Quatre ans. Quatre longues années que les fans de Jean-Louis Aubert attendaient une nouvelle tournée ! A l’occasion de la sortie de son dixième album, Pafini, démarre une nouvelle tournée des zéniths pour un show qui s’annonce grandiose ! Pour la deuxième date de sa tournée, il a fait escale sur la scène de la LDLC Arena pour une soirée inoubliable !

KRIILL
Pour ouvrir cette soirée, c’est Kriill qui a été chargé de chauffer la salle. Le trio parisien de Pop Alternative (composé de Richard, Klaar et Eliott), est passionné par l’univers et ses contrastes, l’immense et le microscopique, les harmonies vocales ultrasensibles et la recherche sonore. Après une rencontre au conservatoire de Paris, le groupe débute son aventure musicale dans le métro parisien avant d’être repéré par le dispositif Musiciens du Métro qui fera décoller leur carrière. Après un premier album, le trio sort un nouvel opus intitulé Listen To The Whale. Leur nom est inspiré de ces petits crustacés, les krills (un seul « i »), dont se nourrissent les baleines. Dans une ambiance plutôt intimiste, le groupe aura joué quelques morceaux de ces deux derniers albums, dont Green Jewels.

JEAN-LOUIS AUBERT
C’est avec C’est quand ça commence que Jean-louis Aubert fait son entrée sur scène, le sourire aux lèvres, accompagné par ses quatre musiciens (dont Eliott Sigg, nouveau beatmaker et membre du groupe Kriill). Dès les premières notes de New York avec toi, et avec un refrain modifié pour l’occasion « Un jour j’irai à Lyon avec toi ! », le public se précipite sur le devant de scène, recréant ainsi une fosse (on se demande d’ailleurs pourquoi la production avait opté pour un concert en configuration 100% assise), celle-ci ne désemplira plus durant tout le concert. Avec une mise en scène spectaculaire bien aidée par l’écran en arceaux et de Leds croisées, les effets visuels sont de toute beauté ! Pour cette tournée, Aubert se concentre sur l’essentiel, à savoir la musique et le Rock, sans prises de paroles interminables. La setlist est d’ailleurs très bien pensée, puisqu’il alterne des morceaux de ses dix albums tout en laissant une grande part à son dernier album, mais aussi à quelques reprises de Téléphone (9 morceaux ce soir-là) où de Barbara. Chaque morceau de Téléphone déchaîne les passions et sont repris en cœur par le public, d’ailleurs sur La bombe humaine, il laissera carrément le public entonner la chanson a cappella pour un moment rempli d’émotions.
Avec une mise en scène qui le place très proche du public (sans séparation entre lui et les spectateurs), il en profitera pour venir se balader plusieurs fois dans le public (ou s’asseoir en bord de scène pour interpréter Dis, quand reviendras-tu ?), en montant dans les gradins, pour jouer quelques balades, invitant même Kriill à venir occuper la scène pendant son absence, tandis que son guitariste et son bassiste s’installeront également dans le public. En véritable showman, il a enchaîné les chansons, passant également d’un instrument à un autre, on pense notamment à son solo d’harmonica sur Alter ego ou au piano pour Quand le jour s’est levé !
C’est au terme de trois rappels, et après avoir interprété Voilà c’est fini, qu’il quittera la scène sous les ovations du public !
A près de 70 ans, et avec 50 ans de carrière derrière lui, il aura livré une prestation magistrale, pleine de générosité, avec une énergie débordante, aidé par une mise en scène spectaculaire !
Le voila parti pour une tournée de 21 dates (dont un passage à La Défense Arena, pour fêter ses 50 ans de carrière), et on ne peut que vous inviter à assister à l’un de ses shows !

Un grand merci à François pour l’accréditation et à toutes les équipes de la LDLC Arena pour l’accueil.