1ère partie : The boom boom schack Tour avec Annie Lalalove
Annie Lalalove est une artiste influencée dès le plus jeune âge par différentes cultures : née d’une mère guinéenne et d’un père breton, elle a grandi entre la Guinée, l’Ethiopie, la Réunion, la Côte d’Ivoire et la France (précisément Angers et Nantes où elle a ses attaches familiales). Si le grand public a pu la découvrir notamment dans the Voice en 2013 c’est dans un festival de musique à proximité de l’hôtel où elle travaillait qui lui sert de révélateur en 2004 : elle veut chanter. Une première opportunité se présente à elle à travers un duo avec le guitariste Benjamin Corson avec qui elle formera « Nungan » jusqu’en 2017.
C’est accompagnée d’un guitariste (Vincent Martinez) et d’un batteur (Julien Audigier) qu’elle assure la première partie du concert de Beth Hart à la Seine Musicale. D’abord au chant seul puis en s’accompagnant à la basse ou au ukulélé, elle nous a offert une très belle prestation pleine d’énergie et de talent que ce soit à travers ses propres titres comme « « Easy Lovin » composé avec son frère ou des reprises de « Bang bang » et « J’ai deux amours ». Vous pouvez retrouver le tout et bien plus encore sur son album « The boom boom schack » sorti en novembre 2021.
Son facebook : https://www.facebook.com/AnnieLalaloveIsOnFB
Arrivée de Beth Hart et son band
Après une petite demi-heure d’entracte, alors que la salle est plongée dans la pénombre, un faisceau de lumière désigne une des portes situées à l’arrière de la partie orchestre de la salle.
Le public ne s’y trompe pas : dans quelques secondes, l’artiste pour laquelle ils ont fait le déplacement en masse ce soir-là va bientôt faire son entrée par là en s’offrant un bain de foule pendant son premier titre et avant de rejoindre la scène où l’attendent son guitariste Jon Nichols, son bassiste Tom Lilly (mais qui a aussi joué de la contrebasse et du piano pendant le concert) et son batteur Bill Ransom.
Dès les premières notes, la voix puissante, tout en nuances à la fois sensuelle et torturée de Beth Hart vient enchanter nos oreilles.
Son énergie, ses éclats de rire comme ses phases de fragilité nous emportent avec elle dans un tourbillon d’émotions. Que ce soit lors de ses titres interprétés au piano ou ceux partagés avec son band… Le sentiment d’être tout le temps sur un fil se fait ressentir : il est possible de basculer de la joie à la mélancolie en passant par la rage et la douceur.
Nous avons eu le droit à des chansons du dernier album hommage à Led Zeppelin mais également des titres du précédent opus “War in my Mind” (pour lequel personnellement j’ai eu un coup de cœur en particulier) ou encore d’autres morceaux emblématiques de la chanteuse.
Une ambiance en fin de concert plus “feu de camp” (comprenez avec les 4 artistes installés en position rapprochée sur la scène) et aussi un passage en duo contrebasse-piano. On ne sait plus trop si on se trouve à la maison ou dans un club de blues… Mais on adhère complètement.
Notons un show lumière également très réussi pour accompagner le tout : tantôt intimiste, tantôt éblouissant. Des teintes de bleu, de rose ou de jaune…
Une vraie réussite qui donne envie d’en redemander encore et encore lorsque nous arrivons au bout des presque 2H de show. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il faudra attendre une prochaine date ou une prochaine tournée pour y regoûter…
Je remercie l’équipe de Beth Hart et la production de m’avoir permis d’assister à ce magnifique concert qui restera pour longtemps dans ma mémoire.
Set list :
Sinners prayer
Tell her you belong
Delicious
Bad woman blues
Jazz man
Chocolate Jesus
War in my Mind
Fire on the floor
Light on / As long / Hero
Without words
Sugar shack
Can’t let go
Baby shot me dow
Sunday / Lullaby leaves
Rappel : No quarter- Babe
Site internet : https://www.bethhart.com/
Facebook : https://www.facebook.com/officialbethhart
Producteur : Gérard Drouot Productions
Salle : la Seine musicale