Nous voilà de retour au sein du hameau de Montcul, pour la seconde et dernière journée du Plane’R Fest. Une journée marquée par une forte chaleur et des performances mémorables !

PERSEIDE
Pour démarrer cette dernière journée, c’est le groupe local de Rock/Metal alternatif, Perseide qui lance les hostilités. Le quatuor aura livré une prestation très convaincante. Idéal pour débuter cette longue journée, alors que le public arrive doucement.

AMON SETHIS
Après cette mise en jambes, direction le terminal 1, pour aller écouter Amon Setis. Le groupe grenoblois, vainqueur du tremplin du Plane’R’Fest, construit son univers autour de la 7ème dynastie égyptienne. Créé il y a dix-huit ans, ce quintet (un chanteur, un clavier, un guitariste, une bassiste et un batteur) de Power Prog Symphonique, a offert une prestation de qualité pour l’ouverture de la scène principale, avec ses arrangements hollywoodiens et son côté épique.

EIGHT SINS
Place maintenant à un nouveau groupe grenoblois, Eight Sins, de se produire sur scène. Groupe de Crossover (Metal-hardcore, Thrash), fondé en 2006, ils ont la solide réputation de donner le meilleur d’eux-mêmes sur scène quoi qu’il arrive et ce concert n’a pas dérogé à la règle. C’était un joyeux bordel et le public a été chauffé à vif, enchaînant les circle pits et slams, ce qui donnera beaucoup de travail aux Licornes Sauvages (l’équipe de bénévoles en charge de la sécurité des scènes).
Notre premier coup de cœur de cette journée !

FUTURE PALACE
Place maintenant à l’un des groupes les plus attendus par le public, Future Palace. Le groupe allemand de Post-Hardcore, formé fin 2018 par la chanteuse Maria Lessing, le guitariste Manuel Kohlert et le batteur Johannes Früchtenicht est l’un des plus en vogue. Considéré comme l’une des étoiles montantes du Metal moderne, leur prestation était attendue ! Emmené par leur chanteuse, à la voix assez bluffante, qui passera de moments très pop à plus saturés plein de tension, et qui donnera de sa personne en se déchaînant sur la scène, ils auront livré une prestation d’un très bon niveau.

PLANET OF ZEUS
Les concerts s’enchaînent à un rythme effréné, et c’est maintenant au tour de Planet of Zeus, de monter sur la scène du terminal 2. Le quatuor d’Athènes, est une véritable force brute, mêlant l’énergie herculéenne à des riffs percutants. Depuis près de 20 ans, ils incarnent l’un des groupes les plus puissants de la scène Heavy méditerranéenne. Reconnus pour leur énergie brute et leurs performances lives, ils ont livré un excellent concert, fidèle à leur réputation, notamment grâce à l’énergie que dégage leur leader, Babis Papanikolaou.

FEUERSCHWANZ
Après l’annulation de la venue d’Ultra Vomit pour cause de soucis de santé, le festival a fait appel à Feuerschwanz pour les remplacer. Le groupe de Folk metal allemand, a longuement existé sous la forme d’un groupe à la musique très Rock médiévale avant de devenir en quelques années à peine un véritable poids lourd du Folk metal. Les huit membres, dont quatre musiciens, deux chanteurs et surtout deux danseuses font leur entrée, en tenue de scène d’inspiration médiévale et viking. Là encore la pyrotechnie est très présente (et donc l’accès au pit refusé) et le groupe enchaîne les morceaux de leurs albums, mais aussi de Knightclub, qui doit sortir au mois d’août prochain. Avec quelques morceaux en anglais, dont le public reprendra les refrains, le groupe montre sa volonté de s’ouvrir à l’international. C’est épique, festif, puissant et le groupe n’hésitera pas à jouer certaines de leurs reprises, comme Dragostea Din Tei des roumains d’O-Zone ou encore Gangnam Style, qui résonnera dans les enceintes, une fois que le groupe aura quitté la scène.

Une performance, étonnante, un brin humoristique mais qui aura fait sensation auprès des festivaliers !

LOCOMUERTE
Alors que le concert de Feuerschwanz n’est pas encore terminé, le public se masse devant la scène du terminal 2 pour accueillir Locomuerte ! Le quatuor, originaire de la région parisienne, propose du Thrash Punk crossover chicano, et est réputé pour ses lives complètement déjantés. Le concert de ce soir ne fait pas exception à la règle, et dès les premières notes, le public se déchaîne, en enchaînant les circle pits et les wall of death. Il faut dire qu’avec des influences comme Suicidal Tendencies, Anthrax, Agnostic, on sait vers quoi on se dirige. Le rythme ne retombera pas de tout le concert, et la folie s’est emparé du terminal 2 ! On félicite les Licornes Sauvages de la sécurité pour avoir fait face à des tsunamis de slams. Le groupe invitera d’ailleurs le public à les rejoindre sur la scène pour clôturer le concert.

On a pris une claque, et c’est clairement la performance de cette édition !

GLORYHAMMER
Il est maintenant l’heure d’assister à la prestation de l’une des têtes d’affiche du festival, avec le groupe Gloryhammer ! Le groupe britannique de Power metal formé en 2010, se définit comme un groupe d’Interdimensional Space Metal, du fait notamment des thématiques de chansons relatives à l’univers fantastique et médiéval et de leurs costumes. On a retrouvé ce qui fait la marque de fabrique du groupe depuis plusieurs années, à savoir un savant mélange entre du Heavy metal percutant, des synthés électro entraînants, des guitares dévastatrices et des refrains entraînants, que les fans du groupe (dont certains déguisés) reprendront en chœur.

Une belle découverte !

ANGELUS APATRIDA
Pour clôturer le terminal 2, les organisateurs ont fait appel aux espagnols d’Angelus Apatrida ! Depuis 25 ans le groupe répand son Thrash Metal old school à travers ses 9 albums. Le chanteur Guillermo Izquierdo et ses comparses, José J. Izquierdo à la basse, Víctor Valera à la batterie et David G. Alvarez à la guitare livrent un set effréné, qui déclenche les inévitables slams et circle pits ! Un live brutal, parfait pour clôturer cette scène qui n’aura rien eu à envier à la scène principale tant les concerts y ont été de qualité !

PERTURBATOR
L’honneur de clôturer la main stage et le festival revient à Perturbator ! Considéré comme l’une des figures majeures du Dark-synth-metal, Perturbator, de son vrai nom James Kent poursuit son chemin à travers le monde et son exploration d’un cyberpunk metal abyssal et surpuissant. Avec une mise en scène tout simple, et accompagné de Dylan Hyard à la batterie, mais sublimée par un magnifique jeu de lumières, le duo aura livré un set brutal pour clôturer cette édition !

Ainsi se termine cette édition du Plane’R Fest ! Le cadre du festival, l’ambiance bon enfant qui y règne, ainsi que l’excellente organisation, auront fait de cette édition une réussite. Un festival qui n’a rien à envier aux plus gros, en restant à taille humaine mais avec une programmation pointue et pour tous les styles !

Un grand merci à Élodie d’Ellie Promotion pour l’accréditation, à Médiatone ainsi qu’à l’ensemble des bénévoles du festival pour l’accueil.

Rendez-vous l’année prochaine !

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