuient pas. Il faut dire aussi que l’on ne comprend pas trop ce que dit le monsieur au chant bien que sans growls ni screams, mais ça a l’air chouette. Peut-être avez-vous plus de chance si vous parlez suédois. Mais tout de façon on est là pour danser et secouer la tête, et là-dessus c’est drôlement efficace.
Set List :
Härjaren
Drängen och kråkan
Offerrök
…
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STEREOTYPICAL WORKING CLASS
Retour vers les terres de rock français avec Stereotypical Working Class. Enfin, quand on dit Rock, c’est Rock +++ orienté Nu-Metal qui nous rappelle les belles heures et les rapprochements du groupe avec la team Nowhere et la scène française de la même époque. C’est propre, on a droit à du chant clair mais ça gueule bien et avec la rythmique solide l’ensemble forme un cocktail assez plaisant à l’écoute. Ça se balade entre deux riffs de grattes et on s’échauffe doucement dans le pit de la Warzone.
Set List :
Testify
Soon I Will
Perfect Frame
More Than a Man
Song for Kepler
Ordinary
Hartigan’s Last Bullet
Bustabraï
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NIGHTMARE
Nightmare c’est au départ une ancienne gloire qui décide de se reformer, le groupe se reconstruit avec un chanteur et du jour au lendemain se retrouve avec une chanteuse (tout parallèle avec Manigance serait fortuit puisque c’est Nightmare qui a commencé !). Sur scène c’est très efficace. Nous n’avons pas trop suivi l’époque avec chanteur, mais ici la dame fait fort bien le job et nous ne pensons pas qu’il soit utile de jouer la carte de la comparaison. Après tout, on peut reconnaître le savoir-faire d’une voix féminine sans pour autant avoir besoin de la comparer à une équivalence masculine. Du coup on va simplement dire que le contrat est rempli pour ce groupe français à la carrière longue comme le bras.
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ELUVEITIE
Il est difficile de parler d’Eluveitie sans une pointe de nostalgie et de regret lorsqu’on a eu l’occasion de les voir à leur meilleur niveau en 2015 avec l’ancienne chanteuse Anna Murphy. On a également saigné des oreilles lors de leur prestations au Wacken en 2016 avec un line-up qui se cherchait un peu trop à ce moment-là faisant suite aux nombreux départs. Compliqué d’y aller sans une once d’appréhension donc… Et le résultat est à la hauteur de l’égo de Chrigel. On sent que les chants lyriques sont passés au second rang depuis quelques albums, mettant clairement la guitare et la voix de Chrigel en avant, pour un rendu pas si mauvais. On note l’effort du groupe de tenter de chanter en français “L’appel des Montagnes” mais le résultat est sans appel, on n’y comprend rien car la chanteuse fait du yaourt (c’est même encore plus perceptible sur la rediffusion Youtube) et vocalement ça a du mal à suivre sur les anciens morceaux. Pour les titres enregistrés plus récemment, la partie voix est un peu plus adaptée et le groupe donne de son énergie ce qui motive le public. Les appels à Circle pit et wall of death fonctionnent, et malgré le reste, visuellement ça a de la gueule. C’est toujours agréable de voir le travail fourni par les instruments non conventionnels de la flûte, de la vielle à roue et de la harpe qui caractérisent le groupe et qui le placent largement dans le style folk symphonique.
Set List :
Rebirth
King
Inis Mona
Deathwalker
A Rose for Epona
Ambiramus
Havoc
L’Appel des Montagnes
Aidus
https://www.facebook.com/eluveitie
https://www.instagram.com/eluveitie_official/
SORCERER
Découvrir Sorcerer en concert, c’est faire abstraction de certains préjugés que l’on peut avoir sur le style. Dans mon cas tout particulièrement, les poils se dressent habituellement à l’entente du mot “doom” et avec Sorcerer, tout s’envole. On sent un groupe aux influences heavy/thrash des années 80 mais l’ensemble musical sonne plus sombre et moins tranchant, tandis que la voix particulièrement lyrique du chanteur contraste avec le reste donnant plus de couleurs et d’accroche à l’ensemble. Scéniquement, c’est vivant et loin de l’image parfois “black” associé au doom, merci le côté épic pour cela. Hommage tout particulier néanmoins au guitariste assis à cause de sa jambe en plâtre qui semble un peu décalée dans le paysage.
Set List :
Persecution
The Hammer of Witches
Sirens
Abandoned by the Gods
The Dark Tower of the Sorcerer
Lamenting of the Innocent
The Sorcerer
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MYLES KENNEDY AND COMPANY
Avec le chanteur d’Alter Bridge/Slash sur scène on s’attend forcément à entendre de la vocalise puissante et mélodique. Pour la mélodie on en a eu pour notre argent, pour la puissance on repassera. C’est un set plein d’humilité que nous servira l’artiste, comme à son habitude. Et personnellement c’est un peu ce qu’on lui reproche, toujours cette impression de s’excuser d’être là, avec une gestuelle tout en retenue. On aimerait un peu plus d’emphase. La set list comprendra un titre d’un de ses premiers groupes The Mayfield Four (nous c’est là qu’on l’a découvert, bien avant Alter Bridge) et une reprise de Slash joué seul au resonator. L’ensemble navigue entre le Folk et le Rock Blues classieux. Au passage Myles nous démontrera qu’il n’a pas des pelles à la place des doigts en claquant quelques solos. Même si perso, on s’est un peu ennuyé, on comprend que ce type de spectacle puisse plaire. Et puis ça permet de faire une petite pause appréciable niveau décibels.
Set List :
Wake Me When It’s Over
A Thousand Words
Devil on the Wall
High (The Mayfield Four song)
Songbird
Tell It Like It Is
World on Fire (Slash featuring Myles Kennedy and the Conspirators song)
In Stride
Get Along
EPICA
Epica on les a vu naître. On se souvient encore de Simone (17 ans à l’époque), timide et effacée sur scène qui laissait à son guitariste de petit ami le soin de prendre la parole entre les morceaux. C’était au début des années 2000 et depuis le groupe a bien évolué. Exit Simone la timide ! C’est une chanteuse pleine d’assurance qui est devant nous sur la Mainstage 2 du Hellfest. Le show tout feu, tout flamme est servi magistralement par l’ensemble du groupe qui ne se contente pas d’avoir une belle chanteuse pour exister. La qualité des compositions et la précision des musiciens permettent à Epica de durer dans le temps avec un line up assez stable. Ce qui devait être un side project d’un membre d’After Forever aura finalement survécu à ce dernier en le surclassant en notoriété. Si ça ce n’est pas une revanche sur le destin ! Epica aurait mérité une place plus tard dans l’affiche. Peut-être pour une prochaine édition ?
Set List :
Alpha – Anteludium
Abyss of Time – Countdown to Singularity
The Essence of Silence
Victims of Contingency
Unchain Utopia
The Obsessive Devotion
Cry for the Moon
Sancta Terra
Beyond the Matrix
Consign to Oblivion
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FLESHGOD APOCALYPSE
On l’a bien compris, aujourd’hui les chanteuses lyriques sont à l’honneur sur le fest. L’Altar n’y échappe pas avec Fleshgod Apocalypse, qui a subi quelques changements de Line Up sur les dernières années et qui s’étoffe d’une voix lyrique sur certains morceaux. Mais qu’on ne s’y trompe pas, on reste tout de même sur du bon death et les grosses guitares combinées aux growls du chanteur principal sont là pour nous le rappeler. L’effet cathédrale et le clavecin poussent l’ambiance dans un style néo-gothique non dérangeant, mais toujours rattrapé par les influences initiales. En parlant influences, le groupe profite d’un morceau avec comme invité Julien Truchan (BENIGHTED) pour rendre hommage à Trevor Strnad (THE BLACK DAHLIA MURDER) décédé il y a peu et avec qui ils ont eu plusieurs fois l’occasion de tourner auparavant. Au vu de la notoriété actuelle du groupe, on regrette peut-être un certain manque de public, mais pour les présents, l’accueil est chaleureux : ça slam, ça headbang et c’est plutôt réactif aux appels à Wall of death.
Set List :
The Violation
Healing Through War
No
Cold as Perfection
Sugar
Minotaur (The Wrath of Poseidon)
Monnalisa
The Fool
The Forsaking
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AIRBOURNE
Ceux qui ont déjà vu le groupe plusieurs fois sur scène savent à peu près à quoi s’attendre (encore que…). Avec Airbourne on sait qu’on ne va pas s’ennuyer, à tel point que même si la musique ne nous en touche qu’une on passe un moment distrayant. Alors si en plus on aime le hard rock à la AC/DC, ce groupe pourrait bien être une sorte de graal. C’est principalement grâce (à cause ?) au chanteur/guitariste Joel O’Keeffe que le groupe se fait remarquer. Le mec est partout et il a trouvé comment se démarquer des autres auprès du public. Il n’hésite pas à aller au contact de la foule, de manière un peu folle, comme en montant sur le dos d’une barraque à qui on n’a pas du tout envie de se frotter pour jouer un solo en parcourant le pit (vous le verrez sur nos photos), ou encore en balançant des verres de bière en veux-tu en voilà vers les spectateurs qui en bon métalleux de base en réclame toujours plus. Il s’agit avant tout d’un échange et avec Airbourne il va dans les deux sens. Bref Airbourne c’est toujours un succès.
Set List :
Ready to Rock
Back in the Game
Too Much, Too Young, Too Fast
Girls in Black
Burnout the Nitro
Boneshaker
Bottom of the Well
Breakin’ Outta Hell
It’s All for Rock ‘n’ Roll
Live It Up
Raise the Flag
Runnin’ Wild
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NIGHTWISH
Nightwish a enfin une vraie bonne chanteuse ! Le report pourrait se limiter à cette simple phrase qui en dit long sur ce que celui qui couvre le show pense des précédentes. Floor c’est la classe nordique, la voix sûre même si quelques notes chantée par Tarja sont parfois compliquées (on ne se glisse pas dans les pompes d’une autre sans difficulté), le sourire et la simplicité et y’a pas à dire, elle envoi grave le bois sur scène. Exit la timidité de la précédente dont on ne se souvient déjà plus du nom et la diva froide qui aura quand même le mérite d’avoir ouvert la voie vers le succès. Comme pour Epica, les flammes sont à la fête, les musiciens se démènent et l’ensemble est très efficace. Que l’on aime ou pas le metal symphonique, Nightwish est clairement devenu un poids lourd de cette scène malgré les multiples changements de headliners. On regrette tout de même l’absence de Marco qui apportait une voix supplémentaire au projet. On note une setlist assez partagée entre les époques de chanteuses (enfin, même si la période Olzon passe totalement à la trappe) et l’on peut saluer le groupe dans ce sens de n’avoir pas uniquement fait la promotion de leur dernier album “Human. :II: Nature”.
Set List :
Noise
Planet Hell
Tribal
Élan
Storytime
How’s the Heart?
Dark Chest of Wonders
I Want My Tears Back
Nemo
Sleeping Sun
Shoemaker
Last Ride of the Day
Ghost Love Score
The Greatest Show on Earth (Chapter II: Life; Chapter III: The Toolmaker)
All the Works of Nature Which Adorn the World: Ⅷ. Ad Astra (Floor sang her vocal parts live)
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DISCHARGE
Toujours pour varier les plaisirs, nous avons décidé d’aller faire un tour à la Warzone pour aller couvrir un groupe formé l’année de naissance d’un de nos deux reporters (le plus vieux des deux), en 1977. C’est donc un groupe qui a derrière lui 45 ans de carrière qui se présente devant nous ! Et on ne peut que constater que le Punk ça conserve car le groupe met toujours le feu en live avec son Punk Trashisant. On a vraiment passé un bon moment en leur compagnie, on se donne à nouveau rendez-vous dans 45 ans ?
Set List :
The Blood Runs Red
Fight Back
Hear Nothing, See Nothing, Say Nothing
The Nightmare Continues
A Look at Tomorrow
The End
A Hell on Earth
Cries of Help
Ain’t No Feeble Bastard
Protest and Survive
Hype Overload
New World Order
Corpse of Decadence
Hatebomb
Never Again
State Violence State Control
Realities of War
Decontrol
Accessories by Molotov
War Is Hell
War’s No Fairytale
The Possibility of Life’s Destruction
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MYRKUR : FOLKESANGE
On ne va pas y aller par 4 chemins, Myrkur c’est l’OVNI de ce Hellfest. Avec sa voix douce et légère, et accompagnée de musiciens aux instruments 100% traditionnels, elle a littéralement bercé le public enfin pour ceux qui ne dormaient pas déjà. Musicalement, on a le droit à un set aux ambiances folk/pagan scandinave et le choix de se concentrer uniquement sur des morceaux acoustiques est osé. Pourtant, malgré quelques soucis techniques, la prestation est plus que bluffante et la qualité est au rendez-vous.
Setlist :
House Carpenter
Svea
Gammelkäring
Ramund
Crown
…
https://www.facebook.com/myrkurmyrkur
https://www.instagram.com/myrkurmyrkur
CONVICTION
Quel plaisir de retrouver DoomFred d’Ataraxie (entre autres) à cette même place dans Conviction. Il s’agit d’ailleurs d’une sorte de super groupe car on trouve aussi des membres de Temple Of Baal et de Mourning Dawn dans la formation. On s’y attendait du coup, mais on le vérifie en live, il s’agit bien de Doom Metal. Le groupe investit donc l’Altar Stage pour distiller son spleen sonore devant un parterre lancinant au rythme des gros accords bien lourds. Le chanteur/guitariste vit ses textes en ajoutant quelques poses théâtrales du plus bel effet. L’ensemble est dark et déprimant, c’est exactement ce qu’on attend de ce type de musique. Le groupe joue pendant le set des Guns, alors forcément le public est un peu plus clairsemé que ça le devrait. Mais ceux qui sont là, et ils sont tout de même nombreux, en redemandent !
Set List
Prologue: Affliction
Voices of the Dead
Play Video
Through the Window
Curse of the Witch
Outworn
Wrong Life
My Sanctuary
Born Too Late (Saint Vitus cover)
https://www.facebook.com/convictiondoom
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KADAVAR
Pas facile de passer en même temps que la tête d’affiche du festival. Et pourtant s’il y avait bien un groupe capable de lui tenir tête c’était Kadavar. On ne regrette pas un seul instant d’avoir déserté le show des Guns le temps de venir découvrir en live le set de Kadavar. Ils ne sont que trois et ils ne bougent pas tant que ça et pourtant quelle présence scénique. Avec ce bassiste monté sur échasse au regard blasé, ce batteur à la moustache superlative vêtu d’un habit réfléchissant et de ce guitariste/chanteur à la dentition d’un chanteur des Bee Gees qui hurlent le Stoner par tous les pores de la peau. On pourra aussi en profiter pour saluer le travail qui a été fait sur les éclairages de la Valley. On sent une vraie recherche artistique qui colle aux styles qui défileront sur cette scène et pour nos photos c’est du pain béni. Franchement, le set de Kadavar fut sûrement l’un des meilleurs de cette édition du Hellfest.
Set List :
Lord of the Sky
Last Living Dinosaur
Into the Wormhole
Doomsday Machine
The Old Man
Come Back Life
Black Sun
Die Baby Die
Pale Blue Eyes
All Our Thoughts
Helter Skelter (The Beatles cover)
https://www.facebook.com/KadavarOfficial
https://www.instagram.com/kadavargram
GUNS ‘N ROSES
Vous n’aurez pas de photo du concert des Guns chez nous. En effet la production ou le groupe avaient demandé qu’il n’y ait aucun photographe. On comprend mieux quand on les voit débarquer avec un Axel Rose dodu à souhait… Et finalement on ne regrettera pas trop d’avoir vu cette représentation par petit bout entre deux autres concerts (il y avait tellement de très bons groupes qui jouaient sur les autres scènes). Nous avons eu le temps d’entendre qu’Axel Rose (toujours lui, vous allez penser qu’on s’acharne) n’était pas en très bonne forme vocale. La période COVID n’a sûrement pas aider à maintenir le niveau qu’il y avait lorsqu’ils étaient passés au Download festival en 2018. Même avec le reste du groupe, on sent bien que le cœur n’y est pas vraiment ce soir. Le groupe nous a habitué à tellement plus de spontanéité, tellement plus de fougue qu’on a maintenant l’impression d’assister à un gros concert convenu dont la raison d’être ne pourrait être que l’amour du revenu qu’il génère et non plus l’amour de la musique qui le compose. Mais pour revenir sur le positif, on remerciera tout de même les Guns d’avoir joué presque 2h30 (ce n’est pas un show des Red Hot quoi…). Et même si le cœur n’y est plus comme avant, on appréciera toujours de se replonger dans l’époque de leur apogée qui est aussi un peu l’époque de la nôtre… En tout cas, on espère les revoir bientôt plus en forme et pouvoir faire quelques photos quand même. Nous aussi on a vieilli du ventre Axel, et on n’a pas honte !!
Set List :
It’s So Easy
Mr. Brownstone
Welcome to the Jungle
Back in Black (AC/DC cover)
Slither (Velvet Revolver cover)
Hard Skool
Reckless Life
Live and Let Die (Wings cover)
Shadow of Your Love
Rocket Queen
You Could Be Mine
I Wanna Be Your Dog (The Stooges cover) (Duff McKagan on vocals)
Absurd
Civil War (Jimi Hendrix’s « Machine Gun » outro)
Better (followed by band introductions)
Slash Guitar Solo (Albert King’s « Born Under a Bad Sign » jam)
Sweet Child o’ Mine
November Rain
Knockin’ on Heaven’s Door (Bob Dylan cover) (Alice Cooper’s « Only Women Bleed » intro)
Nightrain
Rappel :
Coma
Patience (The Beatles’ « Blackbird » intro)
You’re Crazy (AFD Version)
Paradise City
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MOONSORROW
Toujours dans l’optique de ponctuer le show des Guns, on s’est dit que visuellement le look de Moonsorrow rendrait bien en photo et sur ce point on ne s’est pas trompé. Musicalement le groupe propose un Pagan musclé qui flirte parfois avec des ambiances plus religieuses. Le résultat n’est pas forcément de ce que celui de l’équipe qui a couvert le concert écoute habituellement, mais au diable le sectarisme, après tout le Hellfest sert aussi à s’ouvrir l’esprit et à sortir de ses habitudes ! Y’a pas à dire, la Finland ça vous gagne presque autant que la Bretagne ou la Montagne (c’est juste que ça ne rime pas quoi…).
Set List
Kivenkantaja
Ruttolehto incl. Päivättömän päivän kansa
Jotunheim
Suden tunti
Ihmisen aika (Kumarrus pimeyteen)
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CONJURER
On ne fera qu’un très court passage pour voir ce que donne Conjurer sur la scène de l’Altar, juste le temps de prendre quelques photos dans notre marathon du jour. On constatera un son très puissant avec une mise en place pointue et un public au rendez-vous qui se décroche la tête en rythme. Bref, ça ne plaisante pas…
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CONVERGE : BLOOD MOON
Sur la Valley, on a finalement un peu de tout du moment que ça ne joue pas trop vite. Stoner, Doom et maintenant du Mathcore. Converge c’est un peu le papa du genre avec quelques autres représentants et du coup on comprend le concept. C’est bien énergique, ça bastonne mais de manière plus fine que le Hardocre plus classique. C’est moins répétitif, plus diversifié. Le public est extatique.
Set List :
Viscera of Men
Coil
Tongues Playing Dead
Lord of Liars
Flower Moon
Scorpion’s Sting
Crimson Stone
Wretched World
Blood Moon
https://www.facebook.com/converge
https://www.instagram.com/converge
BLIND GUARDIAN
Véritables icônes de la scène power-metal allemande, Blind Guardian vient clôturer la soirée côté mainstages. Nos conteurs d’histoires n’ont pas pris une ride pour le plus grand plaisir de nos oreilles, et le groupe a gardé toute sa puissance en live. C’est rapide, dynamique, Les morceaux s’enchaînent parfaitement et le show est bien là, bien que le décor soit à peine constitué d’un écran à l’image du visuel du groupe. On regrette pour eux un certain manque de public dû à l’heure de la programmation mais les fans sont bien présents, entonnant les musiques en chœur notamment sur “The Bard Song : In the Forest” et “Valhalla”, qui clôture comme habituellement leur concert. Ou comment continuer à chanter du Blind Guardian pendant 2 heures…
Set List :
War of Wrath
Into the Storm
Welcome to Dying
Nightfall
Time Stands Still (At the Iron Hill)
Somewhere Far Beyond
Time What Is Time
Journey Through the Dark
Black Chamber
Theatre of Pain
The Quest for Tanelorn
Ashes to Ashes
The Bard’s Song – In the Forest
The Bard’s Song – The Hobbit
The Piper’s Calling
Somewhere Far Beyond
Rappel :
Mirror Mirror
Valhalla
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THE EXPLOITED
Victime d’une attaque en 2014 lors d’un concert et à nouveau hospitalisé en 2017, le concert auquel nous assistons ce soir relève presque du miracle tant le chanteur Wattie Buchan aura joué avec sa santé. Pas de problème cette fois sur la Warzone, mais un concert finalement assez sage dans la gestuelle qui du coup fera contraste avec le style Crossover Punk/Thrash de la musique. On ne boude pas notre plaisir, The Exploited c’est un peu des pionniers et même s’ils ne sont plus ce qu’ils ont été, c’est encore une chance de pouvoir les croiser sur une scène.
Set List :
Let’s Start a War (Said Maggie One Day)
Fightback
Dogs of War
The Massacre
UK 82
Chaos Is My Life
Dead Cities
Alternative
Noize Annoys
Troops of Tomorrow (The Vibrators cover)
Never Sell Out
I Believe in Anarchy
Holiday in the Sun
Rival Leaders
Beat the Bastards
Cop Cars
Fuck the System
Porno Slut
Army Life
Fuck the USA
Sex & Violence
Punks Not Dead
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IN EXTREMO
Quoi de mieux qu’un peu de Pagan pour finir cette journée du côté du Temple ? Ben rien. Du coup on est allé voir In Extremo et comme à chaque fois qu’on les croise en festival on a passé un bon moment. Pour les photos on a préféré rester dans le public pour conserver l’ambiance de cette fin de journée au sein des spectateurs. On note que ces derniers sont increvables ! Ce qui n’est pas notre cas. De toute façon, c’était le smog, on n’y voyait rien, autant profiter des lights de loin.
Set List
Troja
Feuertaufe
Vollmond
Kompass zur Sonne
Unsichtbar
Liam
Quid pro Quo
Lieb Vaterland, magst ruhig sein
Rasend Herz
Spielmann
Sängerkrieg
Frei zu sein
Ai vis lo lop
Pikse Palve
https://www.facebook.com/officialinextremo
https://www.instagram.com/inextremo_official
Photos/report : Shate Newton & Vassago