Lorsqu’un acteur a déjà tout réussi, souvent il se cherche de nouvelles terres à conquérir. Chanter peut alors devenir une évidence. Fort de deux albums déjà, l’acteur vient à la rencontre de son public en proposant une série de dates dans le petit Théâtre de l’Œuvre. On vous propose de découvrir tout ça en image.
C’est notre première fois au Théâtre de l’Œuvre. Il s’agit d’un petit théâtre situé dans une impasse pas très loin de la gare St Lazare. Un peu plus bas dans le coin, on trouve le Casino de Paris nettement plus connu pour les concerts. La salle est petite mais la scène plutôt généreuse, on peut compter sur environ 350 places assises et ce soir, la salle est pleine. Au dernier rang, discret, on croisera même François-Xavier De Maison venu soutenir Daniel pour cette première date parisienne. Trois autres dates suivront.
La star arrive sur scène de manière très humble, très simplement et entame son tour de chant par Inconsolable issu de son premier album. Costume sur mesure et lunettes teintées, l’acteur va enchaîner ensuite avec Le Carosse et il faudra attendre le troisième titre Saïgon pour avoir un premier extrait du second album réalisé avec l’aide de Gaëtan Roussel (Louise Attaque).
Entre les morceaux l’artiste parle au public, il introduit les titres et pour un acteur, ce sont des moments de respiration presque automatique, d’autant que nous sommes dans un théâtre… Dans ce public on entend un « Daniel on t’aime ! » de la part d’un monsieur manifestement très heureux d’être là. Une dame demandera si un album sera prévu (on suppose qu’elle parlait d’un live de la soirée mais Daniel pensera sûrement qu’elle parlait d’album tout court). Il lui sera répondu que ça fait déjà deux ans que les albums sont en vente ce qui amusera tout le monde. On a l’impression d’être un peu en famille dans ce petit théâtre.
Musicalement, pour ceux qui ne connaissent pas, nous sommes dans la chanson française intimiste plutôt à texte. Le chant est chanté mais à la limite du parler et à la manière dont pouvait chanter Gainsbourg par moment. Le ton est souvent grave, on note beaucoup de poésie et d’introspection. Au final, c’est une musique très cérébrale que nous propose Daniel Auteuil.
Mélolive tient à remercier l’Agence RP Ephelide pour l’accréditation et l’équipe de la salle pour leur accueil sur place.
