C’est à l’occasion d’une tournée pour fêter leur quarante ans d’existence, que le groupe a fait escale dans la capitale des Gaules…
DREAM THEATER
C’est dans une salle à la configuration réduite et entièrement en places assises que le quintette le plus célèbre du Metal Progressif a fait son entrée sur scène. Dream Theater ne cesse de cocher toutes les cases du genre depuis plus de 40 ans. Des morceaux longs en plusieurs mouvements, des albums en forme de concept dans la digne lignée des Pink Floyd ou des Beatles et des solos dantesques qui viennent émailler chaque morceau comme un rappel de la technique monstrueuse dont le groupe sait faire preuve. Il allie à la fois la complexité des compositions propre au Rock Progressif, une grande maîtrise technique et un son proche du Heavy Metal. Avec James Labrie au chant, John Myung à la basse, John Petrucci à la guitare, Mike Portnoy à la batterie (qui revient après 14 ans d’absence) et Jordan Rudess aux claviers, on retrouve ainsi la formation iconique du groupe !
Alors que le groupe ouvre avec Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper, un titre de 1992 issu de l’album Images and Words, on comprend que la setlist de ce soir retracera la carrière prolifique du groupe. Alors que nous étions très étonnés de voir la Halle en configuration assise, il n’a fallu que quelques morceaux, et un appel du chanteur à vivre le concert debout, pour que la fosse en redevienne vraiment une ! Malgré cela, l’ambiance reste différentes des concerts de Metal habituels, puisque le public est là pour profiter de la virtuosité des musiciens !
Avoir la chance de pouvoir assister à de telles prestations est unique, et on voit que le public est ravi d’être là. La mise en scène mêlant jeux de lumière et projections visuelles permet de sublimer l’expérience ! Le cadre est posé, et les musiciens peuvent performer, en laissant place à d’innombrables solos, notamment de Petrucci à la guitare où de Mike à la batterie (ce qui prouve qu’il est l’un des meilleurs batteurs de sa génération), chaque musicien à son moment de gloire. A notre grande surprise, le concert est divisé en actes, et cela donne lieu à quelques entractes (là encore une exception dans ce milieu). On profitera d’ailleurs de l’une de celles-ci pour s’éclipser, ce qui fait que nous n’avons pas assisté à la totalité des trois heures de show !
En tout cas, on a été plus que conquis par l’excellent show proposé par le groupe, et malgré l’âge, les musiciens n’ont pas perdu de leur superbe, et on aura d’ailleurs droit à un nouvel album Parasomnia, annoncé pour février 2025.
Un grand merci à Eldorado & Co pour l’accréditation, et aux équipes de la Halle Tony Garnier pour l’accueil.