Par Vincent Assié et Anne F
Pour clôturer en beauté l’année 2025, Last Train a posé ses valises au Trianon pour 2 soirs annoncés complets depuis longtemps. Le groupe termine là une série de 70 concerts en France, en Europe et Grande-Bretagne après la sortie de son dernier album III en début d’année.
SAINT AGNES
En ce premier soir, ce sont les Britanniques de Saint Agnès qui vont captiver le public impatient, mais encore peu nombreux, avec leur Rock entre Métal Industriel et Punk, mené par leur charismatique chanteuse. Ils sont venus défendre leur dernier album Your God Fearing Days Are About to Begin sorti le 31 octobre dernier. Un set d’une trentaine de minutes qui aura convaincu et chauffé la salle pour les Last Train.
HOT WAX
Le deuxième soir, ce sont les Britanniques de Hotwax qui ouvrent devant une foule bien plus présente que la veille. Avec des morceaux explosifs entre Punk, Pop et Grunge, elles mettent l’ambiance mais, pour les avoir déjà croisées dans de toutes petites salles anglaises où elles avaient retourné le public, elles peinent un peu à emporter la foule d’une grande salle. A revoir peut-être au Point Ephémère le 24 février prochain pour s’en faire une idée plus précise.
LAST TRAIN
Les sismomètres n’ont pas tenu! Pour ces 2 dernières dates en 2025, Last Train a littéralement fait trembler les murs et le plancher du Trianon. Si le premier soir, le public était plus dans la réserve, la fosse s’est totalement enflammée dès le début du concert le lendemain.
La setlist concoctée pour l’occasion par le quatuor nous a réservé quelques heureuses surprises, nous l’évoquerons plus loin. Comme à l’accoutumée, le groupe nous propose un démarrage « en douceur » avec l’incendiaire et diaboliquement efficace Home, suivi de The Plan, tous deux issus de leur dernier album. On our knees pointe le bout de son nez et nous offre pas moins de huit minutes grandioses suivi sans transition par Way Out, histoire de montrer que l’album The Weathering n’a pas pris une ride!
I Hate You nous offre un court moment de répit avec sa montée en puissance progressive et majestueuse et sa fin incandescente. Chaque soirée a eu ensuite droit à sa petite spécificité: All to Blame le 04/12 et One by One le lendemain.
Les lumières virent au rouge. Les habitués des concerts de Last Train le savent, c’est l’heure de Fire. Un sommet, un de ces titres sur lesquels le temps n’a pas de prise et qui offre un tremplin idéal pour le medley et le bain de foule de Jean-Noël Scherrer. Pour la première fois, un clavier trône aux côtés de la batterie d’Antoine Baschung, la basse de Timothée Gérard et la guitare de Julien Peultier. C’est une version intime et bouleversante de The Idea of Someone que nous offre alors Jean-Noël. Revenge totalement revisité inaugure la dernière partie de ces concerts, un vrai morceau de bravoure où chaque titre se déploie sur plus de 10mn. Que dire des sommets atteints par This is me Trying et bien évidemment The Big Picture? Deux derniers titres tout simplement épiques !
L’année 2026 s’annonce sous les meilleurs auspices pour le groupe qui vient d’annoncer qu’il terminera cette tournée au Zénith de Paris dans sa configuration 6000 spectateurs !
Photos : Anne F le 04/12
Photos : Vincent Assié le 05/12




