Donnez moi une guitare, un banjo, une trompette, une contre basse, une batterie, des accordéons, un violon, de la chanson à texte et parfois même une cornemuse et je vous donne un nom: Debout sur le Zinc. Ce soir je suis à la Cigale… Salle que j’adore ! Une salle parisienne historique conviviale et chaleureuse… Parfaite pour accueillir le groupe Debout sur le Zinc et ses nombreux musiciens et chanteurs.
Debout sur le Zinc
C’est une grande famille, celle des Ogres de Barback, des Hurlements de Léo et de La Rue Ketanou. Si vous ne connaissez aucun de ces noms alors vous êtes passés à côté de quelque chose et depuis de nombreuses années. Ce groupe, je le connais d’abord avec leur morceau « La Valse Misère » sorti en 1999, morceau qui me touche, qui parle de la vie, de l’amour, du temps qui passe… Toute leur musique nous touche au coeur, aborde des sujets universels et profonds. Oui, Debout sur le Zinc est un groupe qui fait ses preuves depuis de nombreuses années au travers de plusieurs albums et qui tourne partout en France. C’est avec fraicheur et poésie qu’ils interprètent leurs titres sur scène. Ce soir ils joueront de nombreux morceaux de « L’importance de l’hiver » sorti l’année passée.
Comme toutes dates parisiennes, il y a quelque chose de particulier dans l’atmosphère, des airs de nostalgie, des regards complices entre le public et la scène, des amis, de la famille et des invités de marque. Un des membres de la Rue Ketanou viendra même en surprise interpréter « Les hommes que j’aime » pour la plus grande joie du public. Il y a du soleil cette nuit à la Cigale, et on entendra même dans le public devenu une prairie à la demande du groupe des chants de grillons.
Lorsque le concert touche à sa fin, je suis touchée d’assister à un moment privilégié où le groupe interprétera des morceaux tels que « La Déclaration » en acoustique. Ce sont des moments rares, d’osmose entres les musiciens et le public qui chantera lui aussi chaque morceau pour clore ce spectacle.