Que dire à part que le concert de Last train était très attendu et que ce soir, ce sera le 1er Olympia du groupe.
Allez, on ouvre le bal avec Lulu Van Trapp avec une belle ouverture de rideau à la grecque.
Tout de suite, on découvre le tableau et ça commence fort, les membres du groupe sont alignés, le batteur est debout sur un kit batterie assez minimaliste.
L’aspect visuel dénote de ce qu’on connaît de nos jours, on est sur un look un peu rétro qui me fait penser aux années 80.
Musicalement, on est sur des sonorités plutôt vintages, mais avec des touches électro. Je ne m’étendrai pas sur les influences parce qu’on est sur de l’inclassable et ce n’est pas péjoratif loin de là.
Je peux dire seulement que la maîtrise vocale de Rébecca est sans faille, c’est une grande chanteuse qui ne se dévoile pas tout de suite, mais tout en fin de set, j’ai été bluffé.
Belle découverte sonore même si ça a été très court.
Qu’à cela ne tienne, après une demi-heure pour changer le set, rideaux fermés, nous voilà avec l’arrivée de Last train accueilli par un public impatient et chauffé à blanc.
Ne vous fiez pas par la couverture de l’album « The Big Picture » que vous pouvez retrouver ici, où on peut y voir 4 garçons bien éduqués, propre sur eux et bien sages.
Oui, il y a une certaine élégance dans leur approche des morceaux, tantôt hyper sauvage, tantôt dans l’émotion pure.
D’ailleurs, parlons des moments un peu plus calmes, c’est bien la première fois que j’ai assisté avec dégoût, que quelques imbéciles dans le public se sont donnés le droit de gâcher ces moments que je considère comme magique. C’est vraiment dommage et dégueulasse pour le public.
Le jeu de lumière était à l’image du groupe, sobre mais puissant, beaucoup de mélange entre ombres et lumières, il était rare de voir les visages finalement, comme si c’était pour dire qu’on était là pour le son et pas l’image.
À noter un petit guest qui n’est autre que Bandit Bandit venu chanter sur le morceau « Maux ».
Pas de rappel, mais on a une espèce de rituel du groupe qui s’attarde un peu en contemplation avec le public, afin de souffler et de se dire à quel point ils sont fiers d’être là et apprécier le moment.
On finit évidemment sur « The Big Picture » qui semblerait être LE titre de Last Train. Certes, c’est un sacré morceau et cela reste une performance pour la jouer. Pourquoi ? Parce qu’elle est lente, très lente, et est bourrée de changement de tempo. Mais je ne définirai pas le groupe par seulement ce morceau. Last train c’est avant tout l’indépendance, l’énergie, la générosité, la sueur, la douceur parfois de la mélancolie, et dans chaque morceau, on peut s’y retrouver.
C’est peut-être pour ça que le groupe décolle depuis quelque temps.
Le prochain rendez-vous sera certainement au Zénith, qui sait ?
Minou