Rock’N’Roll babyyyy ! Car oui ! Loin du coup de blues de la fin de la semaine, c’est en swinguant et virevoltant aux airs de guitares en furies, de voix et rythmes venant des terres les plus chaudes que la communauté olympienne passa son dimanche soir aux côtés des Sheepdogs et de Larkin Poe ! Vos envoyés spéciaux étaient donc là pour vous couvrir ce voyage sur les terres ‘ricaines… en plein Paris !
THE SHEEPDOGS
C’est donc avec un groupe arrivant tout droit de l’autre côté de l’Atlantique, The Sheepdogs, que la soirée débuta. A vrai dire, nous commencions à ressentir les effluves de cette chaude soirée grâce à la playlist que la salle décida de passer avant l’envoi des premières notes, allant de Nutbush City Limits de Bob Seger à I Got Loaded de Lil’ Bob & the Lollipops, et il était presque 20h quand le public arriva massivement, fait plaisant à constater et donc à mentionner pour une première partie.
Ainsi, et c’est en voyant un panneau nominatif aux ampoules bien luisantes et caractéristiques de celles trouvables à Las Vegas avec, sur la gauche, guitares, synthé, basse, batterie et micros, que la scénographie du quintet se dévoila à nous. Les projecteurs étaient de mise et sans attendre davantage, s’orientèrent sur les membres des Sheepdogs dès leur arrivée, ces derniers parés de leurs chemises, jeans et Santiags, sans oublier cheveux longs, moustaches et barbes !
Leur show était équilibré et chacun, mis en valeur. Les chanteurs se partageaient le devant de la scène avec deux Les Paul Black Beauty, portant bien leur nom, identiques. Vers la fin de leur passage, le claviériste se mit à jouer sur une Gibson SG avec vibrato de type Vibrola. Le son était très bien réglé et la balance, correctement calibrée. Quel plaisir de profiter d’un bon son lorsque les instruments sont au centre de la formation, c’est agréable pour les amateurs et les néophytes ! Mais rien d’étonnant venant de l’Olympia. The Sheepdogs alterna donc entre de la Country, du Southern et du Blues Rock pour un rendu chill, sans prise de tête mais entraînant et captivant.
LARKIN POE
Ayant donc patiemment attendu avec les airs de Free et d’Electric Light Orchestra depuis le haut de la mezzanine surplombant une bonne partie de l’Olympia, je vis enfin arriver les deux Evil Wom(e)n devant un auditorium plein à craquer. Batteur et bassiste suivirent.
Larkin Poe, en référence, entre autres, et d’après la légende, à leur cousin-germain Edgar Allan Poe (oui !), pris place sur les planches parisiennes tout de blanc vêtu, à la manière des astronautes. Elles nous remercièrent d’être présents alors qu’à quelques kilomètres de là, se jouait un match important entre le XV de France et l’Afrique du Sud ! Comment pouvions-nous les rater ? Mais soyons honnêtes, un regard furtif se faisait régulièrement pour surveiller le score des français, tout de même ! Quoi qu’il en soit, l’osmose qui se dégageait de la salle était saisissante, à tel point que les deux sœurettes se regardaient bien souvent, assez impressionnées par l’énergie et l’enthousiasme ambiants.
L’univers s’emplit donc progressivement de sonorités puissantes et planantes. Les titres s’enchaînèrent sans grande difficulté, assurément. La scénographie, quelque peu rudimentaire, ne dérangea pas outre mesure car les filles ont su occuper l’espace et exécuter un show bien ficelé mais pas mécanique, restant authentique, d’autant plus lorsqu’une d’entre elles se trompa de morceau. Les aléas du direct ! Qu’importe, le public en rigola et le rythme n’en fut pas perturbé.
Les solos fusèrent et tous les musiciens, à l’instar du premier groupe, étaient audibles. Mention spéciale au moment de jouer Might as Well Be Me où tout Larkin Poe, guitare, caisse claire portative, contrebasse et lapsteel en main, se retrouva pour chanter ensemble, à la manière des formations 60’s. Du Roots Rock’n’Roll mêlé à du Blues, de la Folk et de la Country, donnant un Americana aux influences diverses, résonnèrent. Nous vîmes donc passer des Fender Stratocaster, of course, et une acoustique Gibson de type Dobro. Le défilé était agréable pour les yeux et les oreilles, que l’on soit un professionnel ou non ; vos envoyés spéciaux ont notamment aperçu Laura Cox dans la foule !
Vous l’aurez donc compris, le concert de ce soir fut une réussite. Que ce soit The Sheepdogs comme Larkin Poe, tous deux proposèrent une prestation électrique, pleine de vitalité et d’énergie positive ; la bonne humeur des deux groupes était communicative et ne laissait pas indifférent quant à leur bagout musical !
Nous souhaitions remercier l’Olympia ainsi que Live Nation pour leur accueil et confiance donnée !
Photographies : V.Photographie
Textes : Sartemys