Il y a des rendez-vous ratés et des actes manqués qui arrivent un peu systématiquement sans savoir expliquer pourquoi le sort s’acharne. C’est ainsi qu’une fois de plus Vestige nous passe entre les doigts. Il faut dire que les informations du Trabendo n’étaient pas très précises. Aucune info sur l’heure de démarrage du premier concert, juste l’heure de la tête d’affiche. On ne le dira jamais assez, si vous voulez des gens à l’heure pour les premières parties… donnez l’heure. Promis on vous le rendra.
THE OLD DEAD TREE
Alors qu’à la base c’était la raison de notre présence à cette petite sauterie, le groupe est déjà en scène à notre arrivée. Heureusement ils ont à peine entamé leur set. The Old Dead Tree va tourner sur ses anciens succès tout en nous présentant une partie de ce qui constitue la relève et il faut avouer que c’est prometteur. Le Trabendo n’est pas une salle réputée pour ses lights et la soirée ne fera pas exception. Grand bien a pris au groupe d’apporter quelques veilleuses pour qu’on puisse prendre nos photos. C’est toujours sympathique d’assister à un concert de TODT. Déjà parce que ça rappelle des souvenirs d’une époque plutôt sympa (en tout cas plus que l’actuelle, oui ça fait vieux cons, mais vous verrez ça vous arrivera aussi) et puis ça vieillit plutôt bien tout ça. Dans le public, c’est plus mature, plus droit, plus grave. Cette reformation fonctionne toujours aussi bien, même si ça fait toujours bizarre de voir Manu sans guitare.

KLONE
Encore un groupe français très suivi par Melolive. Et si au début il nous a fallu un peu d’apprentissage des codes du groupes pour entrer dans leur univers, avec le temps c’est pleinement assimilé. Le Metal Progressif des poitevins se mérite un peu, mais passe l’exercice du live avec toujours une belle facilité. On les a connus sur des scènes mieux éclairées, donc plus en valeur. Pourtant Klone s’en sort bien grâce à cette sobriété habituelle scénique qui s’accommode de toutes les conditions. Le public est envoûté, nous aussi.

GOROD
Il s’agit ce soir d’une totale découverte. Pourtant les Bordelais tournent depuis un petit moment, mais rarement sur Paris. Et c’était la bonne surprise de la soirée. La bonne humeur et l’humour de Gorod contrebalance leur Death Progressif, un cocktail violent et complexe qui forcément, ne fait pas bon ménage avec le grand public. Quand pour certains deatheux parler du Prog c’est limite un gros mot, Gorod se joue des codes et ose le mélange. Comme les autres groupes de la soirée, on sent qu’il y a de la bouteille. La formation est très à l’aise sur scène et le chanteur n’hésite pas à interpeler le public que ce soit pendant les titres par des attitudes ou en lui parlant directement entre chaque titre. La plupart du temps ça fleure bon l’ironie, la gentille moquerie, toujours bon enfant, jamais agressive contrairement à la musique. Et puis ça joue ! Les figures complexes s’enchaînent en toute simplicité (j’espère que vous goûterez à sa juste valeur le paradoxe contenu dans cette phrase…). Gorod c’est un jean et un T-shirt noir, du gros Metal pas fin, joué avec finesse !

Gorod
Klone
The Old Dead Tree
La fin de la soirée s’annonce, malheureusement il faut rentrer. Il pleut… fait chier.
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Melolive tient à remercier Base Prod pour l’accréditation et le public du Trabendo qui ont permis à notre photographe (oui j’aime parler de moi à la troisième personne) d’effectuer son travail en lui faisant une petite place dans les premiers rangs.








