Jay-Jay Johanson, le mélancolique magicien du son. Il y a dans sa voix quelque chose d’un souvenir qu’on ne parvient à oublier.

RESA SAFFA PARK
Ce soir avant que résonne la voix feutrée et Electro-Jazz de Jay-Jay Johanson c’est un nouveau nom qui viendra déposer son empreinte sur cette majestueuse scène du Trianon. Resa Saffa Park, un groupe dont la toile sonore est tissée d’émotion brute, d’instants suspendus. Ils ont ouvert la soirée avec une énergie retenue, un regard tourné vers l’horizon, en faisant vibrer l’instant. C’est une onde douce qui traverse les cœurs, le groupe tisse des mélodies qui respirent la sincérité et l’audace, c’est de la poésie mise en musique.

JAY-JAY JOHANSON
Un murmure venu du nord, chargé de brume et de lumière pâle, qui glisse entre les notes comme une caresse mélancolique. Entre Trip-Hop feutré, Jazz fragile et Pop lunaire, Jay-Jay Johanson invente un univers figé, où chaque mot semble flotter au-dessus du silence. Le public totalement conquis et ému écoute ses mélodies souvent teintées de spleen et de tendresse, il parle d’amour, de solitude, de cette douce tristesse qui accompagne nos âmes rêveuses. Son art est celui de la nuance, une alchimie rare entre lui et son public. La lumière était magnifique et très poétique. Dans ce lieu magique, il était vraiment à sa place. Un concert que nous ne sommes pas près d’oublier avec en plus sa gentillesse et sa délicatesse.

Merci infiniment à Aurore de Base Productions et à toute l’équipe du Trianon.