A peine un an après leur dernier concert au Cabaret Sauvage, les trois comparses de Black Midi, Geordie Greep, au chant et à la guitare, Cameron Picton, à la basse, et Morgan Simpson, à la batterie, ont présenté au Bataclan le 2 novembre dernier leur troisième et dernier album Hellfire.
Les Dos Monos, groupe de hip hop japonais, comme son nom ne l’indique pas, composé de Zo Zhit, Taitan et NGS, ont été chargés d’effectuer la première partie.
Les types, plutôt bien énervés, surtout NGS qui lâchait de temps en temps ses platines pour venir haranguer le premier rang, ont plutôt assuré pendant près de quarante minutes dans une salle à moitié vide.
Tout aussi énervé, Black Midi revendique des influences diverses telles que le noise rock, le jazz et le free-jazz, le post-punk, le math rock, le hip-hop ou le classique pour produire un son apparemment bordélique mais toujours structuré.
Alors c’est naturellement que l’air de « Nessum Dorma » extrait de Turandot de Puccini annonce le début imminent du concert. Le concert commence par « Speedway » tiré de leur premier album Schlagenheim.
Rapidement acquis à la cause de Black Midi, le public des premiers rangs montre autant d’énergie que le groupe dans une salle qui peine toutefois à se remplir. Le trio de Black Midi, accompagné de Seth Evans aux claviers, enchaine une quinzaine de titres largement empruntés à HellFire. Le disco a aussi été célébré avec deux titres empruntés à Diana Ross (« I feel love ») et aux Daft Punk (« Around the world »).
Le show se termine, après une heure et demie de concert, sur « Slow » sans rappel.
Merci à VEDETTES (2-L-R-20-518 & 3-L-R-20-519) pour l’accréditation.
Setlist
1.Speedway
2.Welcome to Hell
3.Dangerous Liaisons
4.Faster Amaranta
5.Still
6.Eat Men Eat
7.Askance
8.953
9.John L
10.I Feel Love (Donna Summer cover)
11.Around the World (Daft Punk cover)
12.Western
13.Magician
14.The Defence
15.Slow