Pas de première partie pour ce concert, nous démarrons directement avec la tête d’affiche après un set de DJ que nous avons choisi de ne pas couvrir.
Comme pour le Blues avec Joe Bonamassa, le Funk possède sa relève en la personne de Cory Wong qui se produit à l’Olympia ce soir. L’artiste a su remettre au goût du jour les cocottes en utilisant les outils de communication actuels (principalement le web où il a animé un show portant son nom) et en jouant live un répertoire large incluant le Funk, mais aussi le Rhythm n Blues, le Blues et le Jazz.
C’est avec un orchestre assez conséquent que Cory débarque batteur, bassiste, clavier et une section de cuivre composé principalement de saxos de toutes les tonalités, d’un trombone et d’une trompette. Au centre de la scène, Cory Wong tient la guitare d’une main de maître malgré un pied bien protégé dans un plâtre nouvelle génération. C’est peut dire que le gars est généreux, il bouge, tout sourire et encourage son public d’un geste, d’une petite pirouette. Ce dernier s’est déplacé en masse et remplit l’Olympia en configuration fosse debout. Il aura fallu jouer des coudes pour atteindre le pit photo.
Le show est assez magique, Cory possède une des meilleures gâchettes droites de la planète et envoi son groove claquant avec une facilité déconcertante armé de sa Strat (Strat Fender signature qui sera en vente au stand merchandising dans ses deux finitions, c’est du jamais vu ! Les t-shirt c’est has been les gars !). Mais il sait également se distinguer avec des solos très feeling, tout en finesse, où le savoir-faire passe par l’émotion et le choix de la bonne note et du placement de celle-ci sur le bon temps !
Antwaun Stanley viendra soutenir le chant en invité sur cinq titres dont une reprise de Earth Wind & Fire. Cory Wong jouera également quelques-uns de ses classiques très attendus par un public de connaisseurs. On vous laisse découvrir la setlist et les photos.