Le culte, la secte ou culture de l’huître bleue – comprenez Blue Öyster Cult, était de retour en France pour un concert extrêmement attendu au sein d’un océan de passionnés découvrant, en guise de première partie, une sorte de pieuvre aux multiples machines : SixPenny Millionnaire !

SIXPENNY MILLIONNAIRE
En effet, et se chargeant à lui seul d’ouvrir pour le groupe mythique, François Maigret, alias Shanka, ex-guitariste de No One Is Innocent, alors devenu SixPenny Millionnaire, arrive le pas affirmé au centre de la scène, au milieu d’un banc d’instruments, de pédales et d’amplis. Le Monsieur connaît la musique, est à l’aise et ça se voit !

Non sans plusieurs sièges vides et quelques regards dubitatifs, c’est pourtant plein d’entrain et agréablement surpris que le public alors présent se laisse aller aux sonorités Rock, Folk et parfois Hip-Hop de ce one-man band multiforme et moderne. Dégageant une sympathie et un sens du rythme indéniable, 6PM arrive donc en une simple demi-heure de show, à conquérir le cœur de la salle parisienne.

Ainsi… nos premières parties ont du talent, venez les voir !

BLUE ÖYSTER CULT
Et c’est après une autre demi-heure mais dans l’obscurité la plus totale que nous retrouvons, apparaissant soudainement, Blue Öyster Cult !

Quintet également protéiforme composé de deux de ses membres originels, Eric Bloom et Buck Dharma, se partageant le chant, les guitares et le clavier avec Richie Castellano, Jules Radino aux fûts et Danny Miranda à la basse, les américains sont harmonieusement placés en quinconce sur la scène de l’Olympia devant une salle pleine à craquer, strapontins compris. A savoir que lors de notre attente à l’extérieur, nous avons croisé pas moins de trois personnes recherchant, pancartes en main, une place pour le concert. BÖC était attendu et le savait, à tel point qu’une interdiction d’utiliser son téléphone fut explicitée par les deux chanteurs dès le début de leur prestation, permettant de profiter davantage de ce moment unique même si quelques malins brandirent discrètement leur gadget pour immortaliser leur passage.

Dès lors, et après quelques longueurs d’un début qui pris du temps à se mettre en marche et des guitares timides, c’est en faisant résonner leur Hard-Rock reconnaissable que BÖC s’élance dans un set qui s’étalera sur plus d’1h40 – car oui, c’est à cela aussi qu’on reconnaît un groupe de cette envergure, l’envie de donner, de partager avec un public fidèle depuis les premiers albums. Jouant tour à tour des morceaux de Secret Treaties, Fire of Unknown Origin et leur célèbre Burning for you, Spectres avec Godzilla et (Don’t Fear) The Reaper d’Agents of Fortune qui mettra en lumière un des road donnant le rythme avec une cowbell sans oublier maints solos, Blue Öyster Cult délivre une performance enthousiaste mais maîtrisée. Originaux par leur musique, ils l’étaient tout autant par leur présence scénique, passant de mouvements de ronde à des changements d’instruments fluidifiés par quelques interventions de la part des deux premiers.

Lumières éclatantes et rechute dans l’obscurité abyssale, c’est après un retour des lights et en standing ovation que le concert se clôtura dans une ambiance chaleureuse.

Blue Öyster Cult Setlist L'Olympia Bruno Coquatrix, Paris, France 2025, On Tour Forever

Nous souhaitions remercier la salle de l’Olympia ainsi que Veryshow pour leur accueil et confiance donnée !

Textes et photographies : Sartemys

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