La dernière fois que Pop Evil était passé au Trabendo il y a quelques années, le chanteur Leigh Kakaty était malade. Il sirotait du thé entre chaque morceau et poussait nettement moins. Niveau jeu de scène, ce n’était pas très énergique pour lui, mais les autres membres du groupe compensaient. Du coup, pour cette nouvelle tournée on avait hâte de voir le groupe en pleine forme.
CALL ME AMOUR
Les Anglais de Call Me Amour montent sur scène alors que la salle se remplit paresseusement. C’est donc un parterre clairsemé et franchement froid qui les accueille. Personne ne semble connaître ce groupe et nous sommes tous dans l’attente. Autant le dire tout de suite, en à peine 5 titres le groupe va littéralement retourner le public. L’atout majeur c’est leur chanteur qui va aller chercher les gens en descendant de scène régulièrement. Il va même demander aux gens de l’éclairer alors qu’il se trouve au milieu d’eux. Du coup, à la fin du show, le groupe a forcément marqué des points, le public est bien chaud pour accueillir la tête d’affiche. Call Me Amour, c’est un nom à retenir !
POP EVIL
La salle est un peu plus remplie lorsque Pop Evil arrive, mais le concert n’est pas complet. Il faut dire que le genre de Metal pratiqué par le groupe n’est pas énormément suivi en France, en dehors de quelques têtes d’affiche importantes, les groupes du genre peinent à convaincre ici. On peut s’en rendre compte car même pour un groupe comme Alter Bridge, il faut une seconde tête d’affiche pour espérer remplir une salle comme le Zenith ou le Palais des sports.
En tout cas, le groupe est en forme ce soir ! Le nouveau bassiste que nous découvrons ce soir sur scène est encore plus mobile que l’ancien, le gars est partout. A la batterie, Hayley Cramer est un spectacle à elle toute seule, elle prend des poses et possède un jeu très expressif qui, ajouté à la présence d’un ventilateur pour animer ses cheveux, rend sa présence primordiale au sein de la formation. Cette fois, Leigh Kakaty est en forme et il sera nettement moins statique qu’en 2019, la voix est sûre et comme le son est bon on peut l’apprécier. Reste les deux guitaristes : Dave Grahs et Nick Fuelling. Le premier est un peu mono expressif, c’est un peu le Steven Seagal du Rock US, il fait le job sourcil froncés, l’autre est simplement discret, les solos sont fluides mais ce n’est pas la débauche d’énergie.
Niveau set list comme vous le voyez la priorité a été donnée au dernier album. En même temps, vu que le groupe n’a pas une fan base trop importante c’est un peu égal.
En résumén on aura passé une très bonne soirée au Trabendo avec une très bonne surprise Anglaise et une valeur sur US qui malheureusement peine encore à rassembler en France. Ces deux groupes gagnent pourtant à être vus en live. En tout cas, s’ils repassent par chez nous on sera toujours là nous !