Punk’s not dead
The Hellacopters, c’est un peu ce que les Guns n’ Roses seraient devenus s’ils n’avaient pas eu Axel Rose aux commandes. Car le style musical n’est pas sans rappeler les premières heures de ces derniers. Mais c’est bien un groupe à la personnalité affirmée qu’on retrouve ce soir à l’Elysée Montmartre, devant un parterre de fans impatients.
Datsun
Datsun propose un rock très proche de celui de la tête d’affiche et pour cause, le chanteur n’est autre que le bassiste actuel d’Hellacopters. De notre côté on ne retiendra pas grand-chose de leur passage si ce n’est qu’ils ont eu des lights épouvantables. En live, les titres se ressemblent tous un peu lorsqu’on ne les connaît pas déjà et il est difficile d’en sortir un du lot. La prestation est honnête, les mecs savent ce qu’ils font, mais on est un peu trop dans le Punk Rock US classique et ça tourne vite en rond.
The Hellacopters
Après leur séparation en 2008 on espérait plus la sortie d’un nouvel album, même après leur reformation. Comme bon nombre de groupes, ils auraient pu jouer la carte de la nostalgie et se contenter de tourner de temps en temps pour remplir les caisses et retourner buller en Laponie. Mais non, les Suédois remettent donc le couvert en 2022 est c’est pour défendre ce nouvel album qu’ils tournent. Leur dernier passage en France remonte à tellement longtemps qu’on ne saurait même pas vous dire quand c’était. Pourtant la salle n’est pas pleine ce soir, on peut encore circuler facilement sur les côtés. Il faut reconnaître qu’en France The Hellacopters s’adressent à un public de niche, ceci explique cela.
Le groupe va tout donner durant ce set. Un set qui ne se moque pas des gens qui ont fait le déplacement. Comme vous le verrez dans la setlist en fin d’article, The Hellacopters vont jouer pas moins de 19 titres ce soir ! Ces titres sont piochés dans toute la discographie du groupe. Sur scène on a une belle énergie avec les attitudes bien Rock N Roll, ça ne saute pas partout mais ça bouge bien. Chacun reste à se place, seul le claviériste viendra se placer devant pour un solo à l’harmonica au milieu du set.
Côté conditions, le son est bon mais le lights ce n’est toujours pas ça. On a même eu droit à une panne sur la façade sur Crimson Ballroom. Le groupe sera tout de même mieux éclairé que Datsun, mais ce n’est pas un show de Kiss…
On aura passé une bonne soirée en compagnie des revenants de Suède et on sera content d’y retourner.
Setlist :
Hopeless Case of a Kid in Denial
Crimson Ballroom
Carry Me Home
A Plow and a Doctor
Positively Not Knowing
You Are Nothin’
So Sorry I Could Die
Toys and Flavors
Born Broke
The Devil Stole the Beat From the Lord
Rainy Days Revisited
Circus (String Driven Thing cover)
Down on Freestreet
Eyes of Oblivion
Soulseller
By the Grace of God
Rappel :
Reap a Hurricane
I’m in the Band
(Gotta Get Some Action) Now!
La rédaction remercie Base Prod pour la qualité de son accueil et sa bienveillance habituelle envers les journalistes.