Dernière ligne droite de l’édition 2025 du Motocultor avec une dizaine de groupes à l’affiche et notamment, Machine Head !

THROWN
Mais commençons en douceur, du moins, en apparence, avec un jeune quatuor suédois du nom de Thrown, et officiant dans le Punk Hardcore. A vrai dire, le réveil ne fut peut-être pas matinal mais resta assez hargneux, emplit de violence et d’une énergie à nous faire tenir jusqu’à la fin !

LOCO MUERTE
Revenons en France, enfin, à la frontière espagnole, avec un groupe oscillant entre la bonne humeur et un déchaînement Thrash et Punk : Loco Muerte. Un ballet, qu’écris-je, un flamenco endiablé se forma dans le public et le pit avec des slams dès les premières minutes du concert non sans quelques frayeurs du côté de votre reporter à cause de sa cheville bandée… Qu’importe, le moment était fugace mais ravivant !

ENSIFERUM
Cessons toute plainte futile car l’honneur revient aux respectables d’Ensiferum qui, malgré la perte de l’ensemble de leurs costumes et matériels incombant à une compagnie aérienne française dont le nom fut tu… n’en resta pas moins professionnel. De sorte qu’ils arrivèrent en civil avec des guitares floquées Hellfest Open Air Festival avec l’envie d’en découvre, quoi qu’il arrive. Mais les réduire ainsi à leur accoutrement serait une terrible erreur car le quintet Folk nous emporta avec brio dans ses contrées finlandaises grandiosement sylvaines dont lui seul à le secret…

EXHORDER
Continuons notre route dans l’univers arpenté du Thrash avec un groupe outre-Atlantique, Exhorder. Pilier du Groove Metal, dont le porte étendard le plus célèbre se montrera ce soir, il reste important de mentionner l’influence de ladite formation qui rassembla adeptes et curieux.

FEAR FACTORY
Poursuivons avec un groupe Industriel aux allures de Thrash et Death, Fear Factory, qui n’en est pas à ses balbutiements dans l’univers du Metal. Empoignant avec confiance les planches françaises d’ores et déjà foulées, notamment en terres clissonnaises, le quatuor masculin réussit à captiver un auditoire bien acquis à sa cause.

PRIMORDIAL
Revenons à plus de noirceurs avec un groupe de Black Metal irlandais, Primordial. Réinterprétant à leur manière, l’héritage laissé par des grands noms du genre comme Bathory, ils restèrent fidèles à eux-mêmes en dégainant riffs aiguisés et chants offensants ; en clair, ce que nous attendions de l’authentique formation !

LANDMVRKS
Retrouvons d’autres français venant tout droit de la cité phocéenne pour le plus grand plaisir des festivaliers. Landmvrks, groupe montant insufflant un nouveau souffle au Metalcore, et bien que passant en fin d’après-midi, réunit chaque génération pour un long – sûrement trop bref, passage sur une des scènes principales. C’n’était p’t’être pas « Marseille bb » ici, mais force est de constater que ça bougeait tout autant !

SUFFOCATION
N’oublions pas les bases et revenons à la précision d’un Brutal Death Metal. Suffocation joue depuis les années 1980, comme beaucoup en ce dernier jour, mais a donné ses lettres de noblesse à ce qui deviendra pour beaucoup, un exutoire à part entière dans les musiques extrêmes. Peu peuvent s’en vanter !

CANDLEMASS
Quel honneur d’avoir pu photographier les quelques pontes de l’Epic Doom Metal encore en lice : Candlemass. Ne regroupant qu’une partie du festival tant le dilemme semblait insurmontable pour certains – Blind Guardian jouait de l’autre côté, il n’en demeure pas moins que celle-ci resta fidèle et attendait patiemment, l’arrivée des suédois. Et de vous à moi, c’est sans regret.

MACHINE HEAD
Terminons en beauté cette seizième édition par le groupe tant attendu, j’ai nommé Machine Head. Représentants du Groove Metal, les états-uniens savent y faire lorsqu’il s’agit de nous époustoufler ; l’entertainment allant de pair avec leur volonté de puissance, ce show ne dérogea pas à la règle. Pyrotechnie, lumières assaillantes et postures désinvoltes mais sûres d’elles, le quatuor nous rassembla chaleureusement et avec passion, sur la scène principale. Et en effet, bravant manque de place et temps disponible, tous – ou presque, les photographes, s’amassèrent pour tenter de capturer un moment de leur passage. Grâce à une sécurité officielle hors du commun, n’ayant pas hésité à négocier pour nous faire entrer en menant, parallèlement, slams et respect des consignes de sécurité, c’est protégés que nous pûmes vivre un moment particulier à l’abri de tout risque.

Alors merci. Merci à l’ensemble des équipes pour votre confiance et particulièrement celles du festival qui restèrent bienveillantes tout au long de ces quatre jours du mois d’août.