Little Caesar et Cour Supreme - L'empreinte - 25/10/22

La saison s’ouvre à l’Empreinte avec du Hard Rock de la première heure. Si le groupe français est bien plus récent dans les faits, l’intégralité du line–up de la soirée produit du bon vieux son des 70’s et 80’s.

COUR SUPREME

Né de la réunion de Gilles Chevalier et de Judge Fredd (dit le Judge) en 2008, Cour Supreme est un groupe motivé par l’amour du Hard Rock des 70’s. Les deux compères de longue date (Studs, Les Chaises, mais aussi en support de Jean-Jacques Milteau, Mauro Serri (SG Junior), Vincent Absil, …) sont rejoints par Jean-Marc Palma, bassiste et chanteur baignant depuis toujours dans le même genre.

Côté ambiance dans la salle, on monte crescendo. C’est entraînant et dansant, propre et fidèle au style, ravissant les fans de bon vieux sons présents. Sur scène, le trio se montre dynamique et mobile ce qui couplé à la qualité de nos ingé lumières de l’Empreinte nous permet de profiter d’un visuel bien sympa. Entre les chansons, les musiciens ne manquent pas de nous faire la causette ponctuées de petites blagues pour réveiller le public. Il faut dire que faire le show à 18h, ce n’est pas toujours simple et pourtant, le groupe s’en sort haut la main, prêt à passer le flambeau à la tête d’affiche.

Setlist :

I Won’t Be Beggin’

Rocky Road

Subterranean Rodeo

…

Facebook : https://fr-fr.facebook.com/coursupremerocks/

LITTLE CAESAR

Groupe de Hard Rock créé à la fin des années 80 en plein dans la veine des Bikers tatoués et chevelues (un peu moins maintenant…) par Ron Young, chanteur actuel du groupe, Little Caesar est notamment connu pour son album éponyme contenant Chain of Fools, une cover de la chanson d’Aretha Franklin. Depuis, les Angels ont sorti 5 autres albums qui n’ont pas la prétention de réinventer le genre, mais montrent bien la maîtrise musicale du groupe et qu’il est tout à fait possible de perdurer en restant fidèle à ses origines artistiques.

Et côté maîtrise, on est servis. On sent que le groupe en a sous la patte avec une musique au poil et une énergie débordante, tout au long du concert. Ça saute et ça bouge sur scène pour un public conquis. Bon, la moyenne d’âge ne semble pas la plus basse qu’ait connu la salle, oubliez donc pogo et gros mouvements de foule, mais tout de même, la fosse sait leur faire honneur durant les 1h45 de set, où les morceaux se sont bien enchaînés. L’ensemble haut en couleurs et groovy permet d’apprécier pleinement le spectacle, ce qui est plutôt bienvenue côté photo, rappelant d’ailleurs un certain Gotthard fait un peu plus tôt dans l’année sur les mêmes planches.