Bonjour Voyou, comment ça va ?
Ça va très bien. Très heureux d’être au Printemps de Bourges, de retour ici pour la je ne sais combien-ème fois finalement. Mais très heureux d’être là.
D’où vient ton nom de scène ?
C’est une question que l’on m’a beaucoup posé mais je n’est toujours pas de réponse à cette question.
Tu as 33 ans, à quel âge as-tu commencé la musique ?
J’ai commencé très jeune vers 3-4 ans par la trompette car mon père étant trompettiste jouait beaucoup de trompette et ça ma vite intéressé alors je mis suis mis donc j’ai appris très jeune à faire de la musique.
Tu as toujours rêver d’en faire ton métier ?
Je penses que non. Je me suis toujours dis que c’était une possibilité. Pas toujours par ce qu’a un moment je voulais faire du dessin, pleins de trucs comme ça mais y’a un moment où oui assez jeune je me suis rendu compte que si je voulais je pouvais essayer de le faire. J’ai joué dans des groupes vraiment très très jeunes et en voyant que je pouvais faire de la scène et que ça m’amusait et puis très jeunes je me suis retrouver à trainer dans des bars où il y avait des musiciens qui rentraient de tournée à Nantes et qui tournais partout et en fait c’est devenu normal que ce soit un métier comme les autres. Et du coup j’ai su assez vite que je pouvais le faire et j’ai voulu le faire je penses à partir du collège, de la 4ème.
Tes parents ne t’ont pas mis de barrières ?
Ils m’ont dis « passe le bac avant » et après moi je leur est dis « après le bac je vais faire ça ». En fait après avoir eu mon bac je suis directement parti en tournée avec des groupes. Donc je suis devenu financièrement, bon au début j’étais grave dans la merde car c’était compliqué mais très vite j’ai eu une certaine économie qui faisait que j’arrivais à peut près à m’en sortir. J’étais à découvert en permanence mais je m’en sortait à peut près donc je leur demandait pas de me payer. Ça leur ( parents) coutaient moins cher que de me payer des études en école d’ingénieur donc ils ce sont un peux fait du soucis. Je sais pas si ils y croyaient plus que ça mais en tout cas ils voyaient que je le faisait, que je leur demandais pas grand chose.
Tu viens de sortir ton 3 ème album, « Les royaumes minuscules » , pourquoi ce nom ?
C’est pour pleins de raisons ce nom. En fait « Les royaumes minuscules » ça veut dire pleins de choses, en tout cas pour moi. Disons que c’est énormément de choses qui sont toutes petites mais qui finalement ont une importance qui est gigantesque, ça peut être des sentiments, des choses internes , des émotions, ça peut être des choses dans la nature alors qu’un chien est entrain de passer tranquillement là-bas. Je penses que cet album vient ce connecter à pleins de toutes petites choses et il essaie de mettre en valeur ces choses là et de faire des choses minuscules un royaume.
Dans cet album on retrouve notamment le titre Hiver, peut tu nous expliquer l’histoire de ce titre ?
C’est un morceau qui à une histoire assez particulière parce que j’ai commencé la première ligne de texte que j’ai écrit de ce morceaux date d’y il y a 3-4 ans et je n’avais pas le décors qui y’avait avec cette ligne de texte. C’était juste un petit bout du refrain et en fait un jour j’ai commencé a faire cette instru et ça m’a parut évident que j’avais fait cette instru pour ce bout de texte même si je n’y pensais même plus. Ça collais parfaitement, ça allait avec l’atmosphère et à partir de là j’ai essayer à comprendre ce que tout ça voulait raconter et ça m’a pris bien une année de plus avant de finir le texte du morceau. Donc c’est un morceau qui a été construit sur vraiment très très longtemps. Je penses qu’il y a peut être 4 ans entre la première ébauche de ce morceau jusqu’à sa finalité.
Tu as été Inouïs sur ce festival, qu’est ce que cette expérience t’as apporté ?
Oui je penses que c’est une possibilité de tremplin pour tout le monde. Après tout va dépendre de la prestation que t’y fait et du sérieux que tu met aussi dans ce concert là. Moi ça m’a ouvert vachement de portes. J’habitais à Nantes à ce moment là et je n’était pas forcément en contact avec des gens du milieu professionnels même si je tournais depuis très longtemps en tant que musiciens et que j’avais rencontré pleins de gens dans la musique. Là, d’un coup je pouvais présenter mon projet et le donner à voir à pleins de gens qui travaillent dans la musique, à des maisons de disques, à des éditeurs, à pleins de programmateurs. Du coup ça a été un vrai tremplin. J’ai rencontré mon label par exemple à ce festival avec qui je travail toujours aujourd’hui.
Avec quel artiste rêverais-tu de faire un feat ?
Y’en a pas. Je ne rêve pas de faire de feat avec des gens. Je n’ai pas de fantasmes à ce niveau-là. En fait je suis très heureux quand je fais des feats mais c’est parce qu’il y a une histoire, une rencontre et tu vois pour moi c’était évident qu’on allait faire un feat avec November ultra, je ne savais pas dans quel sens, pour l’album de qui ou quoi mais il y avait un truc d’évidence artistique et je trouve que y’a aucun autres feat qui devrait ce faire d’une autre manière que par ce que il y a un vrai intérêt artistique. Il y a pleins d’artistes dont je suis très fan, mais vraiment fan à un point incroyable mais c’est pas pour ça que j’ai envie de faire un feat avec eux. Par contre, y’a des gens avec qui j’aimerais travailler, faire de la musique mais pas forcément faire un feat, juste faire de la musique. J’adorerais par exemple faire de la musique avec Info, le mec qui a fait Sault. J’adorerais pouvoir faire une journée au studio avec lui pour travailler et voir comment il fonctionne, de voir son idée de la construction musicale.
Quel message voudrais-tu faire passer pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans la musique ?
De jamais essayer de faire la musique que t’aimes chez les autres mais de rester toujours aligner avec la musique que toi tu sais faire et de ce qui vient fondamentalement de toi.
Pour finir, quelles questions aurais-tu aimé qu’on te pose ?
J’aimes bien quand on me pose des questions sur les gens avec qui je travail ou avec qui je travaillait par ce que ça me permet de pouvoir en parler et de pouvoir en faire la promotion aussi. Quel que soit la question à partir du moment où on me pose des questions qui sont tournés vers les autres je suis assez content parce que ça me permet de parler des gens avec qui j’ai des affinités et qui mérites d’avoir de la visibilité.
Crédit photo: Emma Birski