Singularité.
Ni plus ni moins, et préparant leur prochain album Oddity devant sortir le 29 septembre, le groupe d’Indie-Metal français Nature Morte revient non pas sur le devant la scène mais au sein de votre conscience. Que faut-il en comprendre ?
Un début à la Placebo pour un morceau davantage alternatif empruntant « (…) de nouvelles sonorités plus 80’s par endroits et plus extrêmes à d’autres tout en liant l’ensemble par [leurs] textures habituelles. ». L’ensemble est suivi de résonnances profondes à la Shoegaze avec une voix qui transperce et submerge. Le groupe l’affirme : « Le but étant de créer, tant dans le clip que dans les paroles, un climat oppressant et introspectif. ». Les instruments semblent noyés, une lueur d’espoir apparaît à près de la moitié de l’œuvre puis tout s’arrête. Mais la guitare résonne, la batterie est timide, la voix se veut discrète ; des tendances Black Ambient sont là avec un sentiment de solitude omniprésent. La violence ressurgit à presque 2 minutes de la fin, la guitare est frénétique, comme la batterie et le chant. Nous entendons des supplices qui nous attirent, la fin semble plus apaisante. Vraiment ?
A la marge, Nature Morte continue de nous surprendre et nous, on plonge dans l’immensité de ce mind house.
17/20