Blackrain est de retour. Pour ceux qui dormaient au fond de la classe, on se souvient que le groupe s’était fait connaître auprès du grand public en participant à l’émission La France a un Incroyable Talent. Avec la sortie de son nouvel album : Hot Rock Time Machine, Blackrain avait à cœur de reprendre les concerts afin de porter la bonne parole à son public fidèle.
ERIC JAYK
Connu principalement pour être le chanteur de Wildstreet (un groupe New-Yorkais qui évolue dans la scène du Glam Rock pour ceux qui ne connaissent pas), Eric Jayk veut nous jouer son répertoire en acoustique en y incluant une reprise du groupe The 69 Eyes. Pas facile de proposer ce genre de musique seul sur scène avec une simple acoustique. L’ambiance va mettre un peu de temps à s’installer mais Eric va réussir à sortir le public de sa torpeur parisienne à force d’aller le chercher.
BLACKRAIN
Blackrain monte sur scène avec un peu de retard devant une salle quasiment pleine. Le public est un parterre de fidèles dans lesquels on trouve quelques membres d’autres groupes comme le bassiste de Klone (également guitariste dans Uncut), JIMM qui vient de sortir un nouvel album (on vous en parlera bientôt) et Arnold le chanteur de Harsh que le groupe invitera à participer au dernier morceau de la soirée (pardon pour les autres têtes connues qu’on n’a pas vu ou qu’on n’a pas reconnu).
Le début du concert se passe assez classiquement, le groupe joue les 5 premiers titres de leur avant dernier album Untamed dans l’ordre. Sur Summer Jesus Jerem G incarne Jesus et béni un public qui joue à fond le jeu. On retrouvera le même Jerem sur la reprise des Twisted Sister qui suivra : We’re not gonna take it jouant de la guitare. On subodore qu’il est aussi celui qui se cache sous le costume de la mort sur échasse qui interviendra plus tard sur un titre. Enfin on le retrouve à l’acoustique sur deux titres plus calmes en milieu de show : Revolution et Nobody But You. Un véritable cinquième membre. Enfin Christian Le Menn viendra souffler dans sa cornemuse sur la reprise d’AC/DC qui clôture le concert.
Malgré l’exiguïté de la Maroquinerie, Blackrain n’aura pas hésité à sortir les accessoires pour offrir un vrai spectacle à l’ancienne. Le public saura leur rendre en participant même s’ils ont quand même eu beaucoup de mal à faire un circle pit à la demande de Frankie très en forme ! Ils se rattraperont plus tard sur un wall of death nettement moins hésitant en fin de soirée. Il est comme ça le public parisien, c’est une micheline, il lui faut un temps de chauffe mais quand il est bien huilé à la bière il se lâche !