Durant toute la durée du festival nous avons eu l‘occasion d’interviewer différents artistes. La plupart de ces artistes étaient sélectionnés cette année aux Inouïs du Printemps de Bourges. Les Inouïs c‘est « le premier dispositif national de repérage et de sélection de nouveaux talentsartistiques, les inouïs du printemps de Bourges Crédit Mutuel s’appuie sur 28 antennes territoriales françaises et francophones et plus de 350 professionnel·les qui défrichent sur tout le territoire la jeune garde qui fera l’actualité musicale de demain. ». Voici donc une interview de Marie Amali, jeune interprète originaire de Toulouse.
Bonjour Marie, comment vas-tu ?
Ça va très bien.
C’est la 1 ère fois que tu te produis en festival ?
Oui, premier festival et Printemps de Bourges.
Comment as-tu fais pour être Inouïs cette année ?
J’ai présenté ma candidature en région Occitanie, je viens de Toulouse à la base. Ça fonctionne d’abord par région puis en national, j’ai postulé là-bas puis j’ai été prise sur les auditions régionales et ensuite sur sélection nationale et me voici !
A quel âge as-tu commencé la musique ?
J’ai commencé le piano à 6 ans au conservatoire et j’ai toujours écrit, la chanson m’est venue plus tard en 2019 quand j’ai commencé à vouloir me dire que je voulais en faire mon métier. J’ai commencé à écrire des chansons en utilisant tout le bagage que j’avais en piano et en texte.
As-tu des artistes qui t’inspirent pour tes créations ?
Oui j’ai pas mal d’artistes qui m’inspirent et de divers horizons. En chanson je suis très inspiré par Juliette Armanet, d’ailleurs j’ai vu son show au printemps de Bourges, ça m’a vraiment motivé à vouloir monter sur scène comme ça et de donner autant d’énergie et je trouve qu’il y a un truc dans la composition, dans les textes et dans tous les arrangements sur scène. Ça m’a grave stimulée, je me suis dit « je comprends pourquoi j’adore cette artiste ». Après j’aime beaucoup Pink Floyd, j’aime beaucoup le Rap, j’essaye d’écouter des choses diverses et variées. Là y a un rappeur que j’aime beaucoup qui s’appelle Zamdane. J’ai aussi beaucoup écouté Starmania.
Peux-tu me parler de ta musique, d’où tu puises tes inspirations ?
Je m’inspire beaucoup de mon quotidien, de ce que je vois, de ce qui m’entoure, l’amour, les sentiments, les émotions de manières générales.
Peux-tu me parler de ton titre Septembre dans ma ville ?
C’est un titre qui parle de Toulouse puisque je suis originaire de Toulouse et que je vis là-bas actuellement. C’est un titre que j’ai écrit en septembre 2021 où les bars venaient de rouvrir après la période du covid. Je trouve qu’en septembre il y a un truc qui ce passe dans les villes, les gens rentre de vacances et moi j’avais passé mon été à Toulouse où je voyais que c’était vide du coup, c’était drôle comment tu vois tout te remplir et de voir cette atmosphère de fourmilière. J’ai toujours eu envie d’écrire sur Toulouse mais c’est difficile d’écrire sur un lieu qui te tient à cœur. J’ai donc écrit Septembre dans ma ville et on a attendu 1 an pour le sortir parce que ça paressait bizarre de ne pas le sortir en septembre.
Penses-tu que l’expérience des Inouïs peut être un tremplin pour ta carrière ?
Oui, vraiment, parce qu’il y a beaucoup de professionnel, c’est une vitrine où il y a une vraie visibilité et on a la chance de pouvoir se produire dans un gros festival comme celui-ci où pleins d’artistes sont passé par là. C’est un beau tremplin et tu rencontres aussi beaucoup d’artistes qui sont au même stade que toi et qui seront peut-être super-connu demain mais en tout cas tu fais de bonnes rencontres que ce soit en off ou sur scène, tu vois de belles choses.
Quels sont tes rêves/ objectifs pour les futures années ?
Pour les années à venir je me souhaite de continuer à faire de la musique, de faire des albums, d’écrire pour les autres et pour moi. D’essayer de continuer à aimer ça et de vivre paisiblement.
Tu es sur l’écriture d’un album en ce moment ?
Les maquettes sont bien avancées pour le deuxième Ep car j’ai déjà sorti un premier EP en novembre 2021 et là deuxième EP en préparation peut être pour 2023 ou plus tard et après je pense, enfin j’espère que ça débouchera sur un album.
Quel message voudrais-tu faire passer pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ?
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur même si la remise en question c’est bien mais si on a envie de faire quelque chose qui nous stimule faut pas se mettre trop de barrière. La musique c’est beaucoup de travail, faut être acharné, avoir envie de le faire et faut se dire que c’est aussi du plaisir et garder ce sentiment de plaisir le plus longtemps possible.Si ça les anime, bah go, lancez-vous !
Crédit photo: Ines Amadei