2nd jour de la convention Firemaster. On prend les mêmes et on recommence. Tous les présents de la veille retrouvent leurs marques rapidement tandis que les nouvelles têtes du jour s’attèlent aux mêmes rituels de début de convention. Le fluidité à l’entrée s’améliore et les couacs de début de festoch ne sont déjà plus présents.
On attaque dès l’arrivée avec le Master of Bingo. Bien que ce ne soit pas la première chose que l’on imagine dans une convention de ce genre, le metalleux est aussi très friand de ce genre de jeux. Les tables mises en place à cet effet sont loin de suffire pour tous les participants et c’est très bien comme ça, on s’en l’engouement du moment. Le rythme particulier qui fait enchainer un petit lot (1 ligne), le lot moyen (2 lignes) et le gros lot (le carton plein) avant de repartir à zéro donne encore plus de possibilité à nos cartons. Côté gains, des pass Hellfest P1 et P2, guitare, … Malheureusement, pas de panier garni pâté saucisson frometon aux grands dam des plus gourmands. Dernier fait marquant, le Bingo a échappé de justesse à la formation d’un circle pit durant la partie.
Table Ronde – Les influences culturelles dans la composition, la mise en scène et la réception de la musique
Résumé des échanges de cette 2nde conférence
- La symbolique est bien présente pour différencier les genres musicaux et même les sous genres entre eux pour prendre l’exemple du metal.
- Il en est de même avec les communautés ou les lieux qui accueillent les évènements rassemblant ces dernières. On sait qu’en venant à tel endroit on croisera du monde connu ou on découvrira forcément quelque chose qui nous plais.
- Cette symbolique permet de définir l’identité unique d’un groupe malgré la densité de formation appartenant au même genre. Si certains cherchent clairement la poule aux œufs d’or pour générer de l’argent rapidement, la plupart du temps, dans ce secteur underground, c’est un un besoin vital pour exister que d’avoir une visibilité importante le plus tôt possible.
Le démarrage musical de cette seconde journée est effectué par les Eurélienne de Shewolf et leur Grunge engagé. Avec une instrumentale plutôt propre pour le genre, la voix nasillarde et grinçante d’Alice apporte une couleur inattendue à leur style, ponctuée par moment de quelques scream cristallins. Un peu à l’image de la veille, le début du set n’est apprécié que par trop peu de monde, mais les rangs sont heureusement rapidement gonflés. Le temps au public de prendre conscience du début des concerts. On sent le manque d’expérience sur scène du trio, mais ce dernier est largement compensé par une jovialité intense (paradoxal pour du grunge me direz vous) et une détermination certaine malgré les couacs techniques.
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Deathtest
Petite animation de fin de convention, on repart comme la veille sur un blind test mais inversé ayant donc pour principe de trouver des musique et artiste en regardant leur clip (avec en super bonus, un musique WTF par dessus). Contrairement à la veille, la partie est beaucoup plus serrée grâce à une grosse présence de metalleux. Notre Champion de la veille doit d’ailleurs se contenter d’une belle 3ème place alors que le vainqueur du jour gagne à son tour son pass pour l’année prochaine.
La soirée démarre avec les Tourangeaux d’Aro Ora. (Personnellement, 1ère belle surprise du WE). Même en l’absence du groupe, le set-up impressionne. Du rack batterie bien rempli, aux grattes 7 cordes(droitière et gauchère) en passant par une énorme basse 6 cordes. Notre petit monde arrive sur scène face à un public pas encore prêt. Présenté comme metal alternatif sur le papier, ont est en réalité face à une puissance musicale qui sent bon le Gojira de la 1ère heure. La setlist fait varier le curseur violence/profondeur régulièrement pour accompagner la voix grasse et roque, autant dans le clair que le scream. Le pit est lancé pour la soirée et la fin arrive presque trop vite
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Les dernières balances ramènent un public toujours chaud. Nos sudistes de Sidilarsen et leur metal dit indus embrasent encore un peu plus l’enceinte du Firemaster. Une première musique très énergique laisse entrevoir un groupe qui ne reste pas dans le cadre de son genre d’appartenance. Parfois Trash, parfois Core ou même présentant des relents de Punk Rock ou de Nu metal, le groupe ne laisse jamais tomber l’ambiance tout en passant ses messages anticapitaliste et pacifiste. Enfin, une belle symbiose avec les spectateurs comme sur “Des milliards” termine un concert énervé
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Tête d’affiche officieuse de la journée (au vu de la programmation) et principale motivation musicale du WE de votre serviteur, les Parisiens de Betraying the Martyrs démontrent leur motivation à foutre le bordel dès les tests sons. C’est aussi l’occasion de découvrir l’intégration de Rui Martins, arrivé courant 2021 et dont ce n’est que le 3ème concert avec BTM. Récupérant un public gonflé à bloc après ce début de soirée énervé, la puissance mélodique fait trembler le sol dès les 1 coup. Le pit se sépare pour le 1er Wall of Death du WE et donne enfin du fil à retordre au service de sécurité. La même volonté de tout casser porte tout le monde jusqu’au dernier son de la dernière musique.
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Cette seconde soirée du Firemaster se termine avec le groupe Punk Écossais The Exploited. Changement important de registre pour cette dernière session. Retour dans le passé tant par le style que par le temps d’existence du groupe. Nous sommes face à une partie importante de l’histoire du Punk. Groupe phare de la deuxième phase du Punk, ils prônent une version bien plus énergique du genre qui pourrait les rapprocher du Trash. C’est aussi à son frontman, Wattie Buchan, que l’on doit l’arrivée de la célèbre crête colorée si représentative du mouvement. Côté prestation du soir, c’est simple, on monte le son, ça sature, ça crache, ça sature, le tout à grande vitesse tant musicale que vocale. Les titres s’enchaînent très (trop) vite et on ne voit pas passer l’heure dédiée au groupe et le set se termine aussi sèchement qu’il avait commencé. on reprend enfin notre souffle et on rentre chez soit pour préparer cette dernière journée
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Conclusion jour II : Le rythme est bien différent de la veille pour ceux qui ont pris un passe 3 jours et qui connaissent donc déjà les lieux. On prend plus le temps d’échanger avec un staff très disponible. Les différentes animations permettent de voir la journée avancer sans languir des concerts du soir. Une montée en puissance régulière de l’énergie et des décibels a accompagné le public tout au long des prestations jusqu’au point culminant de BTM avant un renversement de style important avec The Exploited, pour du bon et du moins bon, mais toujours avec une ambiance agréable et chaleureuse.
Photos : Lydie
Rédaction : Pierre-Luc