Ce n’est pas un, ni deux mais bien trois concerts complets que Simple Plan a joué la semaine dernière au Bataclan. Et pour les accompagner, ce n’est pas une, ni deux, mais bien trois 1ère parties qui les accompagnaient chaque soir.
AIR YEL
La jeune artiste, mi-blonde / mi-brune, débarque à 18h35 précise sur scène. Elle est très heureuse d’être là et avait juste été annoncée un peu en avance sur l’Instagram du groupe. Et c’est fort dommage, car il est possible qu’il y ait eu plus de monde pour son passage s’il avait été connu.
Air Yel, également canadienne, assure le show et fait doucement monter l’ambiance. On pourra l’apercevoir lors du concert de Simple Plan en tant que vidéaste (sur scène ou en devant de scène).
STATE CHAMPS
La suite s’enchaine rapidement avec State Champs. Les New Yorkais semblent très attendus et on comprend pourquoi. Ils font leur arrivée sur scène sur du Queen avec We are the champions, de quoi se mettre en condition : ils ne sont pas venus faire de la figuration. Le public est totalement au rendez-vous. La prestation est travaillée et ils assurent vraiment.
MAYDAY PARADE
Mayday Parade vient ensuite clôturer les 1ère parties. Personnellement, je les aurais mis en 1er ou 2e passage. J’ai trouvé que le soufflet était bien retombé lors de leur set, avec un manque d’énergie. Le chanteur, Derek Sanders, a beau se démener en sautillant fréquemment, il donne un peu l’impression de sortir du lit. Les musiciens ont, quant à eux, une énergie débordante et font plus que largement le job.
SIMPLE PLAN
Cette mise en bouche finie, nous voici enfin au plat de résistance et il était temps. Nos petits québécois chéris enfin de retour en France et pour 3 dates parisiennes, ça ne se rate pas.
Simple Plan a toujours un succès fou à chacun de leur passage. Avec une longévité de 25 ans, ils ont gardé leur place dans le cœur de leurs cousins comme ils disent (nous).
La bande est depuis 2020 au chiffre de 4.
Ils sont acclamés dès leur arrivée et c’est avec I’do anything que Pierre Bouvier démarre le show et fait exploser les confettis dès la fin du morceau. La foule est totalement déchainée dès le départ. Les titres s’enchainent, enfin je devrais dire plutôt les tubes. En passant par Shut up, Jump, Jetlag, Addicted, Welcome to my life que des incontournables du quatuor qui font le bonheur de tous.
Sur Jump, la petite bande saute du début à la fin et demande à la salle d’en faire de même. Il fait vite très très chaud dans la salle.
Pierre plaisante sur le fait qu’ils ont emmené la neige avec eux (personnellement, je les remercie d’être reparti avec ^^).
Sur Summer Paradise, ils lancent comme à chaque fois d’énormes ballons blancs qu’ils s’amusent à lancer dans la salle et tous joueront avec tout le long du titre.
Sur Scooby Doo, une fan habillée en Scooby Doo est invitée à monter sur scène. Pierre en rigole d’ailleurs après le morceau en indiquant que si tu veux monter sur scène à un concert de SP, il suffit de venir avec le costume.
Jeff Stinco sera mis à l’honneur pour nous montrer ses talents de guitariste. Pierre indique que la musique du groupe ne lui permet pas forcément de montrer ses prouesses d’où ce moment.
Chuck Comeau laisse sa batterie à Pierre le temps de nous chanter un morceau nous dit-il, mais c’était la petite touche d’humour. Pierre nous joue bien de la batterie, mais Chuck se lance dans la foule en nageant et serrant les mains ici et là.
Derek Discanio (chanteur de State Champs) a rejoint Simple Plan sur scène pour l’accompagner sur Where I Belong.
Le concert se terminera avec I’m just a kid et Perfect.
Et oui, on peut dire que c’est le mot de la fin PARFAIT. Simple Plan a toujours grand plaisir à venir en France et nous avons tout autant de plaisir si ce n’est plus à les voir, revoir et re-revoir.
Une grand merci à AEG pour l’accréditation.