Nous retrouvons l’équipe du Riip Fest, 6 mois après une belle édition du Winteriip, 1ère date de l’association post covid. Ce chaud week-end de juillet est l’occasion de retrouver le format classique d’un fest sur 2 jours, 2 ans après la 5eme édition.
Association Riip Fest (https://www.riipfest.com/), FB (https://fr-fr.facebook.com/RIIPFest/)
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PATENT (Mathcore / Orléans)
Les hostilités commencent avec les orléanais de Patent. On est sur un départ classiquement crade de début de fest. Mélangé au côté déstructuré propre au mathcore, c’est un bordel sonore qui met bien dans l’ambiance. Le visuel va de paire tellement les gars courent dans tous les sens. Côté instru, le minimum syndical, batterie, basse et guitare, le tout entourant un duo dialoguant sur le même registre scream/growl. Ces derniers harangueront à plusieurs reprises le public qui commence à se rassembler tant dans la salle, que dans le fest tout court. Le combat de chaque première partie en soi.
MUSIQUE :https://patentmathcore.bandcamp.com
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Patent-Band-1097442426996421
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HILLDALE (Dark Hardcore / Nantes)
On enchaîne avec du hardcore sauce Black. Un nuage épais (et qui sera entretenu durant tout le set) s’installe, au grand damne de nos amis photographes. Le son s’améliore, permettant d’apprécier la lourdeur du pendant Black de leur musique articulée autour d’une voie faite pour le hardcore. Un mix de genre qui prend bien, lançant encore un peu plus la journée.
MUSIQUE : https://hilldale44.bandcamp.com
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Hilldale.band
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ARO ORA (Modern Metal / Tours)
Belle découverte du dernier Firemaster de Châteauroux, nous retrouvons les tourangeaux d’Aro Ora. Techniquement, c’est toujours propre et les mecs sont quand même salement équipés pour couvrir une large gamme de métal, permettant à tout le monde d’y trouver son compte. Le visuel n’étant pas leur préoccupation, on notera quand même une énergie impressionnante au vu des besoins de la prestation. La salle commence à ressembler à quelque chose, bien que le Pit se calme pour cette phase hors hardcore.
MUSIQUE : https://aroora-ao.bandcamp.com
FACEBOOK : https://www.facebook.com/aroora.ao
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STAB (Heavy Hardcore / BE)
Ça y est, on est dans le dur de la journée. Festival présent avant tout pour le hardcore, il est temps de refaire de la place dans le pit. Qui n’a jamais fait d’hardcore pur ne peut comprendre ce qu’est une fosse violente. High kick, uppercut ou autre moulinette sur le dessus du crâne, voilà ce qui vous attend sur ce champ de bataille. Même si tous les codes du genre sont parfaitement réalisés par nos amis belges, ce n’est plus vraiment ce qui se passe sur scène qui marque les esprits .
FACEBOOK : https://www.facebook.com/STABH8000
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STILLBIRTH (Slam Death Metal / DE)
Plutôt fan de slam death, j’attendais pas mal de Stillbirth avec à sa tête un certain Lukas Swiaczny dont le nom évoque de bons souvenirs avec Placenta Powerfist, mais aussi un passage remarqué avec le fameux groupe au nom si particulier qu’est XavlegbmaofffassssitimiwoamndutroabcwapwaeiippohfffX. Pas forcément dans la veine du fest, le public apprécie tout le même la violence sonore outre Rhin, malgré les différents déboires. Problème de retour, de micro ou encore une double pédale qui part en sucette, n’empêchent pas le set se faire dans son intégralité. Une bonne claque de puissance dans cette journée d’énervés
FACEBOOK : https://www.facebook.com/StillbirthParty
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NOSTROMO (Metal Hardcore legend / SUI)
Cette première journée se termine avec nos voisins suisses et leur hardcore de la 1ère heure. L’atmosphère particulière mélange de la retombée de Stilbirth et de l’agacement visible du groupe à cause des problèmes de gestion sonore ne présage pas grand-chose de bon pour la suite. Heureusement la musique métal a ses propres miracles et nous avons vécus le notre au bout de cette nuit. Un retournement d’atmosphère comme on en fait rarement et qui se clôturera sur symbiose trop courte, mais si bonne à vivre.
FACEBOOK : https://www.facebook.com/nostromogva
Cette 1ère journée se termine donc sur une note un peu particulière. On sent que nous ne sommes pas passés loin d’une fin tronquée par l’exaspération de la tête d’affiche, à juste titre, tant le son (et les lumières, parce qu’au final, ce n’est bien que les photos qui perdurent dans le temps) ont été gérés avec des moufles… Une piètre prestation aux antipodes de l’investissement de l’asso qui fait plus que bien son taf et peut compter sur une équipe vraiment au top. Croisons les doigts pour demain, que les ingés retrouvent la vue et l’ouïe.