Sous les lumières tamisées de la petite salle parisienne Le Trabendo, JESSIE MURPH a livré un concert à la fois intimiste et vibrant. Entre émotion pure et énergie brute, la jeune artiste de 21 ans a transformé la petite salle parisienne en un cocon de partage, mêlant fans de la première heure et curieux conquis par sa voix singulière. L’artiste a prouvé qu’elle n’avait besoin ni d’artifices ni de grand décor pour enflammer une salle à taille humaine. Ce soir-là, Paris a vibré au rythme d’une chanteuse en pleine ascension entre Pop, Soul Rétro et R&B, Jessie Murph a été capable de transformer un lieu intimiste en véritable exutoire collectif.
JESSIE MURPH
L’artiste démarre la soirée fort avec Gucci Mane suivi de 1965, où la chanteuse entre en scène avec une assurance et une énergie qui nous met tout de suite dans l’ ambiance. Sa présence, entre douceur et rage, capte immédiatement la salle. Le public chante déjà, les lumières oscillent entre un rouge fiévreux pour les chansons les plus dynamiques et un bleu nostalgique pour ses chansons les plus intimes, un contraste qui deviendra la signature visuelle du show.
Jessie Murph entourée de son groupe, joue avec la scène comme si elle se trouvait dans un salon entre amis, puis vient le cœur du concert, ces moments suspendus où elle s’assoit sur le piano pour Too Drunk ou encore I Like How I Look, deux morceaux livrés sans artifices, avec une sincérité pure. Et parce qu’elle aime surprendre, elle interprète au public une chanson inédite, aussi puissante que les précédentes !
Par ailleurs, les transitions sont soignées, les lumières dansent au rythme de l’émotion. Un concert aux mille visages, la setlist navigue entre ballades et uppercuts, la chanteuse passe du piano à la performance debout, du cri à la confession. On sent une artiste sincère, heureuse d’être là, en lien direct avec le public, elle réagit, discute, va à leur rencontre, une vraie connexion s’établit entre l’artiste et le public.
Une fin sous le signe de la joie, la soirée se termine sur une note d’énergie pure, Ur Bill et Blue Strips envoient les dernières étincelles, le public connaît chaque parole, formant une chorale géante chantant en symbiose avec l’artiste. Jessie Murph quitte la scène en laissant une impression rare, celle d’avoir tout donné, et d’avoir reçu autant en retour.
SetList:
Gucci Mane
1965
Touch Me Like A Gangster
While You’re At It (No Drums)
A Little Too Drunk (piano end of song)
I Like How I Look (piano)
Sex Hysteria (piano get off at end)
I Stay I Leave I Love I Lose (unreleased) (piano sit) (No Drums)
Bad As The Rest + Sip (mashup)
Heroin (piano)
It Ain’t Right
Pray (mic stand) (No Drums)
If I Died Last Night (mic stand) (No Drums)
Dirty
How Could You
Always Been You
Son of a Bitch
The Man Who Came Back (chair)
Cowboys and Angels / Wild Ones
Ur Bill Is Big as Fuck
Blue Strips
Un grand merci à Live Nation pour l’accréditation et aux équipes du Trabendo pour l’accueil.




