Après une longue absence, Steven Wilson est de retour pour une nouvelle tournée, qui l’a amené à s’arrêter dans la capitale des Gaules, pour un concert très attendu par ses fans !

STEVEN WILSON
Voila près de 6 ans que Steven Wilson ne s’était pas produit en France sous son propre nom. Son dernier concert solo à Paris remonte au 7 juillet 2018 à l’Olympia, dans le cadre de sa tournée et album To The Bone pour laquelle il avait donné 145 concerts dans 30 pays différents. Il est donc particulièrement attendu par ses fans pour ce concert lyonnais ! Initialement prévu sur deux soirs et dans une autre salle, le concert à été déplacé sur une date unique, et dans une plus grande salle, lui permettant ainsi de profiter du cadre majestueux de l’amphithéâtre 3000. L’artiste étant particulièrement méfiant envers les réseaux sociaux et toute la frénésie liée à l’addiction aux écrans,  il est strictement interdit de filmer ou de photographier le concert (des vigiles étant là pour faire respecter cette interdiction), ce qui contribue à rendre l’expérience plus immersive…
Producteur, remixeur, créateur et compositeur de renommée mondiale, Steven Wilson revient avec son huitième album studio The Overview. Cet album, qui ne comporte que 2 titres Objects Outlive Us et The Overview, sera d’ailleurs joué intégralement lors du premier acte de ce concert, soit deux titres d’une vingtaine de minutes chacun, tout en étant illustré par le film de Miles Skarin projeté sur l’écran géant, puis d’un second acte qui piochera dans sa large discographie. Pour cette tournée, Steven Wilson s’entoure de musiciens de génie en la personne de Craig Blundell à la batterie, Randy McStine à la guitare, Nick Beggs à la basse/Chapman Stick et Adam Holzman aux claviers. Chacun joue au diapason pour nous offrir une performance d’exception !
A la fin du premier acte, et avant une entracte de 20 minutes, Steven Wilson prendra la parole pour présenter le principe du concert de ce soir, tout en prenant le temps de saluer le public lyonnais. Il répétera d’ailleurs que cette entracte est imposée par le style exigeant de sa musique, le public devant être dans les meilleures dispositions pour la suite du concert. Pour ce second acte, on se retrouve dans une configuration plus classique du concert, puisque comme il le dira lui même, avec beaucoup d’humour, la suite réservera tout de même quelques titres qui ne s’étirent pas de façon chaotique au-delà de huit minutes. On retiendra de ce second acte, Pariah avec en bande enregistrée le chant de Ninet Tayeb, où les morceaux Harmony Korine et Vermillioncore, qui permettront à Steven Wilson, qui joue pieds nus, et à ses musiciens d’exprimer tout leur talent, ponctué par quelques solos endiablés ! Ce second acte, sera également l’occasion pour l’artiste de prendre ponctuellement la parole, et grâce a son humour, créera une ambiance, dans une salle un peu trop calme à son goût. On retiendra notamment ce moment où il pointera ses vieux fans, mais aussi ceux venus ici par erreur (les accompagnants des vieux fans)… Il faudra attendre le rappel pour que la salle se réveille enfin et que les fans se lèvent de leurs sièges, entraînant le reste des spectateurs à faire de même en créant une mini fosse en devant de scène. Les morceaux Ancestral et le magnifique The Raven That Refused to Sing viendront clôturer cette sublime soirée, qui se terminera sur une standing ovation !
Au total, c’est plus de 2h30 d’un show immersif que nous aura livré Steven Wilson, avec une mise en scène impeccable ! Il est sans aucun doute l’un des musiciens les plus doués de sa génération, et assister à l’un de ses concerts est une expérience à vivre !

Un grand merci à Live Nation et Olivier pour l’accréditation ainsi qu’à toutes les équipes de l’Amphithéâtre 3000 pour l’accueil.

DERNIÈReS PUBLICATIONS