Et c’est parti pour cette deuxième journée en terre bretonne pour la suite des festivités…

BENIGHTED
Débute alors un marathon de plus de dix groupes avec un excellent et pas des moindres, j’ai nommé Benighted. Originaire de notre beau pays, et officiant à la fois dans le Brutal Death Metal, le Deathgrind et le Blackened Death Metal – oui, il est important d’être précis, leur musique vous fera palpiter cœur et cervelle au nom du quatrième art.
Qu’ajouter si ce n’est que les fans attendaient patiemment, malgré fatigue et jambes lourdes, pour continuer de se sentir vivants…

FIVE THE HIEROPHANT
Changement d’ambiance avec la découverte d’une formation britannique entremêlant Jazz, Doom et diverses inspirations Metal pour notre plus grande surprise. Vous avez bien lu, Five The Hierophant, tirant son nom des hiérophantes de l’Antiquité grecque qui étaient des prêtres dévoilant, expliquant les mystères du sacré aux initiés, et notamment ceux d’Éleusis, tenta de nous instruire, de nous divulguer sons et savoirs malgré un voilage de brouillard artificiel sous une tente prête à écouter.

SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION
Mais retour à la pulsion de vie plus primaire… quoi que ! Rendez-vous plutôt avec la putréfaction caractéristique de notre beau repos éternel pour ceux ayant choisi la mise en terre : Sublime Cadaveric Decomposition. Énième fierté française proposant du Grind et Brutal Death Metal, ce quatuor sait toucher où ça fait mal.
J’étais contente de faire partie des quelques rares photographes ayant osé braver le nom – même si, je vous l’avoue, il m’avait attiré, de ces gaulois pour capturer quelques moments de ce concert bien cinglant.

HERIOT
Laissons passer la tempête et recentrons-nous sur un groupe de Metalcore britannique, Heriot, aux inspirations multiples, passant de Black Sabbath à Billie Eillish sans oublier Code Orange ou Knocked Loose et Korn. Ne connaissant absolument pas, je me laissai donc transporter par cette nouveauté que l’on venait de me conseiller quelques heures avant ; j’appréciai l’originalité et la puissance que dégageait l’ensemble. Je suis bien consciente qu’en vous disant cela, je ne vous dis rien du tout mais écoutez, cela vaut le détour, même chez nos grands ennemis de toujours.

IMPERIAL TRIUMPHANT
Continuons cette étrange traversée et retournons sous la tente, haut lieu d’expériences manifestes. C’est avec un groupe expérimental états-unien, Imperial Triumphant, que perdura le doux mélange d’ores et déjà abordé de Jazz et de Metal agrémenté par de l’Avant-Garde et du Blackned Death Metal. Ne pouvant être plus originaux, ils ravirent les yeux et oreilles du public attendant en masse cette nouvelle confession presque cultuelle face à ces masques impénétrables.

BLACKBRIAR
Ne suivons plus le lapin blanc mais la rose enchantée. Groupe venant des Pays-Bas, Blackbriar nous propose du Metal Alternatif mêlé a du Symphonique avec une pointe, une épine de gothique. Bassiste passionné, chanteuse au timbre impressionnant et reconnaissable, le sextuor alors présent et ravisant le cœur de beaucoup d’entre nous enflamma la scène en l’entourant d’une belle et mystérieuse aura.

DARKENHÖLD
Oyez oyez ! Ne changeons rien à notre quête et retrouvons une autre force de la nature venant, encore une fois, de notre beau royaume… Darkenhöld ! S’orientant vers un Black Metal fantastiquement moyenâgeux, les français nous proposèrent, après balances, un concert calibré et bien animé. Ni plus ni moins.

LACUNA COIL
Restons sur les scènes principales et redécouvrons une formation italienne du nom de Lacuna Coil. S’inspirant de Paradise Lost, Septicflesh ou Type O Negative, c’est un groupe avec une certaine ferveur qui arriva. Malheureusement, un problème de micro nous empêcha d’entendre la voix d’Andrea Ferro mais qui fut plus que compensé par celle de Cristina Scabbia, d’ores et déjà présente.

FLESHGOD APOCALYPSE
Décidément, que nous aimons côtoyer ces français de mauvaise humeur, ou l’inverse. Quoi qu’il en soit, nous avions rendez-vous avec les fringants et passionnés de Fleshgod Apocalypse ! Groupe de Death Metal Technique entremêlant soigneusement des mélodies de musique classique et symphonique et jouant les grands airs avec de somptueux costumes d’époque quelque peu… effilochés, ces italiens ne font pas dans la dentelle. Guitare, basse, batterie, mais également piano et cantonade, rien de plus normal pour nos amis à l’histoire si riche et captivante.

EIVOR
Mais revenons nous reposer un peu, du moins, essayons de calmer notre corps et de laisser notre esprit, s’exhaler. Eivor arrive, elle est là, attendant patiemment que le calme ne survienne à nouveau afin de nous dévoiler, accompagnée de sa tribu, sa musique. Venant des Iles Féroé, malheureusement trop connue pour son massacre des dauphins qu’il reste nécessaire de combattre, cette dernière n’en reste pas moins une terre de légendes et c’est à travers celles-ci que nous emporte cette artiste au timbre laiteux et chargé.

DIMMU BORGIR
Terminons enfin cette belle procession par le seul et unique concert que j’ai pu voir du début à la fin : j’ai nommé, acclamé Dimmu Borgir ! Groupe de Black Metal norvégien on ne peut plus connu et réputé par une partie de la scène, car ayant renié certains idéaux pour l’autre… il n’en demeure pas moins que, ce soir, nous étions tous au rendez-vous. Grandiloquent, virulent et sans ambages, le quintet déchaîna toute sa puissance, telle la formation volcanique dont il tire son nom.

S’achève ainsi ce deuxième jour du Motocultor 2025 pour notre plus grand plaisir mais également, joie et excitation, à l’arrivée des prochains… A très vite !

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