C’est déjà la troisième fois qu’on croise nos Punks nationaux. La première c’était au Trabendo et ça avait été intense, la deuxième sonnait comme une consécration sur la Warzone du Hellfest. Cette fois, nous avons droit à la dernière date de la tournée, comme un baroud d’honneur avant de repartir composer la suite de l’aventure.
STINKY
Ils font du Hardcore, ils viennent de Nantes et une chose est certaine, ils ne sont pas là pour s’excuser d’ouvrir la soirée. Ça va envoyer le pâté pour décarrer les rillettes de nos esgourdes. Le groupe est très à l’aise ce soir, ça bouge, on s’adresse au public, on fait passer des messages notamment sur le sujet de la transsexualité pour introduire le titre Sliders. Le public réserve un accueil excellent à Stinky qu’on retrouvera cet été au Hellfest pour ceux qui y seront.
POGO CAR CRASH CONTROL
Lorsque Pogo Car Crash Control débarque la salle est pleine à craquer, le public est déjà bien chaud, prêt à en découdre. Le groupe va tout de suite répondre à la demande en balançant Aluminium issu du dernier album en date sorti en 2022. Tout de suite ça commence à bouger dans la fosse et ça ne se calmera quasiment jamais. Si on devait mettre une échelle de pogo dans le crash, on dira que ce soir, le public garde quand même un peu le contrôle, en tout cas plus qu’au Trabendo en 2022 (là c’était juste dingue). Le groupe n’est pourtant pas apathique sur scène, tout le monde se donne malgré la fatigue de la tournée et Lola est malade avec 39 de fièvre aux dires d’Olivier. Simon, de son côté, nous fera son petit tour du public sur planche de surf (sans tomber !), bref ce n’est pas un concert de Radiohead quoi, le groupe est fatigué mais pas zombi. Le set ce termine sur un trio d’imparables : Qu’est-ce qui va pas?, Tête Blême et Crève.
P3C est l’un des rares groupes où chaque membre semble avoir une importance capitale, là où d’autres présentent plutôt un leader charismatique, un lieutenant indispensable et deux ou trois suiveurs remplaçables, on sent bien que l’ossature de P3C n’est pas centrale. Olivier au chant en bon porte voix s’occupe de s’adresser au public, mais Lola avec ses attitudes ou ses grimaces et Simon avec sa version hargneuse du mot cool et son look très personnel, dégagent une présence incroyable sur scène. Enfin Louis, la force brute et simple, même caché derrière sa batterie paraît toujours de bonne humeur. On n’imagine pas ce groupe avec des remplaçants quel que soit le poste. C’est tellement rare ce genre d’osmose qu’on tenait à en parler. On attend la suite de leurs aventures avec une impatience non feinte !
Melolive remercie W Live pour cette accréditation et les équipe de la Maro pour l’accueil qui nous a été réservé.