Greta Van Fleet c’est un peu le groupe qui fait du neuf avec du vieux et qui semble avoir le vent en poupe depuis quelques temps. Ce soir, ils passent à l’Accor Arena pour défendre en live leur troisième album et nous sommes là pour notre toute première fois avec eux en live.
HANNAH WICKLUND
Mais avant tout c’est Hannah Wicklund qui ouvre pendant que la salle se remplit tout doucement. Les gens viennent au dernier moment sur ce concert et c’est devant un parterre clairsemé que l’artiste déroulera ses quelques morceaux de Blues Folk. Tout sourire, la jeune femme nous démontre qu’elle n’a pas deux mains gauches avec sa guitare et se fendra de quelques petits solos bien sentis.
MT. JOY
Avec MT. Joy place au Rock des 70’s, le groupe propose des titres qui sonnent Pop, Rock et parfois même un peu Reggae à l’aide d’une formation à deux guitares basse batterie et clavier. Tout le monde chante ou presque, le groupe bouge bien et le courant passe avec la salle encore un peu vide.
GRETA VAN FLEET
Lorsque Greta Van Fleet arrive enfin sur scène la salle est pleine mais ça ne fait pas longtemps, à tel point qu’on a d’abord cru que ça ne se remplirait jamais ! C’est une arène tout de même légèrement réduite avec les places situées tout en haut du cercles des gradins condamnées. Le groupe déroule ses morceaux en commençant par un extrait du dernier album qui fonctionne plutôt bien en live. Le chanteur est à l’aise, le groupe est costumé à l’ancienne tel un Led Zep des années 70, la carte nostalgique est totalement assumée. La disposition des lights est plutôt bien vue (même si on n’a pas été super gâté sur les trois premiers titres), on aura droit à quelques flammes aussi et deux ou trois explosions sur la totalité du show.
Moment fort, le groupe migre vers une plateforme au milieu de la fosse pour effectuer un set acoustique. On trouve le groupe particulièrement à l’aise dans cet exercice, surement le meilleur moment du concert.
Au registre des choses un peu moins glorieuses, on peut difficilement passer à côté du jeu plus qu’approximatif de Jake Kiszka. Le jeu synchronisé entre la main gauche et la main droite est complètement à la ramasse sur quasiment tous les solos et certains sont très longs ! Du coup, on souffre un peu. En sortant de la salle beaucoup de fans commentent le problème nous confortant dans notre impression. Peut-être un soir sans ? Après tout ça reste du live, peut être qu’il ne s’entendait pas bien, peut être qu’il était en petite forme ou sous substance ? Mais le guitariste à l’origine du solo qui a été consacré meilleur solo du 21-ème siècle sur le titre The Weight of Dreams par les lecteurs de Total Guitar n’aura pas brillé ce soir.
Il ne faudra cependant pas bouder son plaisir pour autant, Greta Van Fleet nous aura tout de même offert plus de 2h00 de spectacle et le terme est choisi car aujourd’hui qui prend encore la peine de choisir des costumes, proposer des lights travaillées et passe de l’électrique à l’acoustique en dehors des plus grands ?! GVF est donc en train de se faire une place parmi les hautes sphères pour y laisser sa trace et ça commence ce soir.