Durant toute la durée du festival, nous avons eu l‘occasion d’interviewer différents artistes. La plupart de ces artistes étaient sélectionnés cette année aux Inouïs du Printemps de Bourges. Les Inouïs c‘est « le premier dispositif national de repérage et de sélection de nouveaux talents artistiques, les Inouïs du Printemps de Bourges Crédit Mutuel s’appuient sur 28 antennes territoriales françaises et francophones et plus de 350 professionnel·les qui défrichent sur tout le territoire la jeune garde qui fera l’actualité musicale de demain. ». Voici donc une interview de Thierry Larose, venu tout droit de Marieville au Québec.
Bonjour Thierry, comment vas-tu ?
Ça va bien, je me suis remis de mon décalage.
C’est la 1ère fois que tu te produis en festival ?
Sur le sol français, oui. Bourges, c’est ma première date sur le sol français, on joue à Paris ce lundi et plein de dates après. On reste en France une semaine puis on repart au Québec.
À quel âge as-tu commencé la musique ?
À 8-9 ans, je suivais des cours de guitare chez M. Ghislain Darsigny à Marieville (Québec) puis j’apprenais des chansons des Beatles chaque semaine.
Avant de venir ici, tu connaissais des artistes français ?
Je connais les légendes, des artistes plus vieux. J’ai eu la chance d’en découvrir aussi comme Par.sek chez les Inouïs, Demain rapide, j’ai vraiment adoré son set. J’ai grandi en écoutant beaucoup de musique française mais c’était de la vieille musique comme Gainsbourg, Renaud, Charles Aznavour, j’aimais beaucoup Jacques Prévert.
Tu as été plusieurs fois nommé et primé pour ta musique au Canada, la prochaine étape est-elle de conquérir le public français ?
Je me suis jamais dit, même au Québec, que je devais conquérir ce territoire, j’aime jouer de la musique et si les gens apprécient, c’est tant mieux.
Peux-tu nous parler de ton titre Des nœuds dans les doigts ?
C’est le seul titre de l’album où j’ai fait une maquette avec Alexandre Martel, c’était comme un délire où on faisait des tests, c’était juste une belle journée et au final on s’est vraiment attaché à l’énergie créée puis on a rajouté des choses jusqu’à ce que ça devienne un peu plus habillé et c’est devenu ce que vous connaissez.
Penses-tu que l’expérience des Inouïs peut être un tremplin pour ta carrière ?
Peut-être, ça semble l’avoir été pour d’autres donc j’imagine que les Inouïs, ça propulse.
Avec quel artiste rêverais-tu de faire un feat ?
Dans mes rêves les plus fous, Paul McCartney.
Quel message voudrais-tu faire passer pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ?
Faut juste le faire. Si tu aimes la musique, fais de la musique. Il ne faut pas penser industrie, disques. Si tu aimes la musique tu es déjà riche. Ça ne sera pas toujours bon, ça ne sera pas la meilleure chanson, la meilleure performance mais c’est amusant, tu te sens vivre et c’est ça qui est important.
Merci beaucoup Thierry.
Merci à toi.