Ou une quête commune.
Actif depuis presque une dizaine d’années maintenant, Peyton Parrish, compositeur, chanteur, youtubeur et producteur de Metal et Country américain, vient de sortir en ce début d’année 2024, un florilège de ce qu’il partage sur la toile. Concrétisant alors, un projet aux multiples facettes, Soul est un condensé de Rock et de Metal avec une légère touche disneyenne pour finir en beauté – mais c’n’est que mon avis…
Commençons donc ce requiem par le titre Poetry Glass. Introduction aux aspects Metalcore que l’on retrouvera tout au long de l’album, des breakdowns apparaissent ensuite pour conclure avec la voix, alternant entre passages clairs et growls entendus dans les reprises d’inspiration viking du protagoniste. Les percussions sont présentes mais sans jamais réellement s’imposer. Place maintenant à Fallen Angel dans cette aventure aux contours presque universellement dessinés du fameux monomythe où le départ rapide à la Architects parsemé de quelques sonorités davantage Motionless In White surgit alors. Vers 1:05, l’aspect plaintif de ce sous-genre décrié à tort et à raison survient presque logiquement dans cette chute longue et presque agonisante où guitare et batterie intensifient l’état. Nous sommes donc arrivés à notre premier niveau, une Cavity plus exactement. Les riffs de la guitare sont percutants, davantage Deathcore, dans ce commencement aux allures étranges rappelant un délire kornien où se disséminent des sons électroniques. Une suite aux apparences Pop-Rock s’élonge pour une fin brutale.
Nous arrivons alors, dans une obscurité déconcertante et pourtant réflexive à l’écoute de Stuck In The Dark. Le titre est acoustique, non sans rappeler la version du même genre d’Alone In A Room d’Asking Alexandria. Le morceau est beau et l’instrumentation parfait le tout. Cependant, et désormais, la réflexion est terminée, l’heure est au retour. Avec Refuse It All, le départ est sans ambages, tout comme ce qui s’ensuit. L’aspect Deathcore de Soul ne se fait pas prier avec quelque fois, des sonorités orientales. Place à KABOOM et à son allure diabolique faisant ressortir ce qu’il y a de plus sombre dans cette âme lutant pour (sur)vivre. Fist Into The Air continue ce dernier combat en rendant hommage à ses reprises d’autres cultures où le chant se rapproche de celui d’un The Hu, offrant plus de profondeur et d’agressivité à cette issue. Cette dernière n’étant pas fatale car le message I’m Still Here pourrait être hurlé. La cover est celle de la bande originale du film des studios Disney, La Planète au Trésor, dont l’interprète originel est John Rzeznik, chanteur du groupe The Goo Goo Dolls, dans la douce lignée du collectif « Disney Goes Rock ». Fan inconditionnée de ce chef-d’œuvre reconnu que sur le tard et où l’objectivité pourrait venir à me manquer pour en juger de sa pertinence ici, il n’en demeure pas moins que la reprise et le placement de cette chanson en cette fin de quête initiatique clos de manière cohérente Soul tout en dévoilant l’étendue et la richesse du catalogue de Peyton Parrish.
Liste des morceaux :
1. Poetry Glass
2. Fallen Angel
3. Cavity
4. Stuck In The Dark
5. Refuse It All
6. KABOOM
7. Fist Into The Air
8. I’m Still Here
Titre(s) emblématique(s) de l’album : Poetry Glass, Fallen Angel, Cavity, KABOOM, Fist Into The Air et I’m Still Here.
Titre original : Stuck In The Dark.
Titre(s) dont on aurait pu se passer : Aucun, l’album est cohérent.
14,5/20