MOTHER MOTHER + MONCRIEFF - Olympia (Paris) - 14/03/24

Retour sur l’escale parisienne du combo canadien Mother Mother et leur « Grief chapter Tour » sur la scène de l’Olympia.

MONCRIEFF
C’est Moncrieff qui a été choisi pour ouvrir les shows de la nouvelle tournée de Mother Mother. Venu avec ses musiciens, le jeune irlandais a pu une bonne demie heure durant nous présenter différentes facettes de son univers. De l’énergie, ça il en a lorsqu’il s’agit de prendre possession de la scène, mais il sait aussi calmer le jeu et se poser derrière un clavier pour nous conter des histoires toute en douceur et à fleur de peau. Un talent brut que la vie n’a pas épargné et qui met tout son cœur et sa sensibilité dans ses textes et ses mélodies. Pari réussi pour Moncrieff qui a séduit le public parisien et l’a fait se déhancher avec panache sur un dernier Shangri-La avant de laisser la place aux stars de la soirée.

MOTHER MOTHER
21h10 pétantes, les fans sont enfin prêts et chauffés à bloc pour applaudir ceux qu’ils attendent depuis des heures, Mother Mother. Après avoir conquis le Trianon fin 2022 et avoir ouvert pour Imagine Dragons lors de leur tournée européenne des stades, les Canadiens reviennent plus forts que jamais pour une nouvelle tournée mondiale qui marque quasiment vingt ans d’une carrière lancée à Vancouver en 2005. Neuf albums plus tard, les voici sur la scène de l’Olympia pour défendre leur tout dernier né, Grief Chapter sorti en début d’année.

Ce sont d’abord Molly Guldemond et Jasmin Parkin qui entrent sur scène tout en grâce sur Nobody Escapes, avant d’être rejoints par Ryan Guldemond au chant et à la guitare, venant compléter ce groupe à trois voix soutenu par la rythmique de Ali Siadat et la basse de Mike Young. La setlist est conséquente, plus de 20 titres joués ce soir, dont les singles Hayloft II ou encore The matrix.

Mais il est toujours frustrant de devoir quitter le navire au bout des sacrosaints « 3 premiers morceaux », ne nous laissant donc pas la possibilité de rentrer davantage dans le show pour en apprécier son énergie. Il aura fallu s’en contenter ce soir, mais nul doute que les fans des canadiens auront su pleinement profiter de l’étape parisienne des Mother Mother pour danser et chanter sur leurs tubes favoris ! C’est bien l’essentiel, après tout !