Quand son et image deviennent vraisemblablement circadiens
Deux années passèrent avant que John Petrucci nous livre en cette mi-septembre 2022, non pas un simple clip mais un réel court-métrage, Temple of Circadia, pour son morceau éponyme de l’album Terminal Velocity de 2020.
Esquissé et produit par Petrucci en personne mais écrit et illustré par Lucas Wormsbecher, Bill Bronson et Wayne Joyner, le Temple de Circadia est le récit d’une histoire avant-tout fantastique mêlant reine, sorcière et magicien. Mais c’est sans compter sur son héros légendaire, John Petrucci, qui apparaît alors non pas paré d’une épée mais de sa guitare semblant être une Majesty afin de rétablir l’ordre. En effet, une quête chevaleresque l’attend, celle de terrasser les esprits maléfiques qui souhaitent voler les deux parties de la pierre du temple et détruire l’équilibre du monde pour y régner en maître.
Reprenant, entre autres, les traits de la femme de John Petrucci pour la reine, Rena Sands, les visuels et l’esprit de Dream Theater pour les décors (cf. symbole central de la pierre) et l’univers de certaines œuvres d’heroic fantasy et de science-fiction les plus mémorables, Temple of Circadia, quoi que dessinée quelque peu grossièrement par moment, reste une belle représentation en images d’un titre Instrumental. Novateur dans sa forme car artistiquement différent et pouvant rappeler les dessins animés des années 1980 et 1990, Temple of Circadia ne tardera pas à vous faire voyager en enfance par ses couleurs vives mêlées aux notes effrénées de ce morceau épique.