Dernier soir, j’ai un peu le cafard : il va falloir attendre un an pour retrouver ce lieu magique.
Dimanche 21 juillet, les portes du festival ouvrent une heure plus tôt. Il fait toujours aussi chaud malgré la pluie qui est tombée dans la nuit.
Ça y est, on est sur la dernière soirée, je profite de passer du temps avec les copains bénévoles, luthiers ou encore photographes.
Pour cette clôture, on a droit à du très haut niveau : Marcus Miller, Nile Rodgers et Dave Steward sont à l’affiche.
TOBY LEE
17h, c’est le jeune chanteur et guitariste de Blues, l’anglais Toby Lee qui envoie les dernières notes de la scène du village.
Nombreux amateurs de Blues et de guitare l’on sûrement découvert sur YouTube jouant, à l’âge de 12 ans, avec Buddy Guy ou encore Joe Bonamassa à 16 ans.
Si déjà à cet âge-là, il avait un phrasé et une technique impressionnante, et bien sur la scène de GES, à 19 ans, il est devenu incroyablement bon. Sa version de Crossroad nous a tous bluffés.
On peut se consoler après la disparition de John Mayall de voir que le Blues anglais a son héritier.
DAVE STEWART
18h45, on quitte définitivement la petite scène pour rejoindre le chapiteau et faire un voyage dans le temps. Nous voici dans les années 80.
Une belle surprise pour cette dernière : Dave Stewart le guitariste d’Eurythmics, entouré d’un groupe totalement féminin, nous a fait redécouvrir les tubes du groupe légendaire dont : Here Comes The Rain Again, There Must Be A Angel, Love Is A Stranger, Miracle of Love, Sexcrime, Sweet Dreams et même Lily Was Here qu’il avait, à l’époque, interprété avec Candy Dulfer. De beaux souvenirs. Dommage que l’on ne retrouve pas l’énergie du band original, les musiciennes manquent un peu de virtuosité.
MARCUS MILLER
20h30, place au Jazz avec le roi du slap et de la 4 cordes : Marcus Miller
Oui, à Guitare En Scène, tous les styles de guitares dont la basse sont mis en valeur et ce soir, c’est le new-yorkais au chapeau qui se produit devant nous.
Ce n’est pas la première fois que ce disciple de Miles Davis vient à GES puisqu’il était là en 2015 pour la sortie de son album Afrodeezia.
Ce soir il est entouré de Xavier Gordon au clavier, de Donald Hayes au saxophone, de Russell Gunn à la trompette et de Anwar Marshall à la batterie.
En plus de ses compositions et de ses rappels à Miles Davis, le Jazzman nous fait un bel hommage à son ami David Sanborn, disparu cette année, avec les titres Maputo et Runbfor Cover.
NILE RODGERS
Pour finir cette magnifique édition, il fallait faire monter l’ambiance et transformer le stade en dancefloor.
C’est le guitariste au 1000 tubes, Nile Rodgers, qui a eu cette mission.
Ayant produit et composé des titres pour tous les plus grands noms de la musique Pop, Funk, Disco, Soul et même Rock tel que :
David Bowie, Diana Ross, Duran Duran, Sheila, Madonna, Daft Punk…, cette légende nous a servi un panier rempli de titres que l’on connaît tous.
La setlist :
Le Freak
Everybody Dance.
Dance, Dance, Dance.
I Want Your Love
I’m Coming Out.
Upside Down.
Greatest Dancer.
We Are Family
Like a Virgin.
Material Girl.
Modern Love
Cuff It.
Get Lucky
Lose Yourself To Dance
Lost In Music.
Notorious
Spacer.
Soup For One/Lady
Thinking Of You
My Feet Keep Dancing.
Chic Cheer/Love Like This
My Forbidden Lover
Let’s Dance
Pour mettre le coup final, c’est sur Good Times qu’une inoubliable jam avec Marcus Miller a fait exploser l’ambiance dans le public.
Bravo à l’organisation pour ces 4 jours et vivement l’an prochain pour découvrir la nouvelle programmation.
Un grand merci à Géraldine et Thierry du bureau de presse « Le Bureau de Lilith » pour leur accueil et l’accréditation, merci à tous les bénévoles avec une grande pensée à Claude et son équipe du bar Mojito, merci à tous les luthiers présents dont Lucien et Cédric pour ces moments passés ensemble, et merci à Christelle pour son accueil chez elle pendant ces 4 jours.
A l’année prochaine !