Équipe présente lors de ce week-end de festivités, vous pourrez constater un jour de décalage entre les photographies et le texte mais n’ayez crainte, vous n’y verrez que du feu… Car en effet, et s’étalant sur deux jours, la venue des célèbres britanniques d’Iron Maiden s’est voulue incroyable, quoi que crescendo, avec pour première partie bouillonnante : Avatar !
AVATAR
Ainsi, faisons le point. Rien de bien étonnant de retrouver un groupe de Death à tendances Mélodiques pour introduire un des piliers du Heavy Metal – nous ne t’oublierons jamais Ozzy. En effet, et pour ceux ne connaissant pas encore cette formation scandinave, celle-ci déborde de groove et d’énergie… rocambolesque. A cheval entre le Metal et les arts forains, entre la violence caractéristique de notre genre favori et des mélodies étranges sortant tout droit d’un freak show, Avatar sait nous asséner trompettes et rires malsains au gré de notes entraînantes.
Fort heureusement, le son était équilibré, ce qui donnait fière allure, nonobstant une scénographie plus pauvre en comparaison avec leur passage à l’Olympia il y a maintenant deux ans. Mais la hargne de ces clowns bien impétueux n’aura rien à envier aux autres tributaires du style car malgré un public dubitatif au départ, celui-ci ne tardera pas à se laisser prendre au jeu et hocher tête et cervicales.
De sorte que les membres d’Avatar étaient égaux à eux-mêmes, donnant à voir en seulement quarante minutes, un sacré cirque en cette Défense Arena et rien que pour cela, on applaudit !
Rajoutons qu’il était dommage de ne constater qu’une simple présence du merchandising d’Avatar, alors situé sur les parvis extérieurs…
IRON MAIDEN
C’est alors qu’après moins d’une heure de flottement, les quelques fondateurs encore vivants de la NWOBHM entrent en piste. Scénographie sur trois niveaux, éclairage monstrueux, sextuor placé à l’avant avec la batterie à l’arrière-centre, le show peut enfin commencer.
Bruce Dickinson fut magistral. Durant plus de deux heures de concerts, pas une seule fois sa voix ne faiblira. Enchaînant marche rapide, sauts, postures et costumes extravagants, l’homme chevronné aux scènes exigeantes de notre cher et tendre Heavy Metal harangua une foule en liesse. Mais seul, il ne l’était bien évidemment pas, car accompagné de ces compères dont Dave Murray, Adrian Smith et Janick Gers apportant cette profondeur « guitaristique » et caractéristiques d’Iron Maiden avec pour suppléments ineffables, une basse et des fûts frénétiques grâce à Steve Harris et Nicko McBrain. Eddie ne manqua pas à l’appel, mascotte et porte-étendard des célèbres britanniques, avec comme unique attirail, sa tête de squelette et ses habits tirés des plus belles pochettes d’albums de l’histoire de la musique.
Les critiques l’affirmeront, du moins, les quelques chanceux présents aux deux soirs, à savoir samedi et dimanche, que le second concert était nettement plus réussi que celui de la veille. Pourquoi ? Who knows? Quoi qu’il en soit, et pour notre part, le seul défaut ressenti lors de cette fin de semaine fut le son, mal réglé, et on ne peut plus trop fort.
Mais à l’instar de leur passage à l’Accor Arena en 2018 pour leur tournée « Legacy of the Beast », les pontes d’Iron Maiden nous auront prouvé, une fois encore, que la légende peut perdurer, faisant vibrer petits et grands, enfants et parents, et qu’ils ne sont plus que quelques-uns à pouvoir s’en vanter…
Photographies : Vassago