C’est après leur concert à la Japan Touch que nous retrouvons les membres de DEVILOOF : Keisuke, le chanteur, Ray, le guitariste et Daiki, le bassiste, pour une courte interview. L’occasion pour nous, français, de connaître leurs ressentis concernant leurs premiers passages dans l’Hexagone et de comprendre comment ils en sont arrivés là.

Vous avez joué à Paris hier, vous êtes à Lyon aujourd’hui, comment trouvez-vous le public français ?

Keisuke : Au Japon, lorsque nous jouons en live, les fans ne bougent pas trop, et donc ici je me suis senti un peu petit.
Ray : Ce qui m’a vraiment surpris des live en Europe, c’est la puissance de la voix des fans qui est très très forte par rapport au Japon.
Daiki : Depuis qu’on a commencé la tournée en Europe, c’est vraiment les français qui crient le plus fort (rire).

Comment vivez-vous l’expérience de la convention alors qu’habituellement vous jouez plutôt sur des festivals de Metal ?

Daiki : Beaucoup de gens qui sont venus nous voir ne nous connaissaient pas du tout, voire ne connaissaient rien du tout à la musique Metal. Mais même dans cette situation, en continuant de jouer chanson après chanson, les fans rentraient de plus en plus dans le mood et participaient de plus en plus. Pour nous c’est une grosse victoire.
Keisuke : Moi aussi, je pense pareil.
Ray : Moi aussi ! J’aime aussi les anime et les jeux vidéo, alors c’était vraiment bien, c’était fun.

Keisuke, le chanteur du groupe
Keisuke, chanteur et leader du groupe

Est-ce que vous préférez jouer dans une grande salle avec beaucoup de public ou est-ce que vous préférez les petites salles avec un public plus proche ?

Daiki : Les ressentis des deux sont complètement différents. J’aime bien les salles où il y a moins de 100 personnes qui peuvent entrer, c’est là où l’on ressent le mieux la passion des fans. Alors que quand c’est une grande salle, c’est là où Deviloof peut avoir la chance d’atteindre plus de personnes et là c’est un sentiment complètement différent. Les deux sont importants, j’aime beaucoup ces deux sentiments.
Keisuke : Moi aussi.
Ray : Moi aussi ! (ils éclatent de rire).

Vous avez un style atypique avec des sonorités occidentales, quelles sont vos influences ? 

Keisuke : C’est moi qui compose majoritairement et j’aime énormément la culture étrangère. Je ne fais pas attention aux sonorités utilisées, mais cela à l’air de vraiment toucher les fans étrangers.

Ray, le guitariste
Ray, guitariste

A quel point la musique japonaise, incluant le Visual Kei, vous influence ? Quels sont les groupes qui vous ont marqués ? 

Keisuke : C’est très difficile de répondre ! Pour moi, je m’inspire autant de la musique japonaise qu’étrangère, c’est vraiment du 50/50, ou du moins j’essaye. Pour les groupes, ce sont surtout Dir en Grey, The Gazette, MUCC, Kagerou, Merry, Kuroyume,… Dans les groupes étrangers, il y en a vraiment beaucoup ! Cannibal Corpse, Suicide Silence, Thy Art is Murder, Carnifex, All Shall Perish,…

Quels sont vos principaux messages à travers vos morceaux ?

Keisuke : La paix dans le monde. (fou-rire)
Non, c’est une blague. Nos chansons sont beaucoup à propos de colère, de tristesse et de douleurs. Nos paroles sont vraiment basées sur ces 3 ressentis négatifs. C’est en exprimant moi-même ces sentiments à travers mes paroles que j’espère que les fans vont pouvoir se libérer de ces ressentis, pour les aider à avoir une vision plus positive des choses. C’est brutal, c’est violent, mais même quand c’est triste, je veux continuer à être violent dans mes textes. Nous aimons beaucoup le mot “brutal”.

Daiki, le bassite
Daiki, bassiste

Vous avez annoncé récemment le départ du batteur Kanta pour le mois de décembre, comment envisagez-vous la suite du groupe ?

Daiki : Deviloof va prendre une nouvelle direction, avec une nouvelle image, nous préparons donc déjà la suite. Attendez de voir la suite avec impatience !

Kanta, le batteur
Kanta, batteur

Est-ce que vous avez un message pour vos fans français ?

Keisuke : Merci, merci, merci, merci, merci, vraiment MERCI. J’ai adoré la nourriture à Paris, surtout les moules, j’aime beaucoup les moules, beaucoup beaucoup les moules. Surtout avec du sel, mais alors les moules avec de l’ail, c’est vraiment la meilleure chose au monde ! (il applaudit en même temps)
Daiki : On a fait Paris et Lyon, c’était donc nos derniers concerts en France. Pour sûr on va revenir en France et l’on aimerait bien faire d’autres villes.

Daiki le bassiste tout à gauche, Keisuke le chanteur en seconde position, Lydie l'intervieweuse ensuite, puis Kay tout à droite.
De gauche à droite : Daiki, Keisuke, moi-même, Ray

Merci infiniment à Deviloof pour ce temps d’échange, nous espérons les revoir très vite !

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