The Pixies c’est une sorte de monument du Punk Alternatif des années 90. Très programmé en radio partout dans le monde, le groupe explose avec Where Is My Mind ? qui devient une sorte d’hymne pour toute une génération grâce au film Fight Club qui en fait son générique de fin. Ayant atteint en Europe le statut de groupe culte malgré sa séparation en 1993. Le groupe se reforme en 2004 et c’est maintenant à l’Olympia qu’on a pu profiter de leur musique pendant trois jours full complet !
THE PALE WHITE
La bonne surprise de la soirée, c’est The Pale White. Il s’agit d’un groupe de Rock Alternatif originaire de Newcastle au Royaume Uni. En formation trio basse, ils vont occuper la scène avec leur Stoner gorgé de Fuzz et de peps. Le batteur qui a l’air très jeune, c’est monsieur grimace (voir les photos et on aurait pu en mettre plus rien que pour lui), un bassiste ténébreux et un guitariste chanteur assez mobile, le groupe ne s’excuse pas d’ouvrir et va tout de suite prendre la main sur l’ambiance de la soirée. Le set est court, mais c’est carré et très énergique. Fort d’un album et de deux EP le groupe n’en est qu’à ses débuts, gageons que nous aurons d’autres occasions de les voir à l’œuvre.
THE PIXIES
Quand la bande de Frank Black débarque sur scène, la salle est pleine à craquer. Beaucoup de quadra sont là, mais le public reste multigénérationnel. A ceux qui sont venus raviver leurs souvenirs se mêle une génération qui n’a pas connu l’âge d’or du groupe, un public qui s’est raccroché au train ce qui démontre que les Pixies sont toujours dans le game.
La tournée s’appelle Bossanova x Trompe le Monde European Tour 2024. Sans surprise le groupe va dérouler les deux albums dans l’ordre en commençant par Bossanova. Si on en croit les échos qu’on a eu des deux autres soirées, mis à part les rappels, la setlist ne bouge pas d’un poil. En rappel ce soir là, quelques incontournable avec forcément Where Is My Mind ?, mais aussi Here Comes You Man et Vega Suite. Ça porte tout de même le nombre de morceaux joués à 33 par set !
Alors Pixies ce n’est pas un groupe très énergique, ça ne saute pas dans tous les sens, c’est même plutôt statique. Le show a un côté hypnotique, un peu comme une messe Pop avec cette façon de jouer détendue façon Punk. Les titres se terminent souvent en simple arrêt décomposé par exemple. C’est le style. La nouvelle bassiste est un peu discrète dans son coin Frank au centre capte énormément l’attention sans pourtant faire quoi que ce soit pour ça. Il s’agit de l’expression d’un charisme naturel. On n’assiste pas à un happy show, mais bon, si on connaît le groupe, normalement on n’est pas étonné.
Avec ces trois dates complètes à l’Olympia, les Pixies confirment leur position dominante sur le Rock Alternatif. Ils peuvent compter sur un public fidèle alors que le groupe ne passe quasiment pas dans les médias mainstreams en France aujourd’hui.
Melolive tient tout particulièrement à remercier AEG pour nous avoir permis de couvrir ce concert.