Dimanche 14 mai 2023, le groupe d’Indie Rock, Amber Run, se produisait dans la salle du Badaboum. D’une petite poignée de personnes devant l’entrée à une heure du concert, nous sommes passés à une longue file d’attente à vingt minutes de l’ouverture des portes.
MYLES SMITH
Avant de découvrir Être humain (titre du dernier album d’Amber Run), nous avons rendez-vous avec Myles Smith.
Se présentant seul au milieu de la scène, éclairé par deux lumières fixes, l’artiste britannique envoûte le public avec un concert guitare-voix.
La dernière chanson du set était une reprise du groupe Neightbourhood.
J’ai apprécié l’instant complicité entre le chanteur et les spectateurs qui chantaient Sweather Weather d’une seule et même voix.
Setlist de Myles Smith
1) War Games
2) WHTU
3) Evergreen
4) Drinking Game
5) Dead Inside – Wild
6) My first Heartbreak
7) Memories
8) Sweater Weather
AMBER RUN
Si je devais résumer le concert des trois amis (plus deux musiciens) en trois mots, ces derniers seraient :
1) Énergie ;
2) Sourire ;
3) Communion.
Mais cela reste trop court par rapport à la qualité de la prestation.
Au commencement, il y avait une scène vide depuis la dernière chanson de Myles.
Je pensais que le concert allait démarrer une demi-heure après.
Il n’aura fallu qu’une petite dizaine de minutes pour le panneau lumineux Amber Run illumine la salle.
Joshua Keogh, Tom Sperring, Henry Wyeth, Michael Blackwell et Glin Daniels prennent place.
La première chanson, The Beautiful Victorious, annonce la couleur : ils ont de l’énergie à revendre. Cela tombe bien car le public hétéroclite aussi.
Les musiciens se connectent du regard et sont mobiles. Joe, tout sourire, a vraiment l’air de s’amuser.
Henry quitte son clavier pour kiffer le son auprès de Michael.
J’ai vraiment l’impression d’assister à un concert privé entre potes.
How to be a human ?
En variant les moments intenses et les moments plus relaxant ou solennel ? En alternant les nouveautés et les instants nostalgiques ?
Amber Run a probablement choisi ces deux pistes de réflexion pour nous transporter dans leur univers pendant cette soirée.
Nous voyageons entre les chansons du dernier album et le reste de la discographie en alternant moments dynamiques et calmes.
Dans un entraînement sportif, il ne faut pas négliger les pauses avant de repartir ou augmenter l’intensité.
5AM , Amen et I found permettent ces instants de calme, communion et relaxation.
Ces morceaux disséminés dans la setlist renforcent même la symbiose entre les spectateurs et les artistes et décuplent l’intensité des morceaux dynamiques.
Exemple concret avec la chanson Hurt, programmée deux chansons après le solo de Joe :
Depuis le concert et la charge d’énergie absorbée pendant leur show, cette chanson me booste en début de journée ( je n’arrive, par ailleurs, pas à la désélectionner de ma playlist !) .
Outre la prestation de Joe, souriant et communicant avec le public, je suis particulièrement resté scotché devant la prestation de leur batteur, super métronome pendant la soirée.
Quatre membres chantant ensemble sur le refrain de I Found m’ont fait méditer et rendu nostalgique car c’est avec cette chanson que j’ai connu le groupe, il y a quelques années, pendant un cours de danse.
Bravo aux techniciens du son et de la lumière.
Merci Amber Run pour ce super concert.
Setlist d’Amber Run
1) The Beautiful Victorious
2) Just My Soul Responding
3) Stranger
4) Fickle Game
5) Carousel
6) 5AM
7) Honeylight
8) Wastelands
9) Solo // Amen
10) Flowers
11) Hurt
12) Neon Circus
13) See You Soon
14) How to Be Human
15) Wcbalal (What Could Be As Lonely As Love)
16) Noah
17) No Answers
18) Solo Joe
19) I Found
20) Spark
Je remercie AEG pour l’accréditation et l’équipe du Badaboum Paris pour leur accueil.